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samedi 6 octobre 2007

Les Verts licencient

Le personnel est confronté à des problèmes financiers
Les Verts ne participent pas à la lutte contre le chômage; ils y contribuent.
Ils ont décidé de réduire d'environ un tiers le nombre de permanents à leur secrétariat national pour faire face à une chute de leurs revenus à la suite des résultats électoraux en baisse.
Les Voynet et Mamère ne communiquent pas!... Mireille Ferri, en charge du dossier au sein de la direction, indique que les résultats électoraux des Verts ont créé "un déséquilibre fort", avec en outre "des tensions sur la trésorerie" dues à la décision du gouvernement de ne pas effectuer les remboursements légaux avant la mi-2008. La politique impérialiste du PS en campagne présidentielle n’aurait rien à voir dans la déconfiture -allégée en sucres- des Verts. Leur gestion financière serait en outre en cause que Les Verts nous le diraient … Que de non-dit !
Pour faire face à cette situation, les écolos radicaux ont décidé de réduire plusieurs postes de dépenses, au tout premier chef les salaires. Sur les 18,5 salariés du siège, la direction devrait en conserver au maximum 13,5. Les patrons vont-ils réduire leur train e vie ?
Selon Mireille Ferri, il s'agirait dans le même temps de mener "une politique de recettes plus offensive", avec notamment une campagne de dons (l’impôt et éventuellement une augmentation des reversements des élus -qui n'est encore qu'"en discussion".
Les salariés ont lancé un "appel à tous les adhérents des Verts" où ils demandent une "expertise financière indépendante" sur l'état du parti. Ils suggèrent aussi que l'effort financier soit "équitablement partagé", avec par exemple une baisse des indemnités des membres du collège exécutif, une réduction de leur nombre et du nombre des membres du conseil national -ce qui n'est possible qu'après le prochain congrès, dit Mireille Ferri- et la location d'une partie des locaux du siège. Les camarades du PCF étudient la même question pour son propre compte.
"Le patron qui entend aujourd'hui nous licencier n'est pas un ordinaire capitaliste sans scrupule, ce sont les Verts", rappellent –non sans humour– les salariés, qui s'étonnent que la direction découvre "avec effarement les conséquences financières (...) d'éléments pourtant parfaitement prévisibles".
"Quand Michelin, Renault ou quelque autre entreprise licencient, les Verts s'en émeuvent et reprochent aux patrons licencieurs leurs fautes de gestion. Comment peuvent-ils aujourd'hui s'en exonérer et faire porter l'essentiel du chapeau de la débâcle financière à leurs salariés ?", se demandent-ils.
On rit jaune chez les Verts.

1 commentaire:

  1. Un "Vert", cela n'a pas d'idée sinon celle relative à de nouvelles taxations, nouvelles règlementation.
    N'ayant "rien inventé", rien d'esprit agricole du moins, au fond d'eux même, ils se sentent comme parasite, condamnant la richesse technologie. Le tout premier champ de blé étant déjà une sacré nique à l'écologie, labour massivement destructeur de niches écologiques.
    L'idée du parasite moderne qui ne peut voter qu'à gauche est de Pierre Lance, présentée dans ce post :
    Les français ne méritent pas leur niveau de vie

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