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mardi 10 juin 2008

Education : encore une grève rien que pour le plaisir

Le ministère de l'Education fait état de 4,49% de grévistes
Selon le SNES-FSU, pourtant majoritaire, qui appelait à la mobilisation ce 17 juin, près d'un enseignant sur cinq aurait été en grève dans le cadre de la journée d'action des fonctionnaires contre les réductions d'effectifs et le projet de loi sur la mobilité. Cela ferait 20% !
Par chance pour ses élèves -s'il en a...- Aschiéri n'est pas prof de maths, ni de sciences économiques (actuellement la filière ES n'aurait pas besoin de cet exemple malheureux): c'est un rêveur, un lettreux qui fait la contre pub de la section L...
"En dépit des spécificités liées à la période (établissements centre d'examen, arrêt des cours dans la majorité des lycées, conseil de classe), et à la tenue des examens
(les épreuves écrites du bac n'ont pas commencé !) , près d'un enseignant sur cinq, notamment en collège, a fait grève", prétendent… les organisateurs.
Son décompte objectif inclut les absents, les détachés, les profs sans élèves, les profs admis à l’infirmerie, en état de choc, pour cause de crachats ou d’insultes et de coups de couteaux.


Sérieusement maintenant, le taux réél de participation à la grève dans la Fonction publique atteint 4,49% dans l'Education à la mi-journée, selon les chiffres diffusés par le ministère de l'Education.
Les enseignants des collèges sont les plus mobilisés, bien que non concernés par la réforme du lycée : le taux de participation y a atteint 8,82%, selon ce décompte (ce qui n'a rien à voir avec les 20% rêvés par la FSU, décidemment coupée de la réalité).
Dans le primaire, 4,3% des professeurs ont cessé le travail, 1,14% des enseignants dans les lycées professionnels, malgré la réforme du bac pro que la presse dit contestée dans ce milieu, et 2,55% dans les lycées d'enseignement général.

Ils s'étaient mis à trois syndicats de fonctionnaires - FSU, CGT et Sud/Solidaires - pour appeller à une journée de mobilisation nationale contre les suppressions de postes et le projet de loi sur la mobilité dans la fonction publique. Ils représentent environ 40% des effectifs. Ni le SGEN-CFDT, ni le SNALC ne s'était associé à cette mascarade.

Bon, alors finies les randos urbaines et maintenant au travail, sur les apprentissages fondamentaux ?


Ne rêvons pas !


Maintenant, "le Snes appelle à réussir la journée interprofessionnelle du 17 juin (retraites et temps de travail) et de faire des 16 et 26 juin, respectivement, jours du premier écrit du baccalauréat et des épreuves du brevet, des journées d'expression des personnels et d'interpellation du gouvernement", poursuit le texte.


Morale laïque à l'école:
Menaces, malveillance et harcèlement ?

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