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dimanche 5 juillet 2009

PACA: Sylvie Andrieux (PS) suspendue pour détournements de fonds publics

La vice-présidente de région arrosait les associations de sa circonscription
Elle avait le bras long

Le Conseil Régional a décidé de lancer une vaste consultation populaire pour rebaptiser PACA. Le PS local aurait besoin de dissimuler une vilaine affaire ?...

« Tempête au conseil régional » (29/05) titre le quotidien de la région de Marseille. Embourbé dans un vaste dossier d’escroquerie, d’abus de confiance, faux et détournement de subventions publiques par une myriade d’associations fictives, le Conseil Régional de Provence-Alpes-Côte-d’Azur (PACA) avait été contraint de faire un grand nettoyage d’hiver en décembre 2008.

La vice-présidente chargée de la politique de la ville, la socialiste Sylvie Andrieux, avait d’abord été déchargée de sa délégation, puis suspendue et finalement démissionnaire. La députée de la « république du respect » arrosait de subventions régionales des associations bidons dans le seul but de l’aider à se faire élue démocratiquement.
« Aucune de ces associations n’a jamais effectué la moindre action conforme à ses statuts », a ainsi avoué l’un des piliers de ce réseau, Cédric Doco, commercial baratineur qui utilisait l’argent alloué pour acheter des machines (une pompe à carrelage et une pompe à béton, pour plus de 100 000 euros) pour sa propre SARL de construction.

Sylvie Andrieux, l’arroseuse arrosée, tente de se disculper

  • Élue des quartiers nord, la dame a un caractère et un franc-parler qui dissimulaient des manières de faire de la politique que son sénateur de père, par la volonté de Gaston Deferre, n’aurait pas traumatisé. « Plusieurs auditions dans le dossier ont fait apparaître que non seulement Mme Andrieux dépensait l’argent public de manière dispendieuse, mais qu’en outre, elle le faisait pour des raisons clientélistes et électoralistes ».
  • Sylvie Andrieux a vite proclamé que les subventions étaient attribuées « par les services administratifs de la région ». Et quand, au début de cette année, la brigade financière a interpellé plusieurs dirigeants associatifs et perquisitionné à l’hôtel de région, le président (PS) du conseil régional, Michel Vauzelle, s’est empressé d’annoncer que la collectivité se constituait partie civile dans l’instruction du juge Landou. Sans savoir que celui-ci avait pris de l’avance.

    Mais voilà bientôt deux ans que le juge Landou, magistrat discret et méthodique, reconstitue un stupéfiant puzzle : une galaxie d’associations gigognes aux noms passe-partout et aux buts incertains qui ont reçu des millions d’euros de subventions dont l’essentiel a été distrait de leur finalité sociale. Créées par un petit groupe d’individus influents dans les cités, toutes ont été subventionnées par la région au titre de la « politique de la ville » sans que jamais personne ne vérifie l’usage des fonds. Résultat : loin d’avoir servi à des actions d’insertion, ces sommes ont été détournées et leur trace se perd dans un labyrinthe de retraits d’espèces, de fausses factures et de dépenses personnelles-des ordinateurs jusqu’aux voitures de luxe.

    Roland Balalas balance les élus socialistes
    Le lampiste ne veut pas trinquer pour Vauzelle et Guérini.

    Dans la famille Balalas, la politique tient lien de sacerdoce.

  • Le père, Théo, ancien de l’OAS qui a connu le mitard pour ses activités pro Algérie Française, fondateur et candidat du Front National lors des législatives de 1974 à Marseille, a montré la voie et trône désormais à la tête de la commission des adhésions de la fédération du PS des Bouches-du-Rhône, en compagnie d’Alexandre Guérini, le frère de Jean-Noël, patron du Conseil Général et vrai boss de la rose locale.
  • Le fils, Roland, fonctionnaire territorial à la région depuis 1992, est depuis secrétaire général du groupe socialiste à l’Hôtel de la région Provence-Alpes-Côtes-d’Azur

    Rolland Balalas est le principal témoin à charge des pratiques occultes du PS phocéen. L’assistant de la députée Sylvie Andrieux avait la réputation d’un homme qui ouvre les portes. En livrant ses secrets à la justice, il a conduit au scandale.

