POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

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jeudi 29 mars 2007

La police française ne peut compter sur la justice.

C'est relax d'insulter la police.
Georges Frêche relaxé pour ses propos sur la police en 2005.

Le bon exemple vient des institutions républicaines: le président de la région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, le 27 janvier 2007 à Montpellier. Le président de la région Languedoc-Roussillon (ex PS), poursuivi en diffamation pour avoir laissé entendre que des policiers brûlaient des voitures lors des violences urbaines de l'automne 2005, a été relaxé aujourd'hui jeudi par le tribunal correctionnel de Montpellier. Le ministère public avait requis à son encontre une amende de 5.000 euros, le 22 février lors de l'audience à laquelle M. Frêche n'avait pas assisté. Cet incendiaire politique peut continuer et voir jusqu'où on peut aller trop loin...

Les propos pour lesquels il a été jugé, remontent au 4 novembre 2005. Lors de l'inauguration d'une mosquée à Montpellier, il s'était interrogé sur le rôle de la police pendant les émeutes de l'automne 2005 en région parisienne. "Je ne suis pas sûr que dans les villes parisiennes où ils ont incendié des voitures, ce soient des musulmans qui le font. Ca serait des flics déguisés en musulmans que ça ne m'étonnerait pas. J'ai connu ce genre de provocations, j'ai connu mai 1968. Quand les gens en auront marre, ils voteront Sarkozy", avait alors déclaré le malsain Jojo Frêche, selon l'enregistrement de France 3 produit à l'audience par son avocat Me Gilles Gauer. Le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, avait logiquement porté plainte le 16 décembre et saisi le ministre de la Justice, Pascal Clément, afin qu'il déclenche des poursuites.

Saluant la relaxe de son client, Me Gilles Gauer a estimé qu'il s'agissait d'"une belle décision pour le droit et la justice due à tous, y compris à M. Frêche". Les attaques continuent de plus belle, encouragées par les juges qui n'ont pas pour mission de protéger la police de tous les délires. "C'est une décision qui refuse la censure demandée par Nicolas Sarkozy. C'est une belle décision pour la liberté d'expression" qui répond à "la nécessité d'entretenir le débat dans la société démocratique", a poursuivi la défense du président de région. Spécialement en période électorale. "L'Etat de droit, c'est d'abord le droit de critiquer l'Etat, surtout quand il y a de légitimes interrogations à l'encontre du rôle de la police", a déclaré Me Gauer, qui peut dire n'importe quoi, puisqu'il est protéger. Ce super-citoyen ne peut être poursuivi et ne se sent pas astreint au devoir de réserve: la liberté d'expression permet de militer impunément, de manquer de respect aux personnes comme aux institutions! Leçons d'instruction civique pour les écoliers et les toujours jeunes de 33 ans qui fraudent la RATP, déclenchent des émeutes, avec l'assentiment compréhensif des candidats de gauche .

L'affreux Jojo Frêche va-t-il s'autoriser un nouveau délire. "Il pourrait déclarer sans risque: Je ne suis pas sûr que dans les gares parisiennes où ils ont agressé la police, cassé et pillé, ce soient des musulmans qui le font. Ca serait des flics déguisés en musulmans que ça ne m'étonnerait pas." Avec lui tout est possible et la justice couvre...


En revanche, Philippe Sebag, secrétaire régional du syndicat de gardiens de la paix Alliance, a exprimé sa déception: "Nous sommes des représentants républicains et légalistes, nous acceptons la décision de la justice mais c'est une grande déception". " Tout le monde a considéré que ces propos étaient intolérables pour la communauté musulmane et la communauté de la police. On ne se satisfait pas de cette décision dans un contexte politicien et polémique où la police constitue une variable d'ajustement", a-t-il déclaré, dans une allusion aux incidents de la gare du Nord mardi soir à Paris. En revanche, l'UNSA n'a certainement pas manqué de déjà applaudir à la décision de justice qui bafoue la police...


M. Frêche était poursuivi pour "diffamation envers une administration publique" devant le tribunal correctionnel, celui-là même qui l'a condamné le 25 janvier à 15.000 euros d'amende pour avoir traité des harkis de "sous-hommes".
Deux jours plus tard, il avait été exclu du PS pour un autre dérapage verbal concernant la proportion de Noirs et de Blancs au sein de l'équipe de France de football.

La fonctionnaires de police peuvent être diffamés -à moins que d'être 'harkis' ou noirs... Et bientôt les autres administrations publiques à tour de rôle. Le PS ne bronche pas: qui ne dit mot approuve!

Sa Cynique Majesté Royal va-t-elle réintégrer l'affreux camarade Frêche, pour haut fait d'armes?...

Et les policiers, comme les enseignants, vont-ils voter rose?

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