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lundi 16 avril 2007

Royal appelle les femmes et les enfants au secours

Sa Cynique Majesté Royal est à la peine.

Désirdavenir Royal, la candidate qui promet de soutenir les femmes battues appelle les femmes au secours ! Le monde socialiste marche sur la tête et les femmes battues seront bien protégées par une candidate qui s’avoue déjà battue

Toujours est-il que la candidate socialiste à la présidentielle a admis dimanche lors d'une réunion publique à Achicourt (Pas-de-Calais) avoir "besoin du vote des femmes" pour écrire "une nouvelle page de l'histoire de France". Elle a aussi besoin des unijambistes pour sa prochaine grande marche de retraite politique et des électeurs « en situation d’être appelées personnes aux cheveux couleur de feu » et des roux unijambistes.

Juste un peu sexiste, Sa Cynique Majesté Royal dédaigne donc le vote des hommes… "Je voudrais m'adresser aux femmes: j'ai besoin du vote des femmes. On me dit que pour certaines femmes, c'est trop révolutionnaire que de voir l'Etat et la nation incarnés par une femme", a déclaré la révolutionnaire Royal devant plusieurs centaines de personnes réunies en plein air. Les hommes, il faut qu'elle l'admette, sont tout aussi réticents !

"Je leur dis que là aussi il est temps de mettre fin à des siècles d'injustice, de marginalisation, il est temps de mettre fin à ces préjugés qui n'ont pas de sens", selon Royal, la dure d'oreille qui a des hallucinations, pour qui "on voit bien que ça bouge à l'échelle de la planète". A-t-elle aperçu des OVNI, qui militeraient pour elle? La ‘phallophobe’ se situe ainsi au plan …planétaire et intersidéral. Mais les travailleuses ont les pieds sur terre et savent ce que c’est que d’avoir une femme pour patronne ! Et quand cette femme n’est pas fiable, rien de telle qu’une femme pour la détecter…

Aux abois, la candidate a réaffirmé vouloir établir la "parité" en matière d'égalité salariale entre hommes et femmes et combattre "cette violence particulière faite aux femmes". Oubliés les jeunes et le CPC?... Entre ‘vouloir’ et ‘pouvoir’, chacun et chacune sait faire la différence, de même qu’entre ‘parler’ et ‘faire’… Les femmes n’aiment pas mieux être ‘cassées’ par une femme que par un homme.

Adepte de la méthode du Dr. Coué, elle estime juste à propos qu'un "mouvement populaire est en train de se lever"… Elle a appelé les militants à se mettre en ordre de bataille ! Ce ‘mouvement populaire’ est-il donc une manif ou à la révolution violente ? Elle ne dit pas où est le point de ralliement. Quelle expérience en a-t-elle elle-même des manifs ‘populaires’ et sociales, celle que les organisations syndicales n’ont pas aperçue, même de loin, lors de leurs luttes, avant qu’elle n’ait des ‘désirs d’avenir’ et qu’elle se rappelle à leur bon souvenir.

Appelle-t-elle le peuple de France au soulèvement ? Est-elle en train de draguer le petit Besancenot ? Ou a-t-elle viré sa cuti pour l’Arlette ? Il n’est certes pas besoin d’être très gourmande pour s’offrir à leurs électeurs : ils ne sont pas si nombreux ! Mais sont-ils disposés à se vendre à elle ?...

C’est clair, elle fait de la retape. "J'ai besoin que vous alliez convaincre autour de vous et que vous puissiez dire à chaque citoyen et à chaque citoyenne: ayez l'audace de ce vote", leur a-t-elle lancé."Le monde entier nous regarde", a-t-elle rêvé à haute voix, confiant être "habitée d'une grande gravité" parce qu'elle "(sait) que l'histoire de France est en train de s'écrire". Elle s'écrit déjà, ou a-t-elle besoin que les femmes l'écrivent pour elle? Nous avons dû manquer une partie du 'r-ai/é-sonnement'. Elle s’écrivait d’ailleurs avant elle et, espérons-le, sans elle. L’audace –qu’elle appelle ‘bravitude’ sous d’autres cieux, sous notre climat et en l’occurrence, se nomme ‘inconscience’: c'est SA MANIERE D'ETRE DANGEREUSE. Or, les Français ne sont pas stupides comme elle le croit, et les femmes pas plus que les hommes, quoi qu’elle en pense… Mais quelle idée a-t-elle donc des Français ? Les croit-elle à ce point inconscients et vénaux ? Chercherait-elle à nous casser le moral ?

