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mardi 28 juillet 2009

Le chômage recule: c'est du trompe-l'oeil ?

Le chômage augmenterait-il que ce serait une réalité !

Ils se sont mis à trois journalistes (Marc Joanny, Jean-Baptiste Vey et Thierry Lévêque) pour démontrer ce qui n'en demande qu'un seul à l'agence R****** en cas de bond du chômage. Est-ce une garantie d'objectivité ?

Au mois de juin en France, le chômage a enregistré un recul aussi inattendu de la presse militante – qu'elle est dénigrante à plein tube. Bien que ce soit la première fois depuis un an -ce que les autres pays européens aimeraient observer en Espagne ou au Royaune-Uni socialistes- la presse engagée ne note aucune raison de positiver.
Elle observe en effet que le chômage continue de progresser si on prend en compte les demandeurs d'emploi exerçant une activité réduite. A les en croire, cette réserve n'était sans doute pas déjà recevable en juillet 2008... Elle n'est donc pas pure malveillance militante.


Ne nous réjouissons pas pour les 18.600 heureux

La presse sociale d'opposition minimise que le nombre de demandeurs d'emploi a diminué de 0,7% au mois de juin par rapport au mois précédant (-18.600 personnes) à 2.524.500. Elle ne trouve aucune motif de satisfaction et souligne à plaisir que le chômage affiche encore une progression de 25,7% sur un an.
Le « repli » constaté au mois de juin intervient après le « net ralentissement de la hausse » constatée au mois de mai. Que le lecteur ne se méprenne pas: le « recul » du chômage en juin n'est qu'un « repli » et ce « net ralentissement de la hausse» n'est pas une baisse...

Les bénéficiaires ne sont guère que des moins de 25 ans (-3,9% sur le mois, mais +35,0% sur un an) mais les jeunes seraient devenus quantité négligeable, puisque les plus de 50 ans (+1,5% sur le mois et +22,9% sur un an, contre +35%) restent toutefois très touchés.

Ce petit repli de rien, selon R******, s'explique aussi (exceptionnellement en juin 2009 ?) par la forte hausse des sorties de Pôle Emploi pour "cessations d'inscription pour défaut d'actualisation" qui progressent de 19,3% sur le mois et concernent 33.300 personnes de plus qu'en mai.
Il s'agit des chômeurs qui ne sont plus décomptés par Pôle Emploi, parce qu'ils ont négligé de mettre leur dossier à jour, mais qui pourront être repris en compte, menace R******, une fois cette actualisation effectuée, si jamais ils en prennent la peine.

Un décompte à charge de nature à désespérer les salariés

L'agence de presse ne se laisse pas gagner par un optimisme excessif.
Le rôle de la presse consisterait-il à plonger les salariés dans le désespoir et les entreprises dans la morosité qu'elle y parviendrait non sans efforts et par tous les moyens: ses objections de juin 2009 étaient pourtant déjà énoncées en avril et février, mais qu'importe quand on juge responsable d'affirmer son indépendance en sapant l'économie. En temps de guerre, ce comportement démobilisateur était sanctionné de la peine de mort...
Si l'on inclut les personnes exerçant une activité réduite, le nombre de demandeurs d'emplois s'inscrit par ailleurs en hausse de 0,3% sur le mois (+9.200 personnes à 3.634.800) et de 18,7% sur un an.
Cette presse, qui voit de l'insolence salutaire là où il n'est que délectation malsaine dans le malheur des plus faibles, dresse un bilan à charge qui veut ignorer toute embellie...

Pour sa part, la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, n'ignore pas superbement le contexte de crise économique internationale. Elle s'est donc félicitée que la dégradation marque le pas et a salué un "signe encourageant", face au présentateur remplaçant aux dents longues, Olivier Galzi, incisif, voire agressif, ce soir sur France 2, dans l'esprit de R****** et donc en toute indépendance !
Réaliste, la ministre a aussi prévenu que la situation de l'emploi pourrait continuer à se dégrader, ce qui, en cette période de crise, est une évidence, mais surtout de la lucidité et du parler vrai et honnête.

Chacun est-il bien dans son rôle?

Pour l'une, soutenir le moral des Français, mais pour l'autre, le saboter.
Le slogan vide de sens des manifs, « tous ensemble », aurait pu trouver à s'employer utilement face à la crise.

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