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jeudi 6 décembre 2007

Pour Royal, Bayrou a manqué le virage

Le virage de l'Histoire... qu'elle incarne!
Marie-sEGOlène Royal a estimé mercredi que François Bayrou était passé "à côté d'un tournant historique dans la mutation de la politique française" en refusant de s'allier avec elle entre les deux tours de la présidentielle et de devenir son Premier ministre si elle était élue.
Sur RTL, l'ex-candidate socialiste à la présidentielle a déclaré: "Cette proposition-là, elle n'était pas improvisée comme je l'ai lu ici ou là. Ce rendez-vous était prévu, je l'avais proposé à François Bayrou qui l'avait accepté". Aucune improvisation chez Sa Cynique susnommée!
Ce rendez-vous "avait lieu chez lui, il était tard parce que je sortais d'une réunion publique, et au dernier moment il a changé d'avis. Il a changé d'idée voilà tout, je pense que c'est dommage, il est passé à côté, je pense, d'un tournant historique dans la mutation de la politique française", a-t-elle regretté. "Il était tard parce que je sortais d'une réunion publique", raconte Sa Cynique Majesté Royal. L'excuse de la 'réunion publique' est savoureux pour expliquer que sa démarche avait lieu entre chien et loup, dans la pénombre moite du printemps 2007.
La rouée a fait valoir qu'en dehors de l'opposition à Nicolas Sarkozy, elle partageait avec le président du MoDem "des valeurs positives, par exemple l'impartialité de l'Etat, la nécessité de gérer et de traiter la question de la dette publique". "Mettre en avant les valeurs humaines avant les valeurs financières c'est quelque chose qui nous rapprochait François Bayrou et moi", a-t-elle insisté.

Selon la présidente de la région Poitou-Charente, "converger avec d'autres responsables politiques avec lesquels on a un certain nombre de points communs c'est le sens même d'un vrai élargissement politique et de la construction d'une majorité". Les 'valeurs financières' et ses 'convergences politiques' prêtent à sourire. Car ses préoccupations de l'heure étaient bassement comptables. Elle allait tout platement demander l'aumône des voix centristes pour équilibrer ses comptes électoraux.
Elle a rappelé qu'elle avait aussi sollicité pendant la campagne le leader altermondialiste José Bové pour "une mission" sur le développement durable. Estimant qu'elle avait "peut-être un regard visionnaire sur l'évolution de la politique française", elle a jugé que "certains dirigeants socialistes sont en retard par rapport à ce que veulent et ce que pensent une majorité de Français".
'Historique', 'visionnaire', et des hallucinations, aussi!

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