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jeudi 15 janvier 2009

Jack Lang connaît-il Sud-rail pour porter des jugements si peu éclairés ?

Le service minimum est contourné, mais Lang bondit un peu vite aux conclusions

Jack Lang est pathétique

Selon Jack Lang, la paralysie de la gare Saint-Lazare par un mouvement social montre que la loi sur le service minimum, "inutilement provocatrice", "ne marche pas".
Mais, peu éclairée, cette brillante analyse aurait nécessité une réflexion moins superficielle.

Lorsqu’ensuite, le septuagénaire réagit par réflexe en suggérant d’"établir un réel dialogue social" en France, l'ancien ministre socialiste montre qu’il est bien peu au fait de la réalité syndicale de son temps. Croyant être justifié à tirer des conclusions à l’ancienne, il a exprimé des sentiments personnels fort peu étayés. Une nouvelle loi sur le service minimum serait "une imbécillité", a-t-il donc jugé, de même que le service minimum à l'école est "une rigolade". Ce qu'il ignore et qu'il n'a pas intégré dans ses schémas mentaux obsolètes, c'est que la FSU n'est tout de même pas encore Sud !

Il devrait s’informer, car sa méconnaissance du terrain éclate à chacun de ses commentaires : "c'est typiquement la politique dans son aspect le pire : on fait croire aux Français, à l'usager, que l'on va réussir par une loi à leur assurer un service minimum les jours de grève, et ça ne marche pas". Que Jack Lang ne se fait-il mettre au parfum par le camarade Jean-Marc Ayrault qui, lui, sait d’où vient le mal et dénonce les agissements de Sud-rail, car il a eu affaire à Rail-Collectivités Territoriales à Nantes. (Lire PaSiDupes)

Car ce syndicat qui recrute parmi les jeunes agents de la SNCF impose sa loi à la gare Saint Lazare de Paris, fort de ses exceptionnels 33% de représentativité du personnel. Jack Lang qui croit soutenir la CGT par ses déclarations décalées, fait le jeu du syndicat Sud qui réduit la centrale au silence.

Dialogue social vs. affrontement

"Il n'y a qu'une bonne loi, c'est celle par laquelle on réussirait en France à établir un réel dialogue social", a-t-il dit.
Cette déclaration souligne également son ignorance. En effet, le syndicalisme de papa a beaucoup changé, sans que Lang en prenne conscience. Car, Sud-rail qui mène les agents SNCF à la gare Saint Lazare n’en est plus à pratiquer le dialogue social et la négociation syndicale, mais à la contestation et à l’affrontement, sur le terrain desquels la CGT refuse encore de s’avancer.

Lang est irresponsable


Lorsque Jack Lang prend la parole de manière intempestive et déclare que le service minimum est "un échec pour les gens au pouvoir aujourd'hui", il commet une erreur de jugement, se trompe de cible et fait le jeu de Sud-rail.

1 commentaire:

  1. Selon la logique de Mr Lang, les lois contre le meurtre / l'assassinat, à commencer par le Premier Commandement, ne valent rien parce qu'il y a toujours des meurtres/assassinats.

    S'il n'y a pas de service minium, ce n'est pas à cause de la Loi qui l'instaure, mais à cause des Syndicats hors-la-loi, qui imposent leur diktat à la société, en bons produits des dictatures communistes (et al) qu'ils sont.

    La France est l'unique pays au monde constamment touché, paralysé, par des grèves.
    Pourquoi?
    Pas à cause de "la méchante Droite" ou du "dictateur Sarkozy", mais à cause de la dictature des Syndicats de Gauche.

    Négociations?
    Ils refusent.
    Tout ce qu'ils connaissent, c'est la force, l'action violente.

    "Le couteau sous la gorge" ne convient pas ici.
    Les Syndicats français plantent le couteau dans la gorge et le triturent en dictant leurs exigences.
    Si l'on refuse de leur obéir, ils plantent un autre couteau dans le ventre et le tordent dans la plaie en réitérant leurs exigeances, augmentées de nouveaux caprices.
    Ils continuent, couteau par couteau, en torturant de plus en plus, jusqu'à obtenir tout ce qu'ils voulaient et même plus.
    Et ils recommencent peu de temps à près, lorsque leur victime a repris suffisamment de forces pour être de nouveau torturée.

    Dans le cas des transports (SNCF/RATP), les usagers sont torturés ainsi en permanence.
    Tantôt une grève, tantôt un retard; tantôt un blocage, tantôt "un incident technique" ou un "incident voyageur" (dont personne n'a la preuve).
    Et depuis quelque temps, les sabotages se multiplient-- "l'usure", selon le vocable syndical, tire des coups de carabine dans les câbles, lance de la ferraille dans les câbles, détruit les caténaires, et dépose des plaques de béton dans l'espoir de faire dérailler des TGVs et de tuer le maximum d'innocents ("la ravolution dans le sang, Camarade!").

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