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jeudi 6 septembre 2007

Hollande veut faire payer cher la transparence

Le patron du PS réclame encore des sous !

Le premier secrétaire du Parti Socialiste, François Hollande, a décidé de s’attaquer au magazine « Choc », qui a publié des photos de vacances de Flamby 1er avec la compagne qu’il tenait cachée depuis bien avant le début de la campagne présidentielle.

François Hollande avait déjà fait appel à la justice contre le magazine « Closer », mais n’avait pas obtenu l’interdiction de parution du magazine. Il n'avait pas réclamé de dommages et intérêts. Seule sa compagne, la journaliste de Paris Match, Valérie Trierweiler, avait obtenu 15 000 euros en dédommagement du préjudice supposé.

Le magazine « Choc » a aussi publié des photos de François Hollande avec la même jeune femme. La justice rendra son verdict vendredi. François Hollande a tenu à préciser que l’argent irait directement dans les caisses d’une association d’aide aux chômeurs. Cette fois François Hollande réclame 100 000 euros de dommages et intérêts par l’intermédiaire de M° Bérès.

On notera que l’avocat de l’ex-concubin de Sa Majesté Royal n’est plus M° Mignard, l’ami du couple et le parrain de plusieurs de leurs enfants. C’est M° Pervenche Berès (photo), députée européenne (groupe du Parti des Socialistes Européens) et présidente de la commission affaires économique et monétaire du Parlement européen, qui représente Hollande dans cette affaire. Est-ce à dire que l’ami intime a fait le choix de la battue de la présidentielle ! Encore un dommage collatéral…

Les indemnités seront reversées au Mouvement national des chômeurs et précaires (MNPC), a précisé l'avocat Bérès. Comment le tribunal refuserait-t-il de condamner l’hebdomadaire, puisque dommages et intérêts serviront à une bonne cause ?

Ce choix de l’encore Premier secrétaire du PS soulève tout de même un problème que le tribunal de Nanterre devra toutefois prendre en compte, puisque des photos prises sur une plage publique deviennent un enjeu politique : le MNPC est généralement associé à des organisations très sulfureuses marquées à l’extrême gauche : APEIS (voir le libellé de PaSiDupes), AC ! ou ATTAC, dont les fondateurs –entre autres– sont les journalistes engagés –dans le respect de la déontologie professionnellle, peut-être– Ignacio Ramonet, Daniel Mermet, Bernard Langlois, Philippe Val et les personnes morales parmi lesquelles on compte des syndicats tels FSU, CFDT des transports et des banques, UGICT et Fédération des finances CGT, SUD-PTT, Syndicat unifié des impôts (SUI), Confédération paysanne, Syndicat de la magistrature (SM) ; des associations (Droits devant !!) ; des publications ("Charlie Hebdo", "Politis",…).

Lors d’une manif de chômeurs à Paris le 13 janvier 1998 , avec Arlette LAGUILLER (LO) et Christophe AGUITTON (AC !), Robert CREMIEUX (MNPC) déclarait: "Nous manifestons contre le patronat", ce qui n’est pas la même chose que de manifester en faveur des chômeurs !…

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