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lundi 20 octobre 2008

Fluctuat ET mergitur: 9% de hausses d'impôts à Paris

Paris-plage a un coût: malgré la crise, Delanoë assume…
Les municipales passées, le maire de Paris, Bertrand Delanoë, candidat à la tête du PS, a confirmé une hausse des impôts locaux parisiens de 9% en 2009, malgré le contexte de crise financière, de stagnation de la croissance et de recul du pouvoir d'achat.
Cette hausse des taux, après sept ans de stabilité, et non pas de baisse, doit compenser en partie seulement la baisse des droits de mutation sur les transactions immobilières encaissés par la ville: c'est Bébert de Paris qui le dit. La démagogie du maire a un coût, mais pour les Parisiens.
Pour Bertrand Delanoë, qui avait annoncé qu'il augmenterait les impôts pendant la campagne des municipales en mars dernier, mais sans la chiffrer, la ville avait anticipé la crise en inscrivant à son budget des mesures de solidarité. La vignette Delanoë pour les vieux les personnes âgées ?

Comme le nuage de Tchernobyl a épargné la France
Paris sera épargnée
, alors que l’opposition promet que la crise aura de graves conséquences sur le budget du pays.
"La crise n'a pas de conséquences sur le budget de la ville", a-t-il assuré lors d'un déjeuner à l'Hôtel de ville après la réunion du conseil de Paris où l'opposition a dénoncé le poids grandissant des prélèvements sur les Parisiens.
"Il y a deux manières de répondre à la crise: faire une déclaration tous les matins ou faire de la solidarité, des mesures pour permettre aux gens de s'en sortir", a-t-il assuré citant notamment l'aide au paiement des loyers, le soutien au PME ou a mise en place du micro-crédit.

Il vaut mieux être propriétaire en Tunisie, comme Delanoë
Bébert Delanoë est logé par la ville de Paris, mais, pour les autres, il ne fera pas bon être propriétaire à Paris : il fallait investir ailleurs.
Bertrand Delanoë et son adjoint aux Finances, Bernard Gaudillère, ont toutefois reconnu que cette hausse d'impôts ne suffirait pas en 2009 pour financer les investissements prévus. Grosse hausse d’impôts qui ne permettra pas une avancée de la solidarité : les défavorisés sont prévenus ; qu’ils s’organisent !
"Un peu plus de taxe foncière, ce n'est pas dramatique (...) J'assume, y compris en période de crise, que ceux qui en ont les moyens doivent apporter leur contribution", a-t-il insisté. Pourvu que ceux qui ne les ont pas en voient la couleur… Sinon, qu’ils prévoient que le responsable sera le gouvernement !

Delanoë fait des économies?
En plus des économies sur le train de vie de la municipalité [et encore, Delanoë n’est pas président de l’UE…] , notamment le regroupement de directions éparpillées ou le gel des emplois de la ville [pas de suppressions, rien qu’un petit gel : de la gelée rose blanche, quoi ], les cessions d'actifs vont se poursuivre [grande braderie de Lille de Paris] et il y aura une "hausse très modérée de l'emprunt" [donc de la dette], a expliqué Bernard Gaudillère. Tout cela aurait été annoncé pendant la campagne municipale, mais il fallait savoir lire entre les lignes budgétaires. Gaudillère va jusqu’à se féliciter [si, si !] que, dans le contexte actuel de crise du crédit, 70% de la dette de Paris soit à taux fixe. Bien qu'elle ne doive pas frapper Paris, la crise va tout expliquer des malheurs à venir des Parisiens.
La crise économique n’a pas encore vraiment dit son premier mot, mais les Parisiens doivent s’estimer heureux : la dette s’élèvera à 2,1 milliards d'euros, actuellement, "exactement au niveau de 1998". Dix ans et on recommence : si c’est pour ne pas obtenir mieux que des autres, pourquoi voter socialiste ?

Paris jouit d’un micro-climat économique
Alors que le PS et sa presse militante nous plongent sans délai dans la crise et que, selon eux, le gouvernement ne fait rien de bon pour nous en protéger, "la ville de Paris n'est pas au moment où je vous parle menacée par la crise (...) Elle n'est engagée dans aucun des montages exotiques qui vont engager certaines collectivités locales dans des catastrophes financières", a assuré le candidat à la prise du PS.

Son discours à géométrie variable s’adapte à la conjoncture.
Judicieusement, le maire de Paris refuse les questions liées au Parti socialiste Mais à l'approche du congrès de Reims, mi-novembre, il a pourtant distribué les mauvais points à ses adversaires internes et riposté aux attaques de la droite parisienne. Son budget déficitaire le placerait-il en ‘pole position’ des donneurs de leçons?
Opportuniste, il doit distinguer libéralisme politique et libéralisme économique. "Je suis contre cette philosophie politique démagogique de ceux qui disent 'pas d'impôts'. Ce qui arrive même aux socialistes, y compris quand ils sont au pouvoir", a-t-il lancé à l'adresse de Laurent Fabius, qui, alors ministre de l'Economie, s'était prononcé contre une hausse des prélèvements.
L'aile gauche du PS accuse les ténors de n'avoir pas vu venir la crise et de retoucher leurs programmes en urgence? "Je me marre: tout le monde dit 'investissement' en ce moment mais nous, il y a sept ans qu'on le fait". Si les investissements de la Ville de Paris ne sont pas assez productifs pour éviter endettement et déficit, les ténors en question aussi se marrent !

Delanoë, cumulard
A l'UMP de Paris qui estime, par ailleurs, impossible qu'il reste maire de la capitale s'il devient premier secrétaire, Bertrand Delanoë a affirmé être "beaucoup plus présent" que ses deux prédécesseurs, Jacques Chirac et Jean Tiberi et "beaucoup plus présent que pendant la première mandature". C’est à voir. Mais il est sûrement plus présent que Sa Cynique Majesté Royal dans sa région, mais alors ça ne prouve rien.

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