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mardi 6 octobre 2009

Obama, destructeur d’emplois, inspire le PS

Le chômage américain grossit sous une pluie de dollars

Obama, poids plume

Le président américain Barack Obama a bousculé un emploi du temps hyper-chargé pour faire ce qu’il croyait être un aller-retour express mais décisif à Copenhague pour mettre tout son poids dans la balance des candidatures en faveur de sa ville de Chicago. « Bravo Rio », s’est-il exclamé quand
le CIO a annoncé sa préférence pour le Brésil sur les Etats-Unis pour l'organisation des Jeux d'été de 2016

Un malheur ne vient jamais seul

Après deux mois de ralentissement dans le rythme des suppressions, l'économie américaine se remet en effet à supprimer des postes. La plupart des analystes tablait sur un ralentissement dans le rythme licenciements pour le troisième mois d'affilée. Au final, ce ne sont pas moins de 263.000 emplois nets que première économie mondiale a supprimé au mois en septembre, soit 88.000 de plus que ce que le consensus anticipait (175.000 pertes d'emplois). Suite à ces mauvais chiffres, Barack Obama a vu là un «rappel qui donne à réfléchir» sur le fait que l'emploi met toujours du temps à reprendre à la sortie d'une récession.

Avec un taux de chômage à 9,8%, contre 9,7% le mois précédent
, la situation de l'emploi reste donc une préoccupation majeure outre-Atlantique. Pour retrouver de tels niveaux de chômage, il faut remonter à juin 1983 (10,1%). C'est essentiellement le secteur tertiaire qui est le plus touché, avec 147.000 licenciements en septembre, contre 69.000 en août. La situation est d'autant plus inquiétante quand on sait que la main d'oeuvre-non agricole représente environ 85% des emplois du pays.

Autre mauvaise nouvelle, les commandes industrielles aux Etats-Unis ont mis fin en août à quatre mois consécutifs de hausse en reculant de manière inattendue, de 0,8% par rapport à juillet, selon les chiffres corrigés des variations saisonnières publiés vendredi par le département du Commerce.

En janvier 2009, le président Barack Obama obtint, nous dit-on, le premier succès législatif de son mandat quand le Congrès vota un important plan de relance de l'économie d'un montant global de 787 milliards de dollars. L’opposition se gaussa alors des mesures ciblées du gouvernement français auquel elle reprocha de ne pas injecter des sommes considérables dans l’économie française à la façon de son icône ‘noire’.

PS: « Des économistes de l’entourage d’Obama ont été sollicités »

Le 21 janvier 2009, la maire de Lille a confié la lourde tâche de l’élaboration du plan de relance socialiste à Guillaume Bachelay, Didier Migaud et Alain Vidalies, trois fabiusiens, et à Michel Sapin, proche de François Hollande. Les partenaires sociaux, FO, CGT, CFDT, y compris le Medef, ont été reçus. Même le syndicat SUD, qualifié récemment « d’irresponsable » par le chef de l’Etat, a été « consulté »… Les socialistes ont également entendu des économistes, mais aussi le SPD allemand, les travaillistes britanniques et les socialistes espagnols, dont les gouvernements respectifs ont déjà engagé des plans de relance. Le fin du fin : « Des économistes de l’entourage d’Obama ont aussi été sollicités », se félicite Sapin...
Au total, le contre-plan du PS est évalué à environ 40 milliards d’euros. Des dépenses financées, en partie, par un déficit comparable à celui prévu par le gouvernement (10 milliards) et par l’annulation du « paquet fiscal ».

Le chômage américain continue de monter

Or, en septembre 2009, le taux de chômage américain qui était attendu à 9,5% par les économistes, a atteint 9,7%, selon le bureau américain de statistiques de l'emploi, son plus haut point depuis 26 ans. d’emplois, tandis que le taux de chômage a pris 4,8 points...
La situation reste donc inquiétante, admettait Christina Romer, la conseillère économique de Barack Obama, qui déclarait que les chiffres d’août étaient ’’très mauvais’’.

Le chômage dans l’U.-E. est en hausse, à 7%...
Faut-il vraiment que les économistes du PS continuent de consulter l’entourage d’Obama ?...

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