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jeudi 26 octobre 2006

Royal est invivable.
Elle se croit maintenant victime d’un complot ! Déjà victime d’atteinte à sa vie familiale bien que ses enfants soient partout en photo –dont des photos de famille…-, victime d’un cambriolage infructueux de son programme ( ?) à son domicile, par exemple, la petite candidate socialiste se pose encore en victime. C’est cyclique, voire pathologique.
A la sortie du deuxième débat télévisé entre les candidats à l'investiture présidentielle du PS, diffusé mardi 24 octobre par les chaînes parlementaires , Marie-sEGOlène Royal avait cette fois accusé ses rivaux, Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn de s'être "concertés" auparavant avec le président de Public Sénat, Jean-Pierre Elkabbach, pour la prendre en tenailles (Le Monde du 25 octobre). Découvrant ces propos, M. Elkabbach a vivement réagi. Le deuxième débat télévisé entre les candidats à l'investiture présidentielle du PS, diffusé mardi 24 octobre par les chaînes parlementaires, a-t-il fait l'objet d'un complot ?
"C'est ridicule, s'insurge-t-il. Avant chaque émission, Richard Michel (président de LCP) et moi-même allons saluer nos hôtes. Ils étaient chacun enfermés dans leur loge. J'ai vu Dominique Strauss-Kahn, Laurent Fabius puis Ségolène Royal, qui était avec son collaborateur Christophe Chantepy. C'est une héroïne qui se bat contre le monde entier ! Aucun des deux autres ne m'a accusé de complot." M. Elkabbach insiste : "J'étais dans mon rôle. J'en appelle donc au retour à la sérénité. Du calme, du calme !"
Isabelle Mandraud rapporte, dans le Nouvel Observateur, que « Mme Royal maintient cependant sa position après avoir observé, affirme-t-elle, que le président de Public Sénat pressait les journalistes Emmanuel Kessler et Emilie Aubry, reliés à la régie par une oreillette, de la relancer. Un reproche qu'elle aurait, selon des témoins, directement adressé aux deux journalistes, sitôt la fin de l'émission et les projecteurs éteints. La direction du PS s'est elle-même plainte que les "règles" convenues à l'avance entre les chaînes et le parti n'avaient pas été "respectées". Consacrée aux questions de société, l'émission a tout de suite démarré sur l'actualité avec l'idée de jurys de citoyens lancée récemment par Mme Royal.
"C'est faux ! s'agace M. Elkabbach. Nous avions d'un commun accord avec le PS décidé d'assouplir le débat", après la première version, le 17 octobre, jugée, de l'avis général, un peu trop corsetée et d'une durée un peu trop longue. "La parole donnée a été respectée, le thème aussi, poursuit le patron de Public Sénat. Les questions devaient être libres. Et les jurys de citoyens étaient une manière d'illustrer le thème général, 'quel regard portez-vous chacun sur l'état de la société' ?"
Les trois candidats socialistes n'en ont pas terminé. Le 7 novembre, ils devraient se retrouver sur le même plateau pour un dernier débat télévisé consacré aux questions internationales. Entre-temps, un débat régional, à Paris, jeudi 26 octobre, devait les opposer - hors la présence des caméras et des photographes. La primaire du PS s'achèvera avec un dernier meeting commun, le 9 novembre, à Toulouse. Les militants, eux, ont rendez-vous le 16 novembre pour le premier tour du vote de désignation. »
En somme, tout ce qui la contrarie est vécu par elle comme une attaque personnelle. Tout le monde, pense-t-elle, en veut à la blanche colombe, qui, par ailleurs et incidemment, ostracise ses camarades socialistes ou prend systématiquement le contre-pied de ses adversaires de l’opposition pour les condamner sans rémission. Elle ne peut pourtant ignorer qu’elle ne fait pas l’unanimité ; ne lui en déplaise. Et il s’en faut de beaucoup… L’entartée n’a pas reçu le message, tant elle s’isole déjà royalement dans ses certitudes, n’affichant que mépris envers quiconque s’oppose, à force de s’épuiser à chercher une ligne directrice, une idée personnelle, dans le flot de propos sans suite. Sans cohérence.
Le fair-play n'est pas non plus son fort.

Vous pouvez à ce propos ECOUTER et VOIR les réactions des candidats...

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