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mercredi 11 mars 2009

Nouvelle Calédonie- l'USTKE, révolutionnaire et indépendantiste

Syndicat révolutionnaire, indépendantiste et ségrégationniste
Fiche politique
Nature : syndicat (? à l'origine), fondé par Louis Kotra Uregei en 1981, lequel est devenu entrepreneur.

Secrétaire général actuel : Gérard Jodar

Sigle : Union syndicale des travailleurs kanaks et des exploités.
La terminologie est clairement connotée.

Slogan : « Usines-Tribus, même combat »

Histoire de l’USTKE
L'Union syndicale des travailleurs kanaks et des exploités est l'une des composantes fondatrices du FLNKS, le grand parti indépendantiste kanak, en 1984.
- 1986: elle devient une confédération syndicale proche de la CGT.
- 1988, après les Accords de Matignon, que l'USTKE a signé, elle est écartée des instances dirigeantes du FLNKS au titre de la séparation du syndicalisme et de la politique, et quitte donc le front indépendantiste en 1989 tout en continuant à le soutenir (et à être soutenu par lui) de manière régulière.
- début des années 2000, l'USTKE s'est rapproché des milieux altermondialistes et notamment de la Confédération paysanne et de José Bové (allié à l’ex-anarchiste Cohn-Bendit aux Européennes 2009).
S'éloignant alors politiquement du FLNKS, ce syndicat décide de se lancer par lui-même dans la politique locale : le syndicat présente des candidats dans les deux circonscriptions de Nouvelle-Calédonie lors des élections législatives de 2007 puis fonde son propre parti, le Parti travailliste de Nouvelle Calédonie, en novembre 2007.
L’ USTKE est particulièrement controversé au sein de l'opinion publique calédonienne qui dénonce :

  • sa concentration anti-démocratique des pouvoirs politique et syndical ;
  • ses actions musclées : à la limite de la légalité, il a de nombreux démêlés avec la justice;
  • sa négligence des intérêts des travailleurs;
  • son harcèlement des entreprises calédoniennes.

    Au total

    L’USTKE est le principal syndicat néo-calédonien et le plus radical.

    Il se situe particulièrement à gauche et a notamment l'appui important de José Bové qui se déplace régulièrement en Nouvelle-Calédonie pour soutenir le syndicat.

    L'USTKE profite de la démocratie libérale et la République tolère un syndicat violent qui cumule des fonctions politiques anti-républicaines.
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