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dimanche 14 janvier 2007

Nicolas Sarkozy est investi.

Le congrès UMP consacre Sarkozy. Nicolas Sarkozy a été désigné candidat de l'UMP à la présidentielle française cet après-midi. Sur les plus de 330.000 adhérents de l'UMP, 69,06% ont pris part au vote et 98,1% ont voté pour M. Sarkozy. A la tribune Nicolas Sarkozy est apparu "en rassembleur de tous les français sans exception aucune", dit-il. "Je n'ai pas le droit de vous décevoir. Je n'ai pas le droit d'hésiter, tout simplement parce que je n'ai pas le droit d'échouer. Je dois gagner ; gagner pour vous, gagner pour la France...". Dès l'annonce du résultat, a été affiché le slogan de campagne: "Ensemble, tout devient possible ." Pendant une heure vingt, prononçant les mots "France" près de 80 fois, "République" (plus de 50 fois) et "président" (près de 30), il a affiché une volonté de rassemblement au delà de son camp, en évitant de faire de l'affrontement idéologique gauche/droite l'enjeu de la présidentielle. "Je veux être le président d'une France réunie (...) le président qui va remettre la morale au coeur de la politique (...) Je veux une démocratie irréprochable", a-t-il dit. Affirmant vouloir se "tourner vers tous les Français", M. Sarkozy a prévenu qu'il ne serait "pas que le candidat de l'UMP". Alors que plébiscité dans son parti, il souhaite convaincre les indécis et les hostiles et a voulu montrer que, mûri par les épreuves, il a "changé", répétant ce mot plusieurs fois. Pour apprécier l'atmosphère, cliquer sur la photo.
En réponse à ceux, à gauche comme à droite, qui l'accusent d'atlantisme et de communautarisme, il a affirmé que la guerre en Irak était "une faute" et a rendu hommage à Jacques Chirac qui a fait "honneur à la France" en s'y opposant. "Je refuse le communautarisme qui réduit l'homme à sa seule identité visible", a-t-il également déclaré.
M. Sarkozy n'a pas du tout cité sa rivale socialiste Marie-sEGOlène Royal, cible favorite des intervenants de la matinée. Ceux-ci avaient raillé la "ségolénitude" ou "la duplicitude", en allusion au néologisme "bravitude" forgé par Mme Royal. Michèle Alliot-Marie, qui a confirmé son "soutien" à M. Sarkozy, l'a pour sa part qualifiée de "Blanche-Neige contre les sept percepteurs".
Outre Michèle Alliot-Marie, Roselyne Bachelot ou Jean-Claude Gaudin, parmi les intervenants figuraient les anciens Premiers ministres Alain Juppé et Jean-Pierre Raffarin, et Yves Guéna, gaulliste historique et ancien président du Conseil constitutionnel.
Dominique de Villepin, qui comme le président de l'Assemblée nationale Jean-Louis Debré, a refusé de participer au vote, est venu au congrès dans la matinée mais sa visite est passée quasiment inaperçue. Le Premier ministre, qui s'était pris de bec mardi avec les députés UMP, est resté plus d'une demi-heure, sans s'exprimer. Nicolas Sarkozy avait auparavant demandé aux militants de "faire un triomphe à tous ceux qui viendront ici", pour prévenir toute manifestation hostile à l'égard de M. de Villepin.



Pendant plus d'une heure Nicolas Sarkozy a ensuite détaillé son programme de candidat. Laïcité, fiscalité, gaullisme, valeurs républicaines et européennes..."Je veux être le président d'une France qui dira aux européens, nous voulons l'Europe, nous la voulons parce que sans elle nos vieilles nations ne pèseront rien dans la mondialisation. Mais je veux être le président d'une France qui dira aux européens : nous ne ressusciterons pas la constitution européenne. L'urgence c'est de faire en sorte que l'Europe puisse fonctionner de nouveau en adoptant par la voie parlementaire un traité simplifié" précise-t-il. Le ministre de l'Intérieur s'est également prononcé contre l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne.

Quelque 80.000 à 100.000 personnes étaient rassemblées au parc des expositions Porte de Versailles à Paris pour ce Congrès d'investiture. Le congrès a coûté quelque 3,5 millions d'euros, affrétant huit TGV et 520 cars pour amener les participants, chacun payant une somme modique de 10 euros.
Noël Mamère a encore grincé des dents, mais François Fillon a expliqué lors du "Grand Rendez-vous" Europe-1/TV5Monde/Le Parisien/Aujourd'hui en France que "C'est la première fois depuis trente ans, qu'il y a autant de monde" […] "Ça ne peut pas ne pas avoir une signification. C'est la première fois que la droite est rassemblée: gaullistes, libéraux, centristes". Le sénateur UMP de la Sarthe a également souligné que "C'est la première fois depuis très longtemps que l'on désigne pour représenter nos idées un homme qui n'est ni héritier, ni énarque, qui n'a de compte à rendre à personne", ajoutant : "Il a commencé sa vie politique comme simple militant et il a gravi tous les échelons". Il poursuit : "Nicolas ne doit sa candidature, son investiture à personne, il ne le doit qu'à lui… .Il m'a parfois agacé avec son style et son impatience. Je l'ai vu changer. On a tous reconnu que s'il a réussi, c'est parce qu'il est le meilleur, le plus courageux". Et avec lui "tout est possible", comme l'énonce son slogan, a-t-il assuré. Un slogan qui montre selon François Fillon "que la politique permet ou devrait permettre à chacun de réaliser ses projets".

ENSEMBLE, TOUT EST POSSIBLE

Autre document VIDEO de qualité : cliquer sur le lien.

Marianne 2007 propose aussi la video ET le texte du discours: cliquer sur le lien.

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