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lundi 13 octobre 2008

Eurogroupe : le PS juge insuffisantes les mesures historiques de crise

Le "plan concerté" européen laisse le PS français dubitatif
Les autres socialistes européens sont-ils aussi négatifs ?
Le PS a une nouvelle fois manifesté son exception socialiste européenne. Alors qu'ils ne sont pas même sûrs de pouvoir mettre face à face 5 courants en congrès à Reims, ils minimisent la concertation européenne à 20.
Le "plan concerté" européen programmé par le sommet de l'Eurogroupe à Paris quoique qualifié "d'événement historique" par l’UMP, n’a pas l’heur de satisfaire le PS, qui estime qu’il apporte des réponses "nécessaires mais pas suffisantes" à la crise financière.


Non sans suffisance, Dray a communiqué son sentiment personnel
Sans qu’on sache exactement de quel courant du PS éclaté il est le porte-parole, le député de l'Essonne a apporté, à sa façon, sa contribution positive et solidaire, dans un communiqué. "La réunion du G-20 hier, comme celle de l'Eurogroupe aujourd'hui, n'ont pas apporté les éléments qui auraient permis de ramener la confiance face à l'ampleur de la crise", a tenu à faire savoir cet européen convaincu pour aider à la résolution de la crise.
"Aucune garantie des crédits n'a été proposée pour les entreprises ou les particuliers", a encore estimé Juju Dray qui n’a d’autre solution à proposer que les vieilles recettes éculées du passé.
"La question d'un grand plan de relance, adossé à un emprunt ou à des grands travaux, ne semble pas avoir été abordée: elle est pourtant plus que jamais d'actualité", a-t-il également déploré.

Est-ce en l'espérant et pour s'en réjouir? Le député (app-PCF) de Seine-Saint-Denis Jean-Pierre Brard a de son côté jugé que "l'Eurogroupe s'enlise dans la crise". Mais, comme Juju, il connaît les grands classiques des livres d’économie.
"On est à mille lieues d'un impulsion déterminée pour refonder le système financier international dans le cadre d'un nouveau Bretton Woods. La réunion de l'Eurogroupe a veillé à protéger les dogmes libéraux et à consolider un système qui a failli, sans prendre de mesures contre les prédateurs, ni remettre en cause la spéculation", a regretté le doctrinaire.
Rien n'a changé au PCF, depuis Bretton Woods, signé en juillet 1944: ces accords reconnaissaient la prééminence économique des USA et instituaient le Gold Exchange Standard, faisant du dollar une monnaie de réserve ! Ce que Brard ignore en outre, c'est que ces accords provoquèrent de nombreuses crises liées au déclin économique américain.

Une bourde qu'aurait pu commettre Sa Cynique Majesté Royale, qui, sans les avouer, connaît ses lacunes: elle évite de remuer trop les lèvres sur le sujet et s'en tient sagement à des 'généralitudes'.
Quant à Fanfan Bayrou, en période de crise financière internationale, préfère se consacrer à Tapie...

L’UMP salue "un grand succès diplomatique"
Les 15 pays de la zone euro se sont mis d'accord dimanche sur un plan, avec une garantie des prêts interbancaires et un recours possible à une recapitalisation des banques.

Le secrétaire général de l'UMP, Patrick Devedjian, a déclaré que "le plan concerté qui va être mis en place dés demain dans toute l'Europe est un événement historique (...) C'est le résultat exceptionnel du travail opiniâtre de Nicolas Sarkozy, qui n'a cessé depuis le début de réunir chaque jour les moyens d'atteindre ce résultat".
"Il appartient aux Etats d'engager le rétablissement d'une confiance indispensable mise en péril aux Etats-Unis par les excès d'une dérégulation débridée", a-t-il ajouté dans un communiqué.
Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP, a approuvé la concertation européenne. "La réunion qui vient de se tenir à l'Elysée marque une nouvelle fois la réactivité de la France et de l'Europe qui montrent leur volonté de rétablir au plus vite la confiance", a-t-il souligné.
"L'Europe tant décriée encore dans un passé récent pour son incapacité à apporter des réponses fortes et unitaires vient de démontrer de façon éclatante qu'une page venait de se tourner avec la crise. L'Europe relève la tête ! Le plan européen est une arme efficace pour le retour de la confiance", a-t-il expliqué.


Mais, ce matin entre 7h15 et 7h30 sur une radio, un journaliste a admis, du bout des lèvres, que les états européens avaient « accordé leurs violons ». A la véritéle journaliste a déclaré, positif, que les états européens ont « ENFIN accordé leurs violons » ! C’était France Info…

2 commentaires:

  1. Cette mesure exceptionelle, résultat de l'action du Président Sarkozy, est si inutile que toutes les Bourses ont aussitôt enregistré de très fortes hausses.

    Il faut être un fanatique de Gauche pour nier l'évidence des faits.

    Je ne me souviens pas du titre de l'article, mais je sais que PasSiDupes avait une vidéo de Ségolène Royal expliquant deux fois à des journalists plus que médusés que l'argent apparaîtrait miraculeusement si elle était élue-- pas en ces termes, bien sûr, mais c'était exactement le sens: elle nétait incapable de dire d'où proviendrait la manne financière déclenchée par l'unique fait de son élection (qui aurait eu selon elle une portée planétaire!).

    Heureusement que la France a fait le bon choix l'an dernier!

    Malheureusement, les battus s'en prennent chaque jour au pays par haine pure, pour lui faire payer leur défaire.

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  2. En première page du site de CNN ce soir:
    [i]"U.S. Treasury Secretary Henry Paulson says golden parachute payments will be banned and the salary deals of bankers 'clawed back' as part of the government's $250 billion bailout of the financial sector. U.S. President George W. Bush followed Europe's lead, announcing the plan to help stabilize the financial system."[/i]
    Autrement dit...
    Le Secrétaire d'Etat aux Finances Henry Paulson a déclaré que les parachutes dorés seront interdirts dans le cadre du plan de secours.

    Ceci était une proposition du candidat Nicolas Sarkozy, qu'il a entrepris de mettre en oeuvre ces derniers jours avec ses homologues européens, et que les Etats-Unis vont maintenant appliquer.

    Lionel Jospin, Martine Aubry, Dominique Strauss-Kahn, Laurent Fabius, ne l'ont pas fait durant leurs années au pouvoir-- n'en ont même pas parlé.
    Grâce au Président Sarkozy, cette mesure va bientôt être une réalité, en France, en Europe et aux Etats-Unis: un dirigeant d'entreprise ne pourra plus être richement récompensé d'avoir mal fait son travail.

    A écouter la Gauche, le Président ne ferait que des cadeaux "aux riches": en est-ce un?
    Non: leur absence d'action en la matière en était un.

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