Elle ne pense qu’à notre bien, dit-elle. "Je veux être la présidente de la France, présidente pour vous rendre le pouvoir, pour relever la France, pour vous donner un désir d'avenir pour que nous soyons fiers de ce que nous allons devenir", a-t-elle encore affirmé. Mais quelle idée se fait-elle de notre pays qu’elle juge si mal ?

Au cours de son discours, la candidate a par ailleurs ironisé sur les appels lancés par Michel Rocard et Bernard Kouchner à une alliance avec le centre. Sa candidature, elle le sait pourtant, ne fait plus illusion et ils croient bien faire en cherchant le moyen de ne pas discréditer le PS encore un peu plus. Pas même reconnaissante…

Et dans le même discours, la brave guerrière se fait maintenant victime innocente, du PS. La voilà qui se plaint à nouveau, la Walkyrie ! "Dans cette campagne rien ne me sera épargné, même les choses les plus inattendues", a-t-elle gémi, confiant -optimiste- s'attendre "encore à des surprises dans la semaine qui vient". La pauvrette a perdu de sa superbe… Déjà dans la matinée, Royal avait confié lors d'un forum sur Radio J, que dans son propre camp, "on ne lui aura pas épargné grand chose" pendant la campagne présidentielle, mais en ajoutant que cela avait permis de "prouver sa résistance". Mais les a-t-elle épargnés?... Visiblement profondément marquée par Victor Hugo, son modèle de révolutionnaire, dont la lecture des Contemplations l’a définitivement coupée des réalités du monde (planétaire !), la relecture des Misérables lui a tourné la cervelle.

Cette Cosette pitoyable et versatile laisse entendre que, comme son lieutenant-colonel de père, Hollande, le premier secrétaire du PS et ex-concubin, seraient des Thénardier. "J'avoue qu'on ne m'aura pas épargné grand chose en effet dans mon camp. Peut-être qu'on me fait payer une certaine forme de liberté", a commenté l’Olympe de Gouges de Boulogne-Billancourt. Elle était interrogée sur l'appel de Michel Rocard relayé par Bernard Kouchner en faveur d'une "alliance" avec l'UDF, les initiatives des collectifs Gracques et Spartacus, le pamphlet d'Eric Besson.

Sans citer de noms et tout en les méprisant, la Royal Louise Michel s'est plainte qu'"un certain nombre de personnalités au sein du PS n'ont jamais accepté" sa désignation par les militants. Elle le reconnaît; elle n'est pas aidée: "Cela ne m'aide pas. Mais je me dis de façon optimiste que c'est le prix de ma liberté et que finalement cela prouve que j'ai beaucoup de résistance, de constance", a-t-elle cru pouvoir déclarer, en toute modestie. Auto-promotion d’une fille de pu** ?

Et puisque, selon elle, ses liens directs et naturels avec les têtes du PS comportent ‘un certain nombre de nœuds’, elle est revenue sur les appels à une "alliance" avec Fanfan Bayrou, la marionnette du SNES-FSU incarné par la citoyenne Monique Vuaillat, son impériale première secrétaire, qui la conseille encore, elle et non pas lui, à l’occasion… Sa Résistante et Constante Majesté Royal a réaffirmé que la présidentielle était fondée sur "un lien direct entre une personne et le peuple français". Exit le PS ! Celle donc qui énonce des menaces de 35 heures de travail dans les établissements dans le dos de ses amis enseignants, ose déclarer la bouche en cœur : "Je ne suis pas pour les petits arrangements avant le vote, dans le dos des électeurs", expliquant qu'"entre les deux tours la majorité présidentielle se construira avec tous ceux qui viendront autour d'(elle)". "C'est la logique de l'élection présidentielle", a-t-elle insisté. Il leur faudra la solliciter C’est sa logique respectueuse : bien qu’elle serait celle qui aurait besoin de ralliements, ce sont les battus –les précaires de la présidentielle, ces femmes (et hommes) battus des élections- qui devraient la prier ! Nous imaginons le lien qui pourrait se tisser…On comprend aisément que les noeuds du PS soient des obstacles à ses liens...

