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mercredi 17 mars 2010

PACA: le chef Vauzelle et ses casseroles Sylvie Andrieux et J.-Noël Guérini

La mafia locale tente de se maintenir encore quatre ans

Sylvie Andrieux-Baquet (PS), l’arroseuse arrosée

Les décrypteurs émérites des régionales n'ont pas remis la casserole Andrieux au feu de PACA : étrange, de la part de polémistes zélés !
La justice la garde à mijoter dans la cuisine Vauzelle, sans que la presse ne soit incommodée de ses relents. Lire PaSiDupes
Le grand chef de PACA y pourrait en effet perdre ses étoiles et les tenanciers des gargotes médiatiques ont donc retiré la limande Andrieux à la sauce Vauzelle du menu des régionales.

Élue des quartiers nord, la démocrate Sylvie Andrieux est une fille de...

Les plus défavorisés adorent les dynasties républicaines
La présumée innocente doit surtout au vote démocratique d'être élue au four du Conseil Régional et au moulin du Conseil Général. Elle ne doit donc en rien sa réussite politique au sénateur Antoine Andrieux, son père (un baron du parrain marseillais, Gaston Deferre) et à sa marraine, Mademoiselle Irma Rapuzzi, sénatrice SFIO et premier adjoint au maire de Marseille, ...Gaston Defferre.
Comme les rejetons de si noble lignée, elle ne manque pas de cet aplomb mâtiné d'arrogance de ceux à qui, en bonne aristocratie socialiste, tout arrive tout cuit rôti, au berceau. « Plusieurs auditions dans le dossier ont fait apparaître que non seulement Mme Andrieux dépensait l’argent public de manière dispendieuse, mais qu’en outre, elle le faisait pour des raisons clientélistes et électoralistes », assènent les enquêteurs, au cours de l’interrogatoire d’un cadre du Conseil Régional, Guillaume Lalange, en date du 18 février 2009.

En clair, la députée PS arrosait de subventions régionales des associations bidons dans le seul but de se faire élire et réélire à Marseille.
La pratique détaillée par l’un des mis en examen, Roland Balalas, décrit dans l'enquête comme « l’interface politique entre les associations fictives et la région » dirigée par Vauzelle.
Secrétaire général du groupe PS à la Région, Balalas dit à la Justice ce qu'il sait des agissements de l'élue socialiste marseillaise qui fait son marché à la Région au su et au vu de ses camarades.
  • En premier lieu que « la quasi totalité des élus est au courant », puisque le CR est dominé par la gauche qui ne s'étonne donc pas que S. Andrieux, élue intéressée des quartiers les plus défavorisés de Marseille, s'alloue 75 % du programme régional de la ville. Un magot qui fait des quartiers Nord des zones moins défavorisées qu'il n'y paraît…
  • Ensuite, l'enquête met au jour les liens qui unissent Sylvie Andrieux à un certain Monsieur Same, à l’origine des associations soupçonnées d’escroquerie, et mis en examen. « [Il] était affilié à la droite et il a fait campagne contre Madame Andrieux dans le camp de Michel Bourgat », décrit Balalas. « Comme c’est quelqu’un qui avait fait le bordel (…) en 2001 contre elle, j’en ai parlé à Sylvie Andrieux qui préférait l’avoir avec, plutôt que contre. La contrepartie de ce retournement était de lui verser les subventions qu’il demandait par le biais des associations citées plus haut et à l’origine desquelles il est. » Si la morale est bafouée, l'éthique politique est sauve. Les élus vertueux et leur cohorte de « citoyens vigilants » peuvent s'ériger en donneurs de leçons.

    Vauzelle et Guérini ont pourri la Région

    Guérini, le thon rouge qui bouche le port de Marseille
    Démissionnaire du conseil municipal, Jean-Noël Guérini, le grand maître des socialistes marseillais, boit la tasse. Il est menacé jusque dans son antre du Conseil Général, par le scandale des subventions détournées.
    Le dévoué quotidien régional, La Provence, n’en a évidemment pas barré sur le sujet plus de Unes que nécessaire depuis le 29 mai dernier. Sur France Info, Olivier Martoque se montre également fort peu insidieux, voire honteusement discret sur un événement d’ampleur pourtant régionale.
    Le titre du quotidien« Tempête au Conseil Régional » (29/05) floute la réalité. Il n'éclabousse pas le nom qu'il convient de protéger. Quoi qu'on en dise, depuis longtemps Marseille n'avait plus été salie par un dossier aussi putride. Livré aux mains des tout puissants frères Guérini, le PS -en toute innocence- s'était à nouveau laissé aller à ses plus bas instincts: escroquerie, abus de confiance, faux et détournement de subventions publiques par une myriade d’associations fictives. On comprend désormais que la Rue de Solférino ait largué toutes ses rumeurs nationales successives comme autant de rideaux de fumée régionaux.

    Le Conseil Régional de Provence-Alpes-Côte-d’Azur passa en février dernier le kärcher sur la zone d'influence de la socialiste Sylvie Andrieux, vice-présidente chargée de la politique de la ville,tout juste déchargée de sa délégation, suspendue et finalement démissionnaire dans l'intérêt du parti. « C’est-à-dire que c’est le pouvoir politique qui a en fait décidé d’octroyer des fonds dès le commencement, puis de poursuivre par la suite dans le même sens. »
    D'après les avocats, « le dossier des subventions à la région est clairement un dossier Andrieux». Le juge et le Parquet qui suivent l’affaire ne démentent pas. En duo, Landou et la vice-procureur Bonhomme ont fait leur boulot en perquisitionnant la permanence de S. Andrieux, avant d’aller passer le chiffon dans son bureau.

    Le silence a en fait été brisé, lorsqu'un ancien localier marseillais monté à Paris, Hervé Gattegno, mena l'enquête pour Le Point. Trop tard pour étouffer l'affaire et épargner celle qui aurait pu devenir 'la pauvre Andrieux' ! Sa chance aurait été qu'elle eût été issue de la diversité...

    Le Conseil Régional n’est pas la seule institution touchée


    Le Conseil Régional qui a fermé les yeux se fait passer pour victime aujourd'hui. Il se dit grugé !
    Il minimise: un million de subventions votées mais 400 000 euros effectivement versés, pas de quoi en faire une affaire. Surtout si on ne calcule pas combien de smicards heureux cette obole du socialiste Vauzelle aurait pu faire, sans sa complicité.
    Le Conseil Général des Bouches-du-Rhône de Jean-Noël Guérini se dédouane
    Il assure qu'au final il s'est contenté d’accorder 370 000 euros de subventions, pour n’en débloquer que 221 798,94 euros, selon une synthèse des policiers en date du 18 novembre 2008.
    Quant à la différence entre les subventions votées et les subventions versées, on ne sait toujours pas par où elle est passée. Tout s'est fait en toute discrétion, via une délibération de la commission permanente...

    Thierry Mariani se propose dimanche de remettre de l'ordre en PACA.
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