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vendredi 27 février 2009

Désirdavenir Royal sur le sofa d’Eric Zemmour

L'avenir incertain d'une parano surestimée

Alors qu'elle "se vautre" dans les sondages, Sa Cynique Majesté Royal s'est étalée sur le sofa d'Eric Zemmour. Il n'a pas eu besoin de la sonder longtemps pour fouiller les circonvolutions d’une psychologie torturée mais limpide.


Dans le Figaro Magazine du 20/02/09, il nous livrait, vite fait, en deux mots, à quoi se résume son malaise. Voici :

C'est la première bonne nouvelle survenue Rue de Solferino depuis des lustres. Elle baisse, elle tombe, elle chute, Ségolène Royal. Sa cote sondagière subit des trous d'air. Or, le (bon) sondage est le fondement même du « système Royal ». Dans sa guerre-éclair de l'hiver 2006 pour obtenir l'investiture du PS à la présidentielle, le sondage fut à Ségolène Royal ce que l'artillerie fut à Bonaparte : l'arme absolue pour détruire les défenses adverses, avant de lancer sur elles la cavalerie. Martine Aubry monte dans les sondages. Mécanique fonctionnelle qui favorise celle qui a les manettes. Pas seulement. L'ancienne candidate du PS paye elle aussi la mauvaise image de son parti. Elle n'a pas tiré les leçons de sa défaite de 2007. Elle plaît mais ne convainc pas. Elle séduit mais ne rassure pas. Elle privilégie l'originalité sur la crédibilité. Son dernier livre amuse, mais on ne retient que sa langue de vipère (si drôle et souvent si juste) sur les dignitaires socialistes. Alors qu'elle avait réussi enfin à fédérer derrière elle une équipe de grande qualité, Peillon, Valls, Gorce, Rebsamen, Boutih, etc., ses rapports s'enveniment avec Peillon, et elle se replie déjà sur ses anciens réseaux Désirs d'avenir, qui ont montré leur manque de savoir-faire politique.
Entre complexes d'infériorité et de supériorité, elle se défie de tous ceux qui pourraient lui faire de l'ombre (Peillon), mais, persuadée de son originalité, elle refuse d'être un Reagan français et le simple porte-voix charismatique de ses conseillers. En pleine bataille de Reims, elle a songé à quitter le parti. Elle recherche l'investiture du PS et la méprise en même temps. Elle n'en a pas les codes et s'en fait gloire. Une des missions dévolues à la nouvelle équipe de la Rue de Solferino est de la décourager. Sera-t-elle candidate contre le candidat du PS en 2012 ?

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