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jeudi 31 janvier 2008

Meirieu gagnerait à être ignoré, n'était sa responsabilité dans les dérives de l'EN

Un gourou de la gauche, pour le malheur de générations de profs et d'enfants
Philippe Meirieu est né le 29 novembre 1949 à Alès dans le Gard. Après un baccalauréat littéraire, il a fait des études de philosophie et de Lettres à Paris, qui ne lui ont permis d'obtenir qu'un CAP d'instituteur pour enseigner dans le premier degré. Il a bientôt atteint son seuil d'incompétence, mais son faire-savoir étant supérieur à ses savoirs, la politique a compensé et fait le reste. Il a donc changé de grades, devenant successivement professeur de français en collège et de philosophie en terminale. Personne ne prétend que c'est sur concours: CAPES ou agrégation? Promotion au mérite ou piston politique? Si l'orthographe est la science des ânes, les diplômes sont tout aussi inutiles.

On lui confia néanmoins des responsabilités pédagogiques et administratives. Tout au long de celles-ci, il conserva toujours des charges d'enseignement auprès d'élèves et d'étudiants. A 34 ans, il soutint une thèse d'Etat-ès-Lettres et Sciences humaines, entre amis, et fut catapulté professeur des universités en sciences de l'éducation. Sciences de l'Education! Une nouvelle spécialité, responsable du formatage des esprits au laxisme et aux théories fumeuses qui sévissent encore dans les IUFM.
Parmi ses engagements militants et professionnels, il fut responsable pédagogique d'un collège expérimental de 1976 à 1986, rédacteur en chef des Cahiers pédagogiques de 1980 -à l'ouverture de l'ère Mitterrand- à 1986, (dé)formateur d'enseignants et directeur de l'Institut des sciences et pratiques d'éducation et de formation (ISPEF) de l'université Lumière-Lyon 2.
Après le vote de la loi d'orientation de 1989, impulsée par … Lionel Jospin, il participa à la création des Instituts universitaires de formation des maîtres (nous lui devons donc les désastreux IUFM), et à celle du Conseil national des programmes qui dérégula l'ensemble du système éducatif, avec le soutien complice du SNES (FSU). Il présida, à la demande du jospiniste Claude Allègre, le Comité d'organisation de la consultation et du colloque ! " Quels savoirs enseigner dans les lycées ?", en 1997-1998, à la suite desquels fut mise en place une réforme des lycées qui n'aura pas résisté 10 ans aux réalités du terrain… Sauve qui peut !

Meirieu est passé partout. Le furet est passé par ici, il repassera par là. Ainsi, il dirigea l'Institut national de recherche pédagogique (INRP) de juin 1998 à mai 2000, s'efforçant d'associer, dans une même dynamique, innovation et recherche. Les savoirs fondamentaux -lecture, écriture, calcul- ont ainsi été sacrifiés au ludique et à l'interactif. Une trouvaille destructrice entre toutes est aussi le racoleur: "Il faut placer 'l'apprenant' au centre du système éducatif". Ce qui vous donne une idée du langage nouveau. Une aberration dont la presse assura le succès. Bilan: le prof se tait, l'élève débite ses inepties. Et la classe et le prof écoutent l'élève-roi. Celui qui sait ne transmet plus rien… Le prof est invité à surnoter l'apprenant: à valoriser l'élève. Plus de notation négative ni d'appréciations sincères et claires. Place au pédagogiquement -ou psychologiquement- correct. L'ignorance est érigée en critère d'évaluation sociale et de justification à la 'remédiation', et les crédits qui vont avec. Faut-il que l'école soit bien malade! Les projets éducatifs ont masqué un vide sidéral, à la satisfaction des témoins.
Il a terminé, en 2006, son mandat de directeur de l'IUFM de l'Académie de Lyon et repris ses activités de professeur à l'université Lumière-Lyon 2. Il est aussi responsable pédagogique de la chaîne de télévision pour l'éducation Cap Canal. Si vous ne connaissez pas, vous ne perdez rien. Il dirige la collection " Pédagogies " chez ESF éditeur. A éviter.

Le milieu enseignant sinistré a bien mérité sa retraite. Il peut reprendre espoir?

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