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mercredi 19 août 2009

Racisme - Faut-il faire une charrette de Vals et du préfet ?

Plus clément qu'Hortefeux, LePost tempère !...

Voici les propos édifiants tenus le 18/08/2009, pour LePost par Bruno Roger-Petit, ex-petit présentateur des journaux de Télématin et écrivain masqué qui faisait parler François Mitterrand outre tombe.

« Pourquoi sanctionner le préfet Girot de Langlade qui parle des noirs comme Manuel Valls?

Cette semaine, le grand méchant médiatique brûlé en place publique par le ministre de l'Intérieur et la presse s'appelle Paul Girot de Langlade. Ce préfet de la république, désormais suspendu d'une mission terminée (?) se voit reprocher d'avoir prononcé des propos à caractère injurieux lors d'un contrôle de routine à l'aéroport d'Orly. Visant des employés de sécurité noirs, il aurait dit, devant de nombreux témoins: « On se croirait en Afrique ici », ajoutant: « D'ailleurs, il n'y a que des noirs! ». Pour cet emportement, il est suspendu et fait l'objet d'une enquête policière d'envergure. [Auraient-ils été des femmes que Sa Cynique Majesté Royal s'en serait offusquée... Ne traquait-elle pas les cas de "nouveau prolétariat féminin" en 2007 dans les magasins Champion? Mais il est vrai qu'elle n'est pas encore en campagne des Régionales...]

Première remarque: si tout cela se termine devant un tribunal, je souhaite bonne chance aux juges pour déterminer si les propos mis en cause relèvent de l'injure à caractère raciale ou pas. Le vieux juriste que je suis [plus 'petit' que vieux, avec une simple maîtrise en droit public] aurait plutôt tendance à estimer que beaucoup de gens pourraient bien être déçus de l'éventuel résultat judiciaire qui pourrait advenir dans cette affaire (faut-il rappeler que le jurisprudence est plus que restrictive en la matière? Faut il rappeler que Girot de Langlade a déjà été l'objet de poursuites pour des propos tenus à l'encontre des gens du voyage -"Ces gens là..."- et que tout cela s'est terminé par un non-lieu et une relaxe? Faut-il rappeler qu'on peut se montrer moralement grossier, méprisant voire raciste, sans que cela soit sanctionnable en droit?). [Cherche-t-il à accréditer que la notion de racisme est subjective ?Ou que le MRAP et la Ligue française pour la défense des droits de l'homme et du citoyen (LDH) sont seules compétentes pour en juger ?]
[Faut-il rappeler -au « vieux juriste » qu'il est- qu'un non-lieu et une relaxe valent mieux qu'une sacro-sainte présomption d'innocence ?
  • le non-lieu est en effet prononcé lorsque les faits ne sont pas constitués
  • et la relaxe lorsque la preuve de la culpabilité d'un prévenu n'est pas établie.]

    Deuxième remarque: le préfet se retrouverait-il dans cette situation s'il avait dit: « Il y a beaucoup de noirs ici, je voudrais voir davantage de blancs, de whites, de blancos » en se bidonnant cyniquement? Après tout, les propos du maire «socialiste » d'Evry Manuel Valls, se promenant sur un marché de la ville dont il est élu, et déplorant la trop forte présence de gens de couleur noire face à une caméra qui le filmait dans ses déambulations, ne procèdent-ils pas de la même logique mentale que ceux émis par le préfet Girot de Langlade?
    VOIR et ENTENDRE les laborieuses justifications du Manu pris la langue fourchue dans le sac:

  • Troisième remarque: sanctionnés ici, pardonnés là, énoncés par un préfet ci-devant ou un maire d'origine catalane [eût-il été d'origine hongroise, cela aurait-il fait une différence dans la xénophobie blanche du vieux juriste vertueux ?], ces propos ont pourtant la même signification: pour une partie des élites de la république, élus ou haut-fonctionnaires, la France doit être un pays majoritairement de couleur blanche et cela doit se voir, sinon cela semble leur poser un grave problème. Faut-il s'en inquiéter?" [Il n'en est pas sûr...]

    [Or, la journaliste de Politiquement parlant sur Direct 8, Valérie Trierweiler, n'est autre que la compagne de François Hollande...] Selon cette journaliste de Direct 8, Valls n'est pas raciste: il est « politiquement incorrect » (lien)



    Le vieux juriste -né en 1962- est-il en outre si vieux qu'il n'ait pu garder en mémoire
    les propos à maintes reprises injurieux de l'affreux Jojo Frêche, un autre juriste socialiste, mais potentat régional (et vétuste, celui-là, puisque né en 1938), et qui est surnommé le "Le Pen de gauche" pour faire de la peine au patron du FN.

  • En 2006, Frêche n'avait-il pas éructé à l'adresse de Harkis: « Allez avec les gaullistes ! Allez avec les gaullistes à Palavas. Vous y serez très bien ! Ils ont massacré les vôtres en Algérie et vous allez leur lécher les bottes ! Mais vous n’avez rien du tout ! Vous êtes des sous-hommes ! Rien du tout ! Il faut que quelqu’un vous le dise ! Vous êtes sans honneur. Vous n’êtes pas capables de défendre les vôtres ! Voilà, voilà… Allez, dégagez ! »
  • L'odieux personnage avait récidivé, mais tour à tour Désirdavenir Royal, Delphine Batho et Vincent Peillon avaient pris la défense de Georges Frêche et l'avaient blanchi des accusations dont il avit été l'objet pour ses propos sur l'équipe de France de football qui, selon ce socialiste, comporte trop de joueurs noirs...

    Et de souligner que Barack Hussein Obama, l'icône noire planétaire des tiers-mondistes, qui n'est noir qu'à 50%, et à 50% méprisable parce que blanc, est-ce politiquement incorrect, raciste ou vrai?
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