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dimanche 7 octobre 2007

Violences urbaines à St-Dizier: appel à témoins

Contre l’omerta: que les langues se délient !
Au lendemain des violences du Vert-Bois à Saint-Dizier (Haute-Marne), le calme était revenu vendredi dans le quartier sensible commises par 30 à 40 jeunes cagoulés contre la police et les pompiers. Le préfet de Haute-Marne, le procureur de la République de Chaumont et le maire de Saint-Dizier ont appelé dans l'après-midi les témoins potentiels à venir déposer pour identifier les auteurs des graves incidents.
Ces derniers ont fait en effet deux blessés légers, un policier souffrant "de coupures dues aux éclats de verre" et un pompier "frappé sur un bras avec une barre de fer", a précisé le directeur de cabinet du préfet de Haute-Marne, Guillaume Audebaud. Par ailleurs, "16 véhicules ont été brûlés et 19 autres dégradés à coup de battes de base-ball ou de barres à mine". Les cartables sont lourds : on finit toujours par savoir pourquoi… N’hésitez pas à alerter les professeurs ou le chef d’établissement lorsque les fournitures scolaires demandées ne laissent pas assez de place au transport des battes de baseball et des barres à mine dans les cartables.
"Les 30 à 40 jeunes ont agi très vite et il fallait en premier lieu protéger personnes et biens", a précisé le directeur de cabinet du préfet.
Michèle Alliot-Marie, la ministre de l’Intérieur, a jugé "important de mettre tout le monde autour d'une table pour que chacun exprime son point de vue. La sécurité, ça n'est pas la responsabilité d'un seul. La responsabilité, c'est une chaîne qui englobe tout le monde", a-t-elle dit, citant l'éducation, les municipalités, les associations, la police, les pompiers et la justice.
Selon les autorités, il semble que le petit groupe de fauteurs de troubles est en partie identifié, bien que beaucoup portaient des cagoules et étaient habillés uniformément de noir. Une mode fort pratique : les caméras de surveillance n’y peuvent rien. Le noir leur va si bien. Quant aux capuches, c’est pour les jeunes à santé délicate… L'Association des Familles de France nous avait prévenus: l'Allocation de rentrée scolaire ne suffit pas pour habiller nos jeunes casseurs défavorisés qui salissent beaucoup, selon leurs mères... (pour 2 enfants, 27 066 €)
Aucune interpellation n'avait encore eu lieu vendredi soir. En effet, les enquêteurs exploitent toujours les cassettes de vidéosurveillance, les témoignages et les indices matériels qui ont pu être laissés, pour confirmer ces identités.
Dans ce quartier sujet à des vagues de violences urbaines, la tension était perceptible depuis plusieurs jours. L'expédition punitive de jeudi soir aurait été préméditée et préparée pour venger l'un des leurs emprisonné pour avoir, il y a quelques jours, … frappé un policier ! La violence est 'sporadique' dans ce quartier, qui compte à lui seul 12.000 habitants et pourtant réhabilité.
Témoigner est une occasion de lutter contre la loi, celle du silence. C'est le défi citoyen à la violence. Mais la loi du silence, c’est tellement romantique. « On n’est pas des balances, nous, bouffon ! »
C’est pourtant un devoir civique. Qu’on ne pratique pas à RESF et qu’on n’enseigne pas dans l’Education nationale de la FSU qui, apolitique, à la différence des fédérations de la Fonction publique, appelle à la grève le 18 octobre, comme la CGT !…

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