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lundi 23 juin 2008

PS : Lang plaque l’amère Royal pour la Ch’tite Aubry

D’Jack change de trottoir aussi
Royal fait le vide autour d'elle
Les rats quittent le navire. Bertrand Delanoë, le maire de Paris,
qui comme Ergolhaine a le vent en poupe avant le départ de la course, souhaite un accord avec Aubry et Hollande. Les éléphants restent en revanche évasifs sur leur soutien à la socialiste battue à la Présidentielle.


Jack Lang cabriole pour Martine Aubry
Dans la course que se livrent différents chefs de files du PS pour le poste de premier secrétaire, l'ancien ministre socialiste de Mitterrand a annoncé dimanche soir son soutien à la contribution de la maire de Lille (que l'on distingue ci-contre, sous une épaisse couche de fond de teint) , "une femme de convictions profondément ancrée à gauche". Implicitement, s’il ne peut pas retirer à Désirdavenir qu’elle est une femme, il semble bien lui contester d’être "une femme de convictions profondément ancrée à gauche".
"Je soutiendrai la contribution de Martine Aubry en ma double qualité (sic !) de militant du Pas-de-Calais et de personnalité nationale", a pompeusement déclaré le député de Boulogne-sur-Mer, invité du Grand Rendez-vous Europe-1/TV5Monde/Le Parisien/Aujourd'hui en France. Est-il favorable au vote plural, cette variante du suffrage censitaire et du suffrage capacitaire qui accorde le droit de voter plusieurs fois à une même élection, en raison de critères de propriété, d'imposition, de scolarisation ou de statut social et, ici, de génie? ….
Agressive, la star du Festival des Vieilles Charrues d’un autre belliciste, le maire de Carhaix,Christian Troadec (lien) , Jack Lang insinue, sans citer de noms: "Et ça tranche avec les Edgar Faure et les Guy Mollet au petit pied qui, parfois même à l'intérieur du Parti socialiste, ont infligé depuis trop d'années les préoccupations tactiques, tacticiennes, politiciennes sur les questions de fond", mais en excluant de cette définition le maire de Paris, Bertrand Delanoë, autre candidat potentiel au poste de premier secrétaire du PS lors du congrès du mois de novembre à Reims. Sa Cynique Majesté Royal n’est donc pas épargnée par ses non-dits : l’ex-couple Ségollande serait même visé dans ses deux variantes.
Pour l'ancien ministre de la Culture et de l'Education nationale, ses petits poings fermés, "la contribution que présentera Martine Aubry est une contribution solide, sérieuse, audacieuse", "une contribution de portée nationale" (voire Charentaise) qui proposera "un autre modèle de développement".

L’ancien bouffon Royal entend tourner la page.
"Il est temps que l'on rappelle que la gauche, le PS, c'est un autre modèle d'émancipation de l'individu et d'innovation de la société", a-t-il dit. "Et je me retrouve avec elle (Martine Aubry), autour d'elle, sur les valeurs qui sont les valeurs anciennes et toujours actuelles de la gauche." Il ressort donc un discours ancien et actuel, en 2006…
Jack Lang voit en Martine Aubry une femme qui "n'a jamais tergiversé".

Bon, mais l’autre, alors, ‘juste et cohérente’, c’est quoi, tout à coup ? Et l’ancien porte parole de l’autre en question continue de cirer les escarpins de la Ch’tite, tout en se faisant reluire… Elle "a parfois pris, et moi aussi avec elle [oui, c’est bon !], des positions momentanément minoritaires sur la culture, sur l'immigration, sur l'Europe et sur le reste". C’est le reste le meilleur… Change de position, va, D’Jack…

Mais le député PS se réserve le droit à un ultime changement de position.
Il reconnaît que "c'est encore trop tôt pour se mouiller pour une candidate plutôt que l’autre " au poste de premier secrétaire du PS. "Nous verrons le moment venu -qui n'est pas venu ( du Hollande dans la forme !), ce sera en septembre ou en octobre- comment nous pouvons construire une majorité d'action au sein du Parti socialiste", a-t-il louvoyé.
Concernant le projet de révision constitutionnelle, qui est issu des réflexions de la Commission Balladur, dont Jack Lang était le vice-président, ce dernier a prévenu que, sans améliorations, il voterait …contre le texte. "En l'état, (...) il ne peut pas être accepté. Nous allons nous battre à l'Assemblée nationale pour l'améliorer, c'est la fonction d'une deuxième lecture", a-t-il précisé, réaffirmant son ancrage socialiste.
Parmi les dispositions à prendre en compte, le député socialiste a cité la comptabilisation du temps de parole du président de la République ou encore le mode de désignation des sénateurs.
Pour être adopté, le projet de révision constitutionnelle doit obtenir la majorité des 3/5es des parlementaires réunis en Congrès à Versailles, lors d'une séance envisagée pour le 21 juillet, et donc le soutien ou la neutralité d'une partie des élus socialistes.

Selon un proverbe berrichon, changement d’herbage réjouit les veaux’

1 commentaire:

  1. "c'est encore trop tôt pour se mouiller pour une candidate plutôt que l’autre"
    "Nous verrons le moment venu -qui n'est pas venu"
    ---------------------

    Ha!
    autrement dit: "j'attends de voir qui l'emporte pour déclarer mon éternel soutien depuis toujours-- à l'une: je t'ai toujours adorée, c'était une ruse; à l'autre: il n'y a que toi dans ma vie politique; et au troisième: tu as toujours été le meilleur, et même moi je n'aurais jamais pu être un aussi bon Maire de Paris".



    "la comptabilisation du temps de parole du président de la République"

    Il ne suffit pas à la Gauche de monopoliser les media, qu'elle contrôle tous, il faut encore qu'elle cherche par tous les moyens à empêcher le Président et le Gouvernement de s'exprimer.

    Bien sûr, si un candidat socialiste était élu Président, un tel texte serait aussitôt modifié, arguant que le Président est celui de tous les Français, donc sonc temps de parole n'a pas être comptabilisé avec celui du PS.

    Il leur serait inutile de faire passer une loi pour emp^cher l'opposition, alors de Droite, de s'exprimer, puisque leurs media empêche déjà la Droite de s'exprimer, même lorsqu'elle est au Gouvernement.

    Sans qu'elle soit au pouvoir, nous subissons déjà quotidiennement la dictature de la Gauche.

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