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samedi 2 mai 2009

1er Mai: aide ciblée soumise aux syndicats par le gouvernement en faveur des classes moyennes et aux chômeurs

Piqure de rappel sur les mesures sociales du gouvernement

Quelle est la ritournelle reprise à satiété dans les débats des radios et chaînes de télévision, où, tout à loisir, le front des trois ou quatre porte-parole et militants des gauches accable de contre-vérités démagogiques le kamikaze de la majorité ? 'Rien n'est fait pour les plus exposés de la crise économique internationale'.
PaSiDupes rappelle les propositions que Nicolas Sarkozy a présentées aux partenaires sociaux, mercredi 18 février 2009, et invite l'opposition à mettre ses fiches à jour. Nicolas Sarkozy ouvrait alors le sommet social réunissant les partenaires sociaux.
Voici en synthèse ce que proposait le chef d'Etat, selon l'Elysée.

Les moins fortunés, tu aideras fiscalement

Le président de la République a proposé "la suppression d'une partie de l'impôt sur le revenu pour les personnes assujetties à la première tranche" (revenus fiscaux compris entre 5.850 et 11.670 euros). Elle pourrait prendre la forme de la suppression provisoire d'un seul ou de deux tiers provisionnels restant à payer en 2009. Le gain moyen pour chacun de ces tiers serait de 100 euros par ménage. Nicolas Sarkozy a souhaité connaître "l'avis sur trois points" des syndicats et du patronat : limite-t-on la mesure à un seul tiers provisionnel ou aux deux tiers restant à payer ? Quels sont les ménages bénéficiaires ? Que faire pour les ménages légèrement au dessus de cette tranche ?

Aux chômeurs, tu donneras un coup de pouce

Figure aussi parmi les propositions du président, une "prime exceptionnelle de 400 ou 500 euros" pour les chômeurs "pouvant justifier entre deux et quatre mois de travail", dont le financement serait assuré par l'Etat.

Le chômage partiel, tu indemniseras mieux


Concernant le chômage partiel, le chef de l'Etat a estimé que le gouvernement pourrait "améliorer encore l'indemnisation pour la porter, par exemple, jusqu'à 75% du salaire brut". "Il n'est pas question dans mon esprit de vous demander de renégocier les accords que vous venez de signer. Je crois en revanche que nous pourrions procéder par voie de conventions ad hoc entre l'Etat et les branches ou des entreprises données, comme nous l'avons fait pour l'automobile", a-t-il ajouté.
Sur ce dossier, le chef de l'Etat a demandé aux partenaires sociaux s'ils étaient "prêts à ce qu'une convention Etat-Unedic permette de répartir ce surcoût sur l'entreprise, l'Etat et l'assurance chômage". "Nous pourrions également mobiliser la formation professionnelle pour prévenir l'activité partielle ou l'accompagner", a-t-il suggéré, se déclarant par ailleurs favorable à ce que les salariés en activité partielle puissent "bénéficier d'une modulation de leurs échéances pour le remboursement de leurs emprunts immobiliers".

Un fonds d'investissement social tu créeras

Ce fonds, une proposition de la CFDT, serait doté de 2,5 à 3 milliards d'euros et financé pour moitié par l'Etat.

Des bons d'achat, tu offriras aux utilisateurs des services à la personne


Nicolas Sarkozy a renouvelé aux partenaires sociaux sa proposition d'offrir des "bons d'achat" pour l'aide à domicile, la garde d'enfants, le soutien scolaire ou le ménage, à certaines personnes âgées dépendantes et à certains parents pour la garde d'enfants.
Parmi les bénéficiaires possibles de cette mesure, le chef de l'Etat a notamment cité les "660.000 ménages bénéficiant de l'allocation personnalisée d'autonomie à domicile et qui ont besoin d'aide à la maison".
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Il a également ciblé "les 470.000 bénéficiaires du complément mode de garde gagnant moins de 43.000 euros par an, qui ont besoin d'aide pour faire garder leur enfant", "les 140.000 foyers qui ont un enfant handicapé" ou "les demandeurs d'emploi qui retrouvent du travail et ont besoin de solutions temporaires pour faire garder leurs enfants".

De bonus, tu priveras les patrons licencieurs

Nicolas Sarkozy a souhaité que les dirigeants de sociétés renoncent à leur bonus "lorsque leurs entreprises recourent massivement à du chômage partiel ou décident un licenciement économique d'ampleur".

Du partage des profits, tu discuteras

Le chef de l'Etat avait annoncé confier au directeur général de l'Insee, Jean-Philippe Cotis une mission d'étude "sur le partage de la valeur ajoutée et son évolution, tant pour le secteur privé que pour les entreprises publiques". Sur la base de cette étude, qui sera remise dans les deux mois, "je vous demande donc d'engager entre vous, patronat et syndicats, des discussions sur les thèmes du partage de la valeur et du partage du profit", a dit le chef de l'Etat.

Nicolas Sarkozy présentait ce mercredi-là aux partenaires sociaux des propositions dont le total pourrait représenter un coût de 2,65 milliards d'euros pour l'Etat. "Selon les solutions que nous retiendrons, le coût de ces mesures sera compris entre 850 millions et 1,85 milliard d'euros. Si on ajoute la contribution supplémentaire de l'Etat au fonds d'investissement social (800 millions), le total de mes propositions s'élève pour l'Etat à une somme qui pourrait être comprise entre 1,65 et 2,65 milliards d'euros", a dit le président.


Dans ce dialogue social, le chef de l'Etat a insisté sur la nécessité de l'implication des syndicats et du patronat.
Avec la liberté de faire obstruction, mais les classes moyennes et les chômeurs doivent garder les blocages en mémoire.

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