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jeudi 5 juin 2008

L’amère Royal : agir, c’est critiquer

Sa Cynique Majesté Royal casse les réformes du gouvernement
PaSiDupes avait annoncé une prise de parole vengeresse l'amère Royal: c’est fait !
La baisse du chômage aurait pu réjouir celle dont la cote de confiance plafonne : elle n’est pas à l’abri du chômage… Mais les réussites du gouvernement ne retiennent pas son attention!
Désirdavenir Royal a bien évidemment dénoncé ce qu’elle appelle –globalement et grossièrement- le "ratage généralisé" des réformes lancées par la droite. C’est sa méthode à chaque fois que des taux et sondages sortent qui démontrent l’efficacité du gouvernement.
Dans ses attaques en règle, elle cible tout particulièrement le nouvel assouplissement des 35 heures. Selon elle, le gouvernement serait coupable –excusez-la du peu– de "trahison de la parole syndicale" pour des raisons idéologiques.
Sur l'école, en spécialiste, Nicolas Sarkozy multiplie les ..."annonces intempestives", lorsqu'il ouvre le débat. C'est l'avis objectif de l'ancienne candidate socialiste malencontreuse à la présidentielle: elle l'a confié à une presse avide de polémique stérile, lors d'un briefing à son QG parisien, qui reste bien distinct du PS de la Rue de Solférino, comme si elle était encore en campagne. Comment peut-on être à la fois candidate au poste de premier secrétaire et méprisante de la rue de Solférino?
Portant des jugements à l’emporte-pièce sur des en-cours, et donc sans attendre les effets, elle décharge sa bile. Sa pudeur naturelle ne l'a pas tempérée.
"Ce à quoi on est en train d'assister aujourd'hui, c'est un ratage généralisé des réformes qui sont en cours. Il y a une accumulation des initiatives (...) comme si finalement ce qu'on cherchait c'est: plus on ouvre de fronts, plus on ouvre de conflits, plus on avance dans la déréglementation du pays", a estimé à priori la p’tite présidente de Poitou-Charentes. Ses craintes de déréglementation signent son conservatisme et souligne le caractère progressiste de la politique gouvernementale de modernisation du pays.
Pour la Charentaise parachutée qui n'est jamais parvenue à se faire élire maire , l'avant-projet de loi sur la démocratie sociale qui va plus loin sur les 35 heures que la "position commune" signée entre des syndicats et le patronat début avril est un "coup porté" au dialogue social en France. Serait-elle aussi candidate à un poste de premier secrétaire d’une centrale syndicale ?
"Les responsables syndicaux ont pris leurs risques, ce n'est pas évident de faire le premier pas" (sauf pour une candidate prête à tout, sous les fenêtres de Bayrou...) mais ils ont été "piétinés" par le ministre du Travail Xavier Bertrand, a estimé l’amère « piétinée » de 3 points par le suffrage populaire. Elle piétine d'ailleurs toujours devant la grille de la rue de Solférino...
S'épanchant encore sur le thème de ses sentiments personnels et impressions de spectatrice, elle a considéré que « cela décourage d'adhérer à un syndicat et rend compliquée toute réforme à venir avec les syndicats "dans un pays où on sait que ce n'est pas facile de faire des compromis sociaux". Le dialogue social consiste donc toujours pour elle à imposer son point de vue, à confier le pouvoir aux syndicats et à soumettre le gouvernement.
Sur le fond, "la question arithmétique des 35 heures est une question idéologique", a jugé la théoricienne socialiste. On ne doit jamais "isoler" les questions sur la durée du temps de travail de la "nature du dialogue social dans les entreprises". Ce qui reste à démontrer !
Elle n'a pas davantage répondu précisément à une question sur sa position personnelle sur la réduction du temps de travail - l'une des réformes emblématiques de la "gauche plurielle" à la fin des années 90, voulue par la Ch’tite Aubry, sa rivale au poste de Premier secrétaire du PS. Pendant la campagne présidentielle, Désirdavenir Royal avait pourtant ouvertement critiqué les conséquences négatives des 35 heures pour une partie des salariés.
Deux jours après le discours de Nicolas Sarkozy sur la réforme du lycée, l'ancienne sous ministre (déléguée) de l'Education scolaire (moins de trois ans, du 4 juin 1997 au 27 mars 2000) auprès du ministre de l'Éducation nationale Claude Allègre, a péremptoirement estimé que le chef de l'Etat était resté "très flou", tout en l’étant nettement plus : "un lycée plus souple, qu'est-ce que ça veut dire?" - et, plus globalement, n'avait pas "donné de sens aux réformes éducatives". Lire en diagonale les synthèses de ses collaborateurs ne remplace pas une écoute ou une lecture personnelle, attentive et … complète.

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