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mercredi 5 juillet 2006

Notre gouvernement agit dans le bon sens.
Ce gouvernement montre combien il est à l'écoute des citoyens et prend des mesures depuis longtemps espérées, mais qui tardaient à venir.
Pendant que les candidats de la gauche se tacklent et en sont aux préparatifs du mariage le plus médiatisé de l’année, le gouvernement est au travail et démontre que le social n’est pas la chasse gardée de la gauche.
I- Dominique de Villepin a dit vouloir "adapter notre modèle social" à la nouvelle donne que constitue le vieillissement de la population, avec "un défi essentiel, le renforcement du lien entre les générations". "Les mesures annoncées doivent entrer en vigueur au plus tard début 2007", a affirmé le ministre délégué à la Famille Philippe Bas.
Il crée donc:
-un congé de soutien familial - Le Premier ministre a annoncé lundi, lors de la Conférence de la Famille, la création d'un "congé de soutien familial", pour les "aidants familiaux " d'un parent dépendant, afin de leur permettre d'interrompre leur activité professionnelle pour s'occuper de parents dépendants. Il a ouvert la possibilité d'une validation des acquis de leur expérience, pour ceux qui souhaiteraient la transformer en une qualification professionnelle.
Le congé, d'une durée de trois mois, renouvelable dans la limite d'un an, n'est ni indemnisé ni rémunéré, mais il permet de continuer à constituer des droits à la retraite et maintient la couverture maladie, pour un coût estimé par le gouvernement à 10,5 millions d'euros par an.
Selon la présidente de la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf), Nicole Prud'homme, la mesure sera financée par la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA), et non par la branche famille de la Sécurité sociale.
-un prêt-jeunes à taux zéro pour les plus défavorisés d'entre eux entrant dans la vie active. Son montant maximal est fixé à 5.000 euros, pour aider les plus défavorisés des 18-25 ans entrant dans la vie active, soit un quart des jeunes actifs, selon le gouvernement.
C'est le Fonds de cohésion sociale qui garantira ces prêts, dans la limite toutefois d'une enveloppe de 150 millions d'euros par an.
Les réactions étaient sans surprise, chacun restant figé dans sa posture.
CONTRE :
Parmi les membres de l'Unaf, l'Union des familles laïques (Ufal) et la Confédération syndicale des familles (CSF) ont estimé que le nouveau congé marquait le désengagement de l'Etat dans la prise en charge de la dépendance. Les aidants familiaux ne pouvent pas "être des substituts d’une politique publique", a réagi la CGT.
Côté patronal, le Medef a déploré l'annonce d'un congé de soutien familial "sans aucune concertation officielle préalable", et a souligné, à l'instar de la CGPME, les "risques" de la mesure pour le fonctionnement des petites entreprises.
Si, le PS les a lui qualifiées de "largement insuffisantes", regrettant notamment que le congé créé ne soit pas rémunéré. Savent-ils seulement faire un chiffrage??
Philippe de Villiers a également jugé les mesures "largement insuffisantes". Jean-Marie Le Pen a estimé qu'elles ne répondaient pas "à l'objectif primordial" de la natalité française.
Quant à l’ami Bayrou, il doit avoir mieux à faire, car il ne s’est pas encore manifesté, à ma connaissance.
POUR :
L'Union nationale des associations familiales (Unaf) s'est félicitée de la "reconnaissance" accordée aux "300.000 aidants familiaux", tout en craignant que "les contraintes financières ne pouvaient pas permettre des mesures extrêmement importantes".
Parmi les membres de l'Unaf, les Associations familiales catholiques (CNAFC) ont fait part de leur satisfaction.
Pour Mme Prud'homme (CFTC), la conférence a au contraire "ouvert de nouvelles perspectives pour la politique familiale, en s'intéressant au problème du vieillissement".
L'UMP a approuvé les mesures.
II- Nicolas Sarkozy, le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur, jugeant que les victimes, après leur "drame", avaient "le sentiment que tout le monde s'(en) moque et que, de surcroît, elles gênent ", souhaite :
- créer "un juge pour les victimes"
Ce magistrat serait "chargé de veiller à la pleine et entière exécution de la condamnation, l'assister dans son processus de reconstruction, voire parfois de réinsertion dans une vie normale" a expliqué le ministre de l'Intérieur.
-modifier la prescription de dix ans en vigueur pour la plupart des crimes, la jugeant trop courte, en particulier par rapport à certains délits financiers qui sont devenus imprescriptibles. Il précise : "Il ne s'agit pas de rendre tous les crimes imprescriptibles, comme le sont ceux contre l'humanité, mais d'en allonger la durée en la faisant passer à 20 ans par exemple".
Ainsi, "le Syndicat de la magistrature pourra protester", a-t-il ironisé, avant de s'en prendre "à ceux qui se préoccupent des droits de l'Homme pour les délinquants et qui oublient les (mêmes) droits pour les victimes".

III- Service minimum garanti dans les transports publics
Le Ministre des Transports, Dominique Perben, travaille "dans la continuité de la démarche" de son prédécesseur Gilles de Robien (UDF), à la signature d'une "charte sur le service minimum garanti" en période de grève. La "charte pour une prévisibilité du service public de transport en période de perturbations" prévoit de "prévenir par le dialogue et la concertation, les conflits et des sociétés de transport et les régler rapidement".
Quand le conflit n'a pu être évité, la charte entend informer le mieux possible les voyageurs en élaborant "dans les agglomérations des plans de transport et d'informations des usagers en cas de perturbations", a précisé le ministre. La "démarche (sera) mise en oeuvre dès cette année dans un grand nombre de réseaux de transport de voyageurs", a-t-il ajouté.
D. Perben souhaite une généralisation progressive" des systèmes en vigueur en Alsace et en Ile-de-France. Ces deux régions ont introduit en 2005 un système d'amendes quand la SNCF ne garantit pas un trafic minimal en cas de grève.
En Ile-de-France la convention conclue entre le Stif (syndicat des transports d'Ile-de-France), la SNCF, et la RATP stipule ainsi que la SNCF est tenue d'assurer au moins 33% du trafic en cas de grève en région parisienne et la RATP 50%, sous peine d'amendes.
Les premiers signataires de la charte sont le GART (Groupement des Autorités responsables de Transports) qui réunit des élus, l'UTP (Union des transports publics, patronat), la FNAUT (associations d'usagers), la CFTC, la SNCF, la RATP et de nombreuses collectivités, a précisé le ministère.
Au-delà des mots et des rumeurs, mieux vivre en France, ce n’est pas seulement un désir, c’est une action en passe de devenir une réalité…

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