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samedi 7 juin 2008

Union sacrée française en soutien au Liban

Opposants en France, les partis républicains accompagnent le Président français au Liban
L’opposition a répondu favorablement à l’invitation du Président de tous les Français de participer à une délégation nationale au Liban. La gauche républicaine adopte une attitude enfin positive, mais à l’étranger.
Outre François Fillon, font partie de la délégation française le chef de la diplomatie Bernard Kouchner, le ministre de la Défense Hervé Morin, les dirigeants de l'UMP Patrick Devedjian, Jean-François Copé et Jean-Pierre Raffarin, mais aussi le Premier secréraire du PS, François Hollande, la communiste Marie-George Buffet, le président du MoDem François Bayrou, Jean-Michel Baylet pour le Parti radical de gauche et Cécile Duflot, pour
les Verts.

Nicolas Sarkozy, François Fillon et les dirigeants des principaux partis représentés au Parlement français sont arrivés samedi matin à Beyrouth pour apporter le soutien de la France au nouveau président libanais, Michel Souleïmane.
"C'est exceptionnel et je crois même que cela ne s'est jamais fait avant", explique-t-il dans une interview publiée par les quotidiens libanais L'Orient-Le Jour, Annahar et Assafir.
"Le message, il est clair : la solidarité de la France envers le peuple libanais, l'attachement de notre pays à l'indépendance et à la souveraineté du Liban, ce n'est pas une affaire de partis, ce n'est pas une affaire de personnes, c'est l'affaire de la nation française tout entière", ajoute-t-il.
La délégation a été accueillie à son arrivée à l'aéroport de Beyrouth par le Président Michel Souleïmane, puis le convoi a pris la direction du palais présidentiel de Baabda.

Après un entretien entre les deux chefs d'Etat, la délégation française devait se joindre à eux pour déjeuner avec les représentants des 14 partis participant au dialogue interlibanais, dont le mouvement chiite Hezbollah, principal force d'opposition soutenue par la Syrie et l'Iran.
"Là aussi, le message est très clair", déclare le président français à L'Orient-Le Jour, Annahar et Assafir : "La France est l'amie de tous les Libanais, sans distinction."

Aucun ‘couac’ n’est possible

Miss Boulettes n’est pas du voyage et les risques s’en trouvent réduits…
Il reste que Nicolas Sarkozy devait initialement aller voir les soldats français de la Finul à At-Tiri, au Sud-Liban. Mais l'Elysée a annoncé vendredi l'annulation de cette étape, pour souligner le caractère "exclusivement politique" à sa visite. C'est donc Hervé Morin qui ira à At-Tiri et lira un message aux soldats français. La France est le deuxième pays contributeur en troupes de la Finul, avec 1.600 soldats et 13 chars Leclerc.
Vendredi le président français a expliqué, lors d'une conférence de presse à Athènes : "Je me consacrerai pour ma part aux entretiens avec le président libanais nouvellement élu, avec le Premier ministre libanais nouvellement nommé (Fouad Siniora) et avec l'ensemble des responsables politiques". La diplomatie a ses exigences. "J'ai pensé que la signification était plus forte si je m'en tenais à la visite à Beyrouth aux autorités libanaises."
Il a précisé qu'il verrait aussi "un certain nombre de responsables de la Finul" à Beyrouth et aurait l'occasion de revenir au Liban rendre une visite aux militaires français.

Nicolas Sarkozy est le premier chef d'Etat non arabe à aller au Liban après l'élection du général Souleïmane le 25 mai.
Un voyage jugé "politiquement à risque"
par un spécialiste du Proche-Orient. "Il y a des risques de dérapage", a déclaré ce spécialiste sous couvert de l'anonymat : "Plus que dans toute autre région, c'est un endroit où chaque mot ou absence de mot compte. Il suffit de peu de choses pour mettre le feu aux poudres."
La Syrie, soupçonnée d'avoir bloqué des mois durant l'élection du président libanais, sera vraisemblablement très à l'écoute des déclarations de Nicolas Sarkozy, qui s'est efforcé de déminer le terrain dans son interview aux journaux libanais.
"Aujourd'hui, une nouvelle page est peut-être en train de s'ouvrir dans les relations entre la France et la Syrie", dit le chef de l'Etat, qui a repris contact avec le président syrien Bachar al Assad après l'élection de Michel Souleïmane.
"Mon souhait, mon espoir est que Damas contribue positivement à faire en sorte que (le Liban) redevienne ce qu'il n'aurait jamais dû cesser d'être : un pays ouvert et prospère, uni dans la diversité, sûr et stable, souverain et indépendant", conclut-il.
"Tout le monde devrait trouver intérêt à la stabilisation du Liban."

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