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jeudi 19 juin 2008

Journée d’action du 17 juin : cortège funèbre sans les amis de la famille

Le PS moribond est-il encore connecté à la réalité syndicale ?
L’amère Royal a disparu ! La candidate battue a-t-elle rabattu son caquet ? Notez bien que camarades ne se sont pas montrés non plus, mais est-ce une excuse? Comment la fête pourrait-elle être belle si ses vedettes la boudent et l'hôte Thibault se fait un tour de reins?...

Les responsables socialistes brillaient par leur absence dans le cortège syndical parisien par cette belle journée du mardi 17 juin, pour la défense des 35 heures, en dépit d'un appel du PS à participer "massivement" aux manifestations.... La réduction du temps de travail ne les concerne donc plus ?

Comme d'habitude, seule la gauche du parti, avec ses stars de la politique, s'était déplacée pour la petite journée d'action intersyndicale (CGT, CFDT, FSU -derrière- et Sud-Solidaires, bien que non représentatif).
Seuls face à la "désertion" des socialistes, ils étaient fort dépités et marquaient leur différence et leur ancrage frontalier. Pour l'eurodéputé Benoît Hamon (ci-contre) - comme le député des Landes, Henri Emmanuelli, ou le sénateur de l'Essonne Jean-Luc Mélenchon , il s'agissait pourtant de défendre "la réforme la plus emblématique de la gauche". Alors, le reste...
Celle-ci était d'autant plus visible que, leur secrétaire nationale Marie-George Buffet en tête, les communistes étaient au côté du mouvement social, arborant le badge de leur parti. Il faut dire que si le PCF ne représente pas grand-chose au plan électoral, il anime encore la CGT et ses états satellites…
En queue de cortège, une quarantaine de militants du MJS, l'organisation de jeunesse du PS, ont fait ce qu'ils ont pu pour sauver l'honneur des grands frères socialistes, comme deux des adjoints au maire de Paris, Bruno Julliard, ex-président de l'UNEF, et Pascal Cherki, proches de Riton Emmanuelli.

Le Bureau national du PS avait récemment appelé à participer "massivement" aux manifestations, mais ils parlent plus qu’ils n’agissent, comme chacun sait. La veille, un porte-parole avait laissé croire à la venue de parlementaires, sans écarter une courte apparition du premier secrétaire François Hollande. Victime d’une probable lombalgie…

Morosité ambiante
Simplet Simpliste, Benoît Hamon ne voyait là qu'"hypocrisie". Pour Jean-Luc Mélenchon, la direction du PS considère les manifestants comme "des pions sur un échiquier". En somme, leurs états d’âmes intérieurs sont un déchirement. Un de plus à l’approche annoncée de la rénovation.


Au groupe socialiste à l'Assemblée nationale, on s’expliquait ! Il avait encore un « sentiment », qu’il est "très rare" que des parlementaires se joignent aux cortèges syndicaux ! Cette pudeur n'avait pas été de mise, cependant, au printemps 2006, au plus fort des manifestations anti-CPE, en présence des people de la socialie, Hollande et Delanoë, entre autres. Sa Cynique Majesté Royal, il est vrai, en 'républicaine respectueuse', ne se mêle guère à la plèbe…
Ils vont s'ouvrir les veines
"On abandonne les gens. On mérite notre sort, parfois [sic !]. Il est temps que ça change au PS!", morigéna Benoît Hamon, critiquant "ces socialistes qui occupent les médias pour parler d'eux", sans désigner Désirdavenir Royal. Ce rassembleur poursuivit avec … ses (mauvais) sentiments ! "Je suis heureux que les salariés se mobilisent mais je ne peux m'empêcher d'avoir une pointe de tristesse", sermonna encore l'ex-collaborateur de Martine Aubry des années 1997-2000.
De passage à Paris mardi, la Ch'tite Aubry, la "dame des 35 heures", n'était plus là non
plus mercredi.

Venu "recharger les batteries", J.-Luc Mélenchon (ci-contre) disait en avoir "marre". "Les gens [les militants le Désirdavenir Royal, sans doute...] ont l'impression que le PS n'est pas là[s'avoue-t-il négligeable?]. Et c'est à moi que les manifestants demandent des comptes!", soupirait l'ancien ministre, mal dans sa peau, appelant les partis de gauche "à donner un coup de main beaucoup plus fort au mouvement social".
Riri Emmanuelli
(à gauche) souhaitait "qu'à l'Assemblée nationale, on mène un combat exemplaire contre cette régression totale" que représente selon lui la fixation de la durée du travail entreprise par entreprise. "Si le PS échoue à mobiliser toutes ses forces, je crains des lendemains difficiles pour lui", prédisait ce grognard du mitterrandisme, comme avant déjà et encore après Mitterrand, sous Jospin: c’est génétique ?

L’état suicidaire du PS ne me dit rien qui vaille…

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