POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

dimanche 1 juin 2008

PS : l’amère Royal ne veut voir qu’une seule tête

Le PS rénové en caserne ?
Sa Cynique Majesté Royal reproduit le modèle du père honni. L’autoritarisme de son propre colonel de père avait suscité la révolte de la fille. Le PS se mutinera-t-il contre les crises d’autorité de leur adjudant de quartier pourtant envoyée au gnouf par les Français à la présidentielle ?

«Lorsque le parti aura décidé sa ligne politique, il faudra s’y tenir»
Qui dicte cette règle ? Celle Celle qui porta les espoirs de la gauche, mais reste toujours aussi instable et incohérente. Celle-là même qui avait tenu le PS à distance pendant sa campagne, mais qui avait dû s’en rapprocher dans la perspective de son échec annoncé. Sans aucune légitimité, elle continue pourtant à régimenter le PS.

« Vous me ferez dix jours ! »
Si elle prenait la tête du Parti socialiste, Désirdavenir Royal l’assure, elle y mettrait de l’ordre. L’ordre « juste », comme il se doit. Cette fois prétendante au poste de premier secrétaire du PS, la candidate éternelle menace en effet de sanctions ceux qui se comportent «mal» en «dénigrant» leur parti.
Une allusion à Jean-Christophe Cambadélis qui avait parlé de «pétaudière» au lendemain de l’annonce par de sa candidature à la tête du PS. Et une attaque en creux –et en bosses- contre François Hollande, actuel premier secrétaire, qui en prend pour son grade…Le « débat participatif », c’est donc çà ?


Un tribunal du peuple socialiste ?
Quelle est la norme ? «Est-il normal que ceux qui insultent leur parti puissent rester candidats au nom de ce parti?», demandait mercredi28 mai, dans un entretien à VSD l’ancienne battue à la présidentielle. Partisane de la dictature du prolétariat, c’est au nom des militants, que la stalinienne prend la parole : «Les militants ne tolèrent pas que des élus portent atteinte à la dignité du parti», juge-t-elle, décidant qu’il faut «instaurer un système de droits et de devoirs». «Et ce système, si j’étais désignée, je le mettrais en place, menace-t-elle, proposant qu'on puisse perdre son investiture si «l’on se comporte mal en dénigrant son parti ou en injuriant d’autres socialistes».


Le futur ex-premier secrétaire se sent-il dénigré et insulté ?
Réponse amusée et ironique de François Hollande, sur France Inter: «Je dis à mon prochain successeur que, s’il devait sanctionner tous ceux qui a un moment ont pu dire des bêtises, j’espère qu’il en restera encore à la direction du parti socialiste». Espère-t-il donc que Miss Boulettes soit privée de son investiture pour ses exploits de campagne présidentielle ?
Compte-t-elle dès à présent s’appliquer à elle-même la sanction qu’elle promet aux autres, pour avoir insinué que l’actuel « tôlier » de la « pétaudière » est un incapable ?
Un Comité Central rue de Solférino?
Pour Sa Cynique Majesté Royal, il faut non seulement des sanctions, mais aussi le respect des décisions du parti. «Seul doit nous animer le débat d’idées. Mais, lorsque le parti aura décidé sa ligne politique, il faudra s’y tenir», affirme celle qui avait pourtant décidé, lors de la campagne présidentielle, de s’écarter du projet socialiste… approuvé à 85% par les militants.

L’essentiel n'est-il pas que les militants se sentent respectés ?…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):