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lundi 11 juin 2007

Le MoDem plafonne à 7,6%.

Le bug du MoDem
Le MoDem a échoué à traduire aux élections législatives la percée de François Bayrou
à la présidentielle (18,57%). Son électorat avait pourtant été encouragé par des sondages favorables, à hauteur de 8%, voire de 10%. Malgré sa volonté d’occuper le terrain avec 535 candidats -recrutés à la va-vite- pour 577 circonscriptions, le parti créé le 10 mai pourrait n'obtenir au maximum que quatre sièges dans la nouvelle assemblée, selon les projections. Loin des 20 députés nécessaires pour créer un groupe.

Le leader, François Bayrou, est en ballottage favorable dans la deuxième circonscription des Pyrénées-Atlantiques.

Rares sont ceux qui peuvent par ailleurs espérer retrouver une place à l’Assemblée Nationale. Parmi eux,

Jean Lassalle, le député des Pyrénées-Atlantiques, est qualifié pour le second tour mais il est arrivé derrière le candidat UMP.

En Seine-Saint-Denis, le sortant (à droite) Jean-Christophe Lagarde, investi par le MoDem, mais qui a fait campagne en candidat libre, est en ballottage très favorable.
En revanche, les autres sont sacrifiés.

Ont été éliminés dès le premier tour
Madame de Sarnez
, la directrice de campagne appartient à la cavalerie lourde de Bayrou, mais l’élue du 14°e arrondissement est battue. Née 1951 à Paris, député européen depuis 1999, elle était entrée en politique pour soutenir la candidature de Valéry Giscard d'Estaing à l’élection présidentielle de 1974.

Gilles Artigues (Loire) né en 1965 à St-Etienne où il est adjoint au maire, il est battu dans la 1re circonscription de la Loire.

Anne-Marie Comparini (Rhône) arrive 3° avec seulement 17,37% contre 40,18% à l’UMP Michel Havard et 23,52% à Thierry Braillard (PRG). Née en 1947, elle fut présidente du Conseil régional de Rhône-Alpes de 1999 à 2004. Elue députée le 16 juin 2002, pour la 12° législature (2002-2007, dans la 1ère circonscription du Rhône pour le MoDem, elle est battue à la législative de 2007 .

Azouz Begag (14,74%), qui voulait être "le premier député issue de l'immigration élu à l'Assemblée nationale", a raté son pari dimanche. Dans la troisième circonscription de Lyon, il n'aura finalement pas réussi à jouer les trouble-fête au sein du traditionnel duel droite-gauche incarné par deux professeurs de médecine réputés, le député UMP sortant Jean-Michel Dubernard (40,66%) et son challenger socialiste le professeur Jean-Louis Touraine (27,87%), adjoint au maire de Lyon. Avec 14,7% des suffrages, l'ancien ministre de la Promotion de l'égalité des chances du gouvernement de Villepin est arrivé en troisième position sans avoir la possibilité de se maintenir. Il a appelé à "voter pour un médecin qui ne s'appelle pas Dubernard". N’est-il pas drôle !

Après l'annonce des résultats, François Bayrou a estimé que, si l'avance de l'UMP confirmait le premier tour à l'Assemblée nationale après le second tour des législatives, "cela crée un déséquilibre dans la représentation de l'Assemblée nationale, un déséquilibre terriblement marqué. Et ce déséquilibre, un jour ou l'autre, la France le regrettera".
Bayrou n’a pas une haute opinion des électeurs et n’a pas envisagé qu’il sait ce qu’il fait et le fait démocratiquement. Les Français veulent voir appliquer le programme du candidat Sarkozy pour lequel ils ont voté.
On sait que Bayrou réclame plus de proportionnelle et souhaite donc le retour du FN à l’Assemblée Nationale, mais aussi les trotskistes.

Face à l'UMP, qui a "des devoirs de réaliser les objectifs qu'elle s'est elle-même fixée", les membres du MoDem seront "constructifs", a promis François Bayrou, "pour "soutenir ce qui va dans le bon sens et pour dire les yeux dans les yeux ce qui ne va pas."

Pour le second tour, officiellement, le MoDem examinera "au cas pour cas" la situation avant d'envisager des désistements.

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