    Secrétaire général du groupe socialiste au conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur, ce militant actif et volubile, aux cheveux longs et à la barbe christique, était le pivot des attributions d’aides publiques aux associations dans les quartiers Nord de Marseille. Il était une figure du PS local dont les cités marseillaises où le socialisme a trouvé une terre d’élection.

  • Roland Balalas se décrit, dans ses pratiques au service de la fifille de sénateur, comme « l’interface politique entre les associations fictives et la région ».
    « Le fait d’aider abondamment les associations est le résultat d’une stratégie politique ; les vannes sont ouvertes en grand dans un but que l’on peut qualifier d’électoraliste et de clientéliste », a-t-il déclaré au juge Franck Landou, qui l’a mis en examen en juin 2008 pour « complicité de détournements de fonds publics ».
  • Suivait cette accusation, tranchante comme une lame de rasoir : « Mme Andrieux utilise sans discernement les fonds publics sans se soucier de ce qu’il y a derrière, juste pour sauvegarder ses intérêts électoraux et politiques. C’est-à-dire qu’elle se fout complètement de savoir si ce que l’on finance est bon ou pas, dans la mesure où ça augmente sa popularité dans les quartiers. »

  • En passant, Balalas décrit aussi les liens qui unissent la femme politique à un certain M. Same, à l’origine des associations soupçonnées d’escroquerie, et mis en examen. « [Il] était affilié à la droite et il a fait campagne contre Madame Andrieux dans le camp de Michel Bourgat », décrit Balalas. « Comme c’est quelqu’un qui avait fait le bordel (…) en 2001 contre elle, j’en ai parlé à Sylvie Andrieux qui préférait l’avoir avec plutôt que contre. La contrepartie de ce retournement était de lui verser les subventions qu’il demandait par le biais des associations citées plus haut et à l’origine desquelles il est. »
  • Balalas balance au juge

    Histoire de préciser sa pensée, R. Balalas explique : « C’est-à-dire que c’est le pouvoir politique qui a en fait décidé d’octroyer des fonds dès le commencement, puis de poursuivre par la suite dans le même sens, il était question de faire plaisir à M. Same. »

    En premier lieu Balalas accuse : « la quasi totalité des élus est au courant ». Ce qui mouille le président Vauzelle… qui ne peut ignorer que la circonscription de Sylvie Andrieux, certes située dans les quartiers les plus défavorisés de Marseille, bénéficie de 75 % du programme régional de la ville. Une manne céleste qui s’appelle revient…
  • Vauzelle se charge de gérer personnellement la délégation à la politique de la ville, jusque là confiée à Sylvie Andrieux : une manière de contrôler ce qui peut encore l’être.
    Ces détournements portant sur plusieurs centaines de milliers d'euros ont entraîné la mise en examen jusqu'ici de 14 personnes. Les associations, soupçonnées d'être des "coquilles vides", auraient demandé des subventions et reçu des fonds du Conseil régional, mais aussi du Conseil général des Bouches-du-Rhône, pour un total de l'ordre de 700.000 euros, selon une source judiciaire. Le nom de Mme Andrieux avait été cité par plusieurs organes de presse, en lien avec cette enquête.
  • Selon le président de la région PACA, la décision de suspendre la délégation dont S. Andrieux avait la charge a été prise pour que "l'enquête concernant un éventuel détournement de subventions au préjudice du Conseil régional se déroule dans des conditions nécessaires au respect des intérêts de la Région et de ses citoyens". Rappelant qu'il a déposé plainte, M. Vauzelle indique qu'il "attend de la procédure en cours qu'elle apporte, dans les meilleurs délais les éclaircissements indispensables pour que la justice passe et que la Région obtienne réparation du préjudice subi". La Justice a tranché...

    Parmi les personnes mises en examen dans le cadre de l'enquête en cours figure un fonctionnaire territorial du Conseil régional, qui a été suspendu. Le Conseil régional avait indiqué avoir saisi le parquet dès novembre 2007 dans cette affaire.

