POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

mardi 20 novembre 2007

Blocage des facs: un abus de pouvoir!

Les facs sont noyautées; la liberté d'expression est bafouée.
Halte à l'intox!
Le cercle vicieux de la tromperie se resserre.
La tyrannie a investi les facs.

Nous sommes désinformés; les étudiants sont trompés et malmenés. La presse et l'internet coalisés nous disent, d'une part que la 'coordination' nationale étudiante, qui mène le blocage des facs, est composée de représentants élus par les AG, mais elles ne nous disent pas d'autre part ce qu'est une AG (ci-dessus dans la bourgeoise Aix-en-Provence). Les Assemblées Générales d'étudiants ne sont pas libres. Elles sont aux mains d'extrémistes eux-mêmes encadrés, rompus à la lutte psychologique et politique. Ils en interdisent l'accès aux étudiants qui veulent étudier et qui ne peuvent donc participer aux votes.
Les médias ne nous disent donc pas que cette coordination est autoproclamée et qu'en fait elle coordonne les étudiants, qu'elle est minoritaire et par conséquent non représentative. On ne nous dit pas non plus que la cause étudiante n'est pas ce qui les intéresse. Mais ils se révèlent. Ils ont appelé les étudiants et lycéens à se joindre au mouvement des travailleurs qui en est au 7° jour, espérant une jonction des salariés de la RATP, d'EDF, de GDF, avec les fonctionnaires- dont les enseignants - et jeunes, lycéens compris.

"Condamner les blocages d'universités" Hier soir, le président de l'UNEF, Bruno Julliard, a demandé à la ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse qu'"elle s'engage à ouvrir des discussions sérieuses, des vraies négociations". Il a pourtant participé en juillet aux négociations sur la loi LRU, à laquelle il a souscrit en la signantDans le même temps, il assurait, qui veut encore l'entendre, de son souhait d'"une issue à la situation actuelle", et observait que "dans d'autres secteurs où il y a des crises, le gouvernement fait tout pour mettre les gens autour d'une table". Et lui, Julliard, ne fait-il pas tout pour les empêcher, en envoyant des étudiants dans la rue, avec les risques que cela comporte? S'il veut retourner à la table des négociations 'en état de force', il prend le risque d'être affaibli par sa duplicité et des violences de rue. De quoi logiquement démobiliser les jeunes qu'il pousse aux manifestations. Double-jeu socialiste, manipulation des étudiants...

En réaction, l'entourage de la ministre a souligné que la "concertation" sur la loi avait "déjà eu lieu, avec tous les syndicats étudiants dont l'Unef". Il fallait le rappeler aux pompiers pyromanes. La ministre a en outre "appelé à nouveau tous les syndicats à condamner les blocages d'universités, contraires à l'intérêt des étudiants".

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