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vendredi 5 juin 2009

Européennes 2009 : Eva Joly, une juge en politique

Eva Joly ou la justice politique Née en 1943 à Oslo en Norvège, Eva Joly est retraitée de la magistrature et en bonne position sur la liste des écologistes rouges du rassemblement Europe Écologie en Île-de-France, aux côtés de Dany-le-Rouge, Daniel Cohn-Bendit le veule, et Jojo Bové, casseur de McDo et Atilla de champs de maïs.

Ses débuts<br>À 18 ans, Gro Farseth quitte la Norvège avant d'exercer divers métiers non qualifiés : fille au pair, secrétaire chez Eddie Barclay, styliste de mode. En 1967, elle épouse un étudiant en médecine, Pascal Joly, le fils aîné (cousin de l’humoriste Sylvie Joly) de la famille qui l'accueillait au pair, malgré l'opposition de ses futurs beaux-parents... Ils auront deux enfants, Caroline et Julien. Elle devient ensuite conseillère juridique de l'hôpital psychiatrique d'Étampes.

À 38 ans, elle fait son entrée dans la magistrature. En 1981, elle est nommée substitut du procureur de la République à Orléans. En 1989, elle est détachée au Comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI), organisme rattaché au Ministère des finances, qui épaule les entreprises en difficulté dans les zones sinistrées. Elle en devient la première secrétaire générale adjointe à ne pas sortir de l'ENA.

Elle s’illustre dans diverses affaires politico-financières

Nommée en 1990 juge d'instruction au pôle financier au Palais de Justice de Paris, elle instruisit des affaires politico-financières sulfureuses, comme celle de Bernard Tapie, puis hérite du dossier Bidermann, qui conduit via Elf-Gabon à l'affaire Elf, qu'elle instruit avec Laurence Vichnievsky.(source Wikipedia)

Parenthèse Bernard Tapie
En politique, Tapie fut ministre de Mitterrand, député des Bouches-du-Rhône et euro-député, avec sur sa liste, Christiane Taubira, députée de Guyane, candidate en 2002 à l'élection présidentielle, et Noël Mamère, qui quittera ce parti pour les Verts.

Tapie fut aussi tête de liste de la gauche aux élections régionales de 1992 en PACA, dans les Bouches-du-Rhône avec à ses côtés Élisabeth Guigou, tête de liste dans le Vaucluse, Mylène Demongeot, actrice, sur sa propre liste, Daniel Hechter, couturier, tête de liste dans les Alpes-Maritimes, le professeur Léon Schwartzenberg, professeur de cancérologie, tête de liste dans le Var et opposant aux organismes génétiquement modifiés (OGM) ainsi que défenseur des sans-abri et des « sans-papiers » avec DAL et Carole Bouquet (née dans le 16e arrondissement de Paris), bien que Tapie soit propriétaire d'un vaste et luxueux hôtel particulier, rue des Saints-Pères (Paris).


Le 5 juillet 1996, Eva Joly fit incarcérer le patron Loïk Le Floch-Prigent, ancien PDG d'Elf et président en exercice de la SNCF.
Puis elle ouvrit les dossiers de l'
affaire des frégates de Taïwan et de l'affaire Dumas-Deviers-Joncour. Elle condamne le président du Conseil constitutionnel en 2001 qui démissionne. Mais Roland Dumas est relaxé en appel en 2003.
Elle se sera donc attaquée aux dossiers les plus sensibles :
Crédit lyonnais, Elf (dossier repris en main par le juge Van Ruymbeke), Les Ciments français, Isola... Epaulée par son fidèle greffier militaire, Serge, elle tire le fil de la corruption, met en cause les plus puissants et, surtout, alerte l'opinion sur le délabrement de la justice spécialisée dans la délinquance en col blanc. Or, la juge d'instruction qui disait vouloir se consacrer, après la magistrature, à l'administration pénitentiaire, l'enseignement ou l'écriture, annonce son arrivée en Norvège comme conseiller spécial du gouvernement !

Officiellement engagée politiquement

Si Éva Joly était proche du Mouvement démocrate en 2007, avant l’OPA de François Bayrou, elle a rejopint le rassemblement Europe Écologie.
En 2002, elle explique donc son départ en Norvège comme un véritable exil pour se mettre à l'abri : « J'ai quitté la France. Je suis partie parce que je ne voulais laisser à personne les moyens et le temps de se venger. » Le parano Bayrou, dont elle était encore proche, aurait été contaminé.

En 2007, son nom fut choisi par la promotion de l'École nationale de la magistrature (ENM) qui reconnaissait ainsi les préférences politiques des juges et l’engagement politique d’Eva Joly.
Dénonçant toujours la soumission de la magistrature au pouvoir politique, elle a critiqué le projet de Nicolas Sarkozy de dépénaliser le droit des affaires et l'immunité judiciaire durant la durée de son mandat du président de la République.

En mars 2006 : Eva Joly n’avait pas apprécié le film de Claude Chabrol, "L'Ivresse du Pouvoir"…

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