Sa Sereine Majesté Royal –un instant plus tôt pleurnicharde– a néanmoins indiqué ensuite "attendre sereinement le vote du premier tour et attendre avec impatience la confrontation entre les deux tours pour que, cette fois-ci, les Français ne soient pas privés d'un véritable choix politique".

Quant à François Bayrou, a-t-elle dit, sans le casser, et avec tout le respect de ses adversaires dont elle est capable –y compris ceux qui sont prêts à se soumettre à ses pieds : "j'observe qu'il n'a pas de programme et qu'il n'a pas d'équipe" et "fait des appels d'offres". "Il tente de débaucher un certain nombre de socialistes sans succès", a-t-elle susurré dans un grand sourire.

Dans le registre du respect, celle qui préconise la ‘république du respect’ s’acharne et humilie Fanfan le Béarnais pour qui l’Elysée vaut bien une messe: "Comment se fait-il qu'un homme politique ait assez peu de convictions, soit assez faiblement structuré qu'il puisse avouer aux électeurs qu'il ne défendra pas les mêmes idées et le même programme selon qu'il sera face au candidat de droite ou face au candidat de gauche" au second tour, a-t-elle ironisé.

Samedi elle avait déclaré qu'elle se battait –avec les femmes qui ne la sentent pas bien comme une des leurs– "pour être qualifiée pour le second tour, pour arriver en finale", lors d'une "rencontre avec les Outremers" à laquelle ont participé pendant plusieurs heures quelques centaines de militants convoqués, membres encartés d'associations subventionnées, élus socialistes, dans le gymnase Jean Jaurès à Paris (XIXe). C’est dans cet arrondissement qu’on s’oppose à la loi sur les sans papiers et où quelques activistes du réseau ESF se sont couchés devant les voitures de police et … des caméras !

"Je veux rassembler toute la gauche au premier tour parce que si je rassemble toute la gauche les Français auront droit à un vrai choix pour le second tour", a-t-elle déclaré. Un choix de gauche radicale qui s'imposerait à tous les Français…

Celle que les propos disqualifie persiste et signe : "Je me bats pour être qualifiée pour le second tour, pour arriver en finale", a-t-elle ajouté. "J'entends bien les conseils prodigués ici et là. Je les entends, je les écoute, je les respecte", a-t-elle dit, une allusion probable aux déclarations de Michel Rocard (ex-PSU) appelant à une "alliance" ou une 'combinazione' avec le candidat de l'UDF avant le premier tour. Ca fait beaucoup de « je », pour quelqu’un qui ne pense qu’aux autres !

Pour ceux qui n’ont pas déjà entendu, la candidate et la presse répètent pour eux.

"Mais ma responsabilité, c'est de rassembler le plus grand nombre possible de Français dès le premier tour car c'est du score du premier tour que dépendra la dynamique de victoire pour le second tour, voilà la vérité !", a-t-elle insisté, relayée par les agences de presse. "A travers vous, je m'adresse à des centaines de milliers de nos compatriotes dans l'outre-mer. Ils ont en effet une responsabilité particulière: certains vont voter avant l'Hexagone, le 21 avril", a-t-elle souligné. "Je me bats pour la victoire car je pense que la France mérite mieux que ce qu'elle a, pour que la loi du plus juste remplace la loi du plus fort", a encore expliqué la candidate socialiste.

Et la France mérite bien mieux que « JE », Sa Cynique Majesté Royal : elle ne peut offrir que ce qu’elle a, alors…

Notre ‘désir d’avenir’, c’est sans elle.

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