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lundi 12 novembre 2007

Des étudiants de Nanterre provoquent la police

L’effervescence militante a mené à des incidents
Les facs ne sont pas la propriété des étudiants, pas plus que les établissements du secondaire, où le personnel est exposé à des coups de couteaux par des intrus, comme le proviseur-adjoint de Pablo Neruda dans le 9.3, qui a été poignardé, sans que son métier soit considéré comme simplement pénible ! Les cheminots, qui brandissent leur pénibilité, se font-ils couramment percer ?
Cela rappelé, l’euphorie qui gagne les amateurs de désordre peut conduire à des échauffourées comme celles ont mis aux prises, lundi à Nanterre, des étudiants contestant la loi Pécresse (LRU) et les forces de l'ordre sur le campus de l'université.
En début de matinée, des forces de police et des gendarmes mobiles sont entrés sur le campus et se sont installés devant un bâtiment, alors qu'une assemblée générale des étudiants était prévue à 11H00. Sachant que les pro-LRU sont menacés et refoulés des AG, la présence des forces de l’ordre est une garantie de sécurité et de démocratie.
Après un face-à-face tendu, quelques dizaines d'étudiants sur les quelque 200 étudiants ont provoqué les forces de l'ordre en brandissant des livres à leur nez et en exerçant ensuite une poussée sur les boucliers de ces derniers. Ils ont réagi au moyen de gaz lacrymogène.
La présidente de l'Unef à Nanterre, Vanessa Favaro, a dénoncé l'intrusion de la police! "Ce n'est pas la solution à adopter", a-t-elle affirmé.
Comme si elle était présidente de l’université.

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