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jeudi 5 juin 2008

PS : Moscovici prêt à tromper les militants sur le « libéralisme socialiste »

Avouer être "libéral" risque "de désorienter notre électorat" !


Le PS tient son rénovateur…
Un renouveau juste et vrai ?


Pierre Moscovici, député PS du Doubs, affirme, jeudi dans Libération, que les socialistes ne doivent pas s'avouer "libéraux", car cela risque "de désorienter (leur) électorat".

La querelle sur le libéralisme, ouverte par Bertrand Delanoë et
Sa Cynique Majesté Royal, est relancée par l'élu strauss-kahnien partisan du mensonge : il soutient que "les socialistes doivent démontrer au pays qu'ils sont le parti qui garantit le mieux l'égalité réelle".Et çà ne semble pas aller de soi...
L’hypocrisie consiste à avancer masqué, car il ajoute froidement : "Mais, nous ne saurions le faire en nous affirmant libéraux, au risque de désorienter notre électorat et d'offrir des arguments à ceux qui sont toujours prompts à décrire en nous les sociaux traîtres". Ne pas prêter le flanc à la critique résume toute la méthode de Moscovici.




Le Blairisme, connaît pas ?
Une portion du PS en est restée à une certaine image déformée du thatchérisme, exploitée jusqu'à la corde. Attaché aux étiquettes et aux définitions traditionnelles plus qu’aux réalités actuelles, le député du Doubs, qui aspire à succéder à François Hollande à la tête du PS, rappelle que le libéralisme a, "dans le vocabulaire politique français, un acception bien précise" du fait que "les libéraux français prônent une vision thatchérienne de l'économie". L’optique est celle d’une opposition bloquée sur de vieux discours destinés à rassurés les conservateurs de gauche et de les tromper sur la marchandise : le nouvel arrivage doit rester conditionné comme au siècle dernier. L’emballage ne sert qu’à vendre mieux un produit idéologiquement modifié, à l’insu du consommateur socialiste.

Moscovici s’attache plus au discours qu’à la réalité
Un point commun avec Sa Cynique Majesté Royal. Selon lui, Victor Hugo, Emile Zola et Eugène Sue rendent plus que jamais compte du monde dans lequel nous vivons. "Tous ceux qui attendent une société moins dure, qui espèrent une amélioration de leurs conditions de vie, se détourneraient de nous si, dans nos discours et nos débats, le libéralisme venait à prendre le pas sur la justice sociale et sur l'égalité".
Les baisera-t-elle tous ?

Moscovici considère qu’avancer à reculons, c’est encore avancer.
"Si le congrès de Reims (celui du PS, en novembre) devait se résumer au choix entre un libéralisme aux contours imprécis et un socialisme dont le contenu serait fixé à l'issue d'une consultations participative, nous n'aurions pas beaucoup avancé dans la conception de l'alternative politique qu'une opposition digne de ce nom se doit d'offrir au pays", ajoute l'ex-ministre des Affaires européennes.

Il se démarque ainsi tant de Bébert Delanoë que de Désirdavenir Royal.
Selon Moscovici, "tout pousse à voir", dans la réaction très critique de cette dernière à la prise de position du maire de Paris ("je suis socialiste et libéral"), "une simple posture", compte-tenu des positions précédentes de la p’tite présidente du Poitou-Charentes.
Chacun sa posture : celle du psychologue social Moscovici est-elle plus loyale ?
Bon sang saurait-il mentir?
Pierre (né en 1957) est le fils de la psychanalyste Marie Bromberg-Moscovici et de Serge Moscovici qui est né en 1925 en Roumanie.
Serge Moscovici subit le pogrom de Bucarest en janvier 1941. Il fut mis au “travail obligatoire” jusqu’au 23 août 1944, à l'entrée de l’armée soviétique en Roumanie.
En 1950, il obtint une “bourse de réfugié” pour poursuivre ses études à la Sorbonne. En 1961, il soutint une thèse de psychologie sociale sur la représentation sociale de la psychanalyse. Il est directeur du Laboratoire Européen de Psychologie Sociale à la Maison des Sciences de l’Homme à Paris.
A 83 ans, çà fait combien d'annuités?...

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