    Nono Guérini sent mauvais tout à coup

    Candidat battu à la mairie, Jean-Noël Guérini, baron des socialistes marseillais, boit la tasse.
    Le Conseil Régional, au centre des attentions, n’est pas la seule institution touchée.
    Proche de Sa Cynique Majesté Royal au moment de la Présidentielle, Guérini, président du Conseil Général, est menacé jusque dans son fief, par le scandale des subventions détournées. Même si, avec près d’un million de subventions votées et 400 000 euros effectivement versés, elle semble la plus flouée.


  • Le Conseil Général socialiste des Bouches-du-Rhône s’est contenté d’accorder 370 000 euros de subventions, pour n’en débloquer que 221 798,94 euros, selon une synthèse des policiers en date du 18 novembre 2008. Mais il l’a néanmoins fait en toute discrétion et complicité, via une délibération de sa commission permanente, qui s’est constituée partie civile le 9 février dernier dans le dossier.
  • Bonhomme, l’avocat duu CG13, Me Marc-Michel Le Roux, y voit aujourd’hui une « simple mesure de précation » et, selon lui, « les services du Conseil Général ont bien œuvré et ont été vigilants. Seuls 27 000 euros ont été versés aux associations de M. Same ». À croire que Me Le Roux a sauté quelques pages du dossier…

    Les amitiés marseillaises
    Un habitué des galéjades marseillais décrypte les trous de mémoire de Me Le Roux. « Que ce soit Le Roux l’avocat est significatif. Non seulement le CG veut avoir accès au dossier, mais ils ont pris un homme sûr ». Un ami personnel du patron des socialistes locaux, Jean-Noël Guérini, dit « Nono ».

    Dans la pittoresque fédération socialiste marseillaise, les abords du Conseil Général commencent à dégager une odeur forte qui ne doit rien au barbecue de sardines grillées…
    Les deux sont tenus par Jean Noël-Guérini !
  • 4 commentaires:

    1. Une fois de plus, ils ont bonne mine ceux qui nous font la morale à longueur de temps...

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    2. moi je me dis que de toute façon ils sont tous complices , ils sont tous collegues et ils nous saoulent avec leurs boniements, on n'y crois plus ... le probleme a mon avis c'est qu'une fois de plus ils vont passer a travers ;ils se refilent le pognon entre eux et vous qd vous avez besoin de subvention pour aider les gens du quartier s'ils vous donnent qq ch. ce sera pas 400, ou 500000 euros !s'ils vous donnent qq ch vous aurez bien de la chance et en plus il faudra tout justifier ... de toute façon ce qu'ils veulent c'est garder leurs petits postes de planqués où ils en fouttent pas une a part coucher entre eux et magouiller dans notre dos sur notre compte ....

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    3. Ce qui est étonnant dans ce blog, c'est qu'à aucun moment on ne parle du gang NYSSEN, GHALI, DUMONTEL, qui sont tout aussi pourris et mafieux que les autres cités, et qui par ailleurs ont été mis en examen...
      Oh, le Julos a bien fichu le camp à Montpeul, mais les affaires l'ont coursé jusque là! Dumontel le pourri-sportif a quant à lui changé de lieu de magouilles, abandonnant la Région pour la CUM d'Eugène, mais là encore les affaires l'ont coursé...Reste la suceuse de Ghali, réfugiée au Sénat à Paris pour tenter de couvrir leurs magouilles communes depuis la capitale.0..Espérons qu'elle ne pourra pas le faire aussi facilement, la bourdille franmac qui protège les dealers qu'elle connait perso de son enfance des quartiers... TOUS POURRIS!
      PS: le modérateur peut censurer, la vérité est connue de tous ceux qu'elle intéresse...

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    4. Comparaisons sportives de Noelle:
      Ghali, "suceuse" de roue ?
      Depuis le temps que les coureurs au maillot rose tournent et sautent les obstacles des élections, ils doivent être dopés. Il faudrait recueillir un don d'urine de Vauzelle en PACA, non ?

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