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vendredi 21 juillet 2006

G8: Chirac, stature internationale.
Lors de la traditionnelle interview télévisée du 14 juillet, le Président de la République fut interrogé d'emblée sur les affrontements entre Israël et le Liban. Il se demanda s'il n'y avait "pas une volonté de détruire le Liban". "Tout le monde est responsable" de l'escalade de la violence dans cette région, poursuivit-il.
Il évoqua un "processus qui est porté par le Hamas et le Hezbollah et qui est dans le système provocation-répression", jugeant "ces gens absolument irresponsables". Il ajouta : "Le Hamas, le Hezbollah ne peuvent pas avoir pris ces initiatives tout à fait seuls" et "il y a quelque part un soutien de telle ou telle nation".
Sur le dossier iranien, Jacques Chirac souligna une situation internationale d'"une grande fragilité et porteuse d'instabilité". "C'est une vraie situation dangereuse (...) On peut basculer", dit-il.
Il ne s’en tint pas à ces déclarations. Le sommet du G8 qui s’ouvrit le 22 juillet à Saint-Pétersbourg fut l’occasion de passer des paroles aux actes. La flambée de violence au Proche-Orient transforma en effet le G8 en une réunion de crise des grands de ce monde, sans Flamby 1er...
La solution au conflit n'ayant pas été trouvée par le Conseil de sécurité de l'ONU, le monde comptait sur ce G8, et la France étant pour la solution diplomatique, elle devait faire pression sur les Etats-Unis pour qu'ils pèsent sur Israël, tandis qu'elle activerait ses réseaux, notamment au Liban, pour faire pression sur le Hezbollah. Objectif affiché par la France : la "désescalade" de la violence au Proche-Orient plutôt qu'une position trop ferme, tandis que Washington veut obtenir de faire condamner les groupes extrémistes libanais et palestiniens.
Les approches américaine et française du conflit étaient une nouvelle fois divergentes : après un en tête-à-tête Bush-Chirac dimanche matin, avant le début de la rencontre à huit, le Président Français affirma qu'il fallait "arrêter toutes les forces qui mettent en cause la sécurité, la stabilité et la souveraineté du Liban", tandis que George Bush a de son côté répéta le droit d'Israël à "se défendre lui-même", tout en l'engageant à faire preuve de retenue.
Les autres dossiers du G8.
En attendant de trouver une convergence de vues sur le Liban, le G8 eut du mal à trouver un consensus sur la politique énergétique. Une déclaration sur "la sécurité énergétique globale" fut adoptée, mais fit ressortir des divergences sur l'énergie nucléaire et le changement climatique.
Le président français a en outre appelé ses pairs à "tenir leurs engagements" de lutte contre le réchauffement de la planète et à travailler à "un accord ambitieux" pour l'après-Kyoto en 2012. "L'humanité danse sur un volcan", a-t-il lancé.
Le président la Commission européenne, José Manuel Barroso, annonca que le G8 avait fixé aux négociateurs à l'OMC une date-butoir "dans un mois" pour parvenir aux grandes lignes d'un accord sur la libéralisation du commerce mondial.

Notre presse dévote, mais pas sectaire..., déclare sans sourciller que Flamby 1° était en visite officielle au Maroc! Effarante contre-vérité: il s'est fait invité par le PS local et le roi lui a accorder un p'tit moment à Tanger. Les vacances ne devraient pas lui coûter trop cher. Quant aux pauvres immigrés potentiels, ils mettront la main à la poche...

Et que fait Chirac: il est au travail!

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