POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

jeudi 1 avril 2010

Tremblay (9.3): des trafiquants se vengent d'une opération anti-drogue

Deux bus détruits: les conducteurs de bus exercent leur droit de retrait

Lien de causalité profonde ?

La police avait saisi près d’un million d’euros en petites coupures. Les jeunes se sentent mal-aimés, car on ne les aide pas, alors ils se vengent de tant de haine.

Deux jours après une grosse opération anti-drogue à Tremblay-en-France, la cité du Grand-Ensemble était le théâtre d'un règlement de compte sur des innocents. Un bus avait déjà été caillassé; un bus a été incendié hier soir.
Le premier bus aurait été neutralisé par caillassage, puis incendié, par une dizaine de bons pères de famille encagoulés, peu avant 20 heures. Il transportait des passagers. Mais aucun n’aurait été blessé.
C’est alors qu’un second bus aurait été pris pour cible. Lui, il aurait 'simplement' des vitres brisées.

La police établit un rapport entre ces attaques et la vaste perquisition menée lundi dans ce même quartier de Tremblay-en-France en Seine-Saint-Denis (à gauche, à Rognac, BdR, 2009). Lundi, la police avait saisi de la drogue et surtout une grosse somme d’argent, un million d’euros en liquide, dans le cadre du démantèlement d’un trafic de drogue. Quatre personnes avaient alors été interpellées et placées en garde à vue.

Un dispositif de sécurisation a été mis en place toute la nuit. Et le trafic, non pas de la drogue, mais des bus, a été interrompu hier soir. Les chauffeurs ont exercé leur droit de retrait. Un comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) extraordinaire doit se réunir ce matin. Le commerce des trafiquants continue et les habitants se débrouillent pour se rendre au travail.

Les conducteurs de bus exercent leur droit de retrait


=> Les bus de la compagnie TRA (Transports rapides automobiles), dont un car a pourtant été aussi caillassé, circulaient, mais en faisant une déviation pour éviter le quartier où les incidents se sont produits mercredi soir. L'agression n'a pas fait de blessés: les passagers ont été également évacués par le machiniste.
=> En revanche, jeudi matin 1er avril, en conséquence des violences de la veille, les chauffeurs de bus de la compagnie des Courriers de l'Ile de France (CIF) ont décidé d'exercer leur droit de retrait. Les bus sont donc restés au dépôt.
« Nous exerçons notre droit de retrait depuis ce matin 4 heures. Aucun véhicule ne circule après ce qui s'est passé hier soir», a déclaré un chef d'équipe, qui a requis l'anonymat. Un comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) extraordinaire doit se réunir jeudi matin à 9 heures. Le chauffeur du bus incendié est «choqué, il est rentré chez lui, on n'en sait pas plus», a ajouté le chef d'équipe.
Lorsque, mercredi 31 mars vers 19h45, des jeunes de la cité du Grand-Ensemble ont pris pour cible un bus des CIF, en le caillassant, le machiniste, par précaution, a fait descendre les six passagers. Le véhicule vide de passagers a alors reçu un cocktail Molotov et le bus s'est alors embrasé. Le machiniste a réussi à sortir en passant par la fenêtre.
La banlieue est mal desservie et les quartiers sont des ghettos, nous dit-on ?
La presse amie établit un rapport avec un reportage de TF1

Ce soir-là, avait été diffusé dans le nouveau magazine «Haute Définition» d'Emmanuel Chain sur TF1, un reportage tourné auparavant dans la même cité de Tremblay, où l'économie de la drogue est très prospère.
N.B. Emmanuel Chain vient de M6 et de Canal+...

Niche fiscale toxique

980.000 euros saisis en une fois: Hortefeux fait du chiffre ? Lien PaSiDupes
Peu de drogue a été saisie, mais des piles d'euros ont été retrouvées lundi lors de perquisitions dans cette cité administrée depuis 1991 par le député-maire François Asensi (PCF), en Seine-Saint-Denis, à la suite de Georges Prud'homme, également communiste. Il s'agit d'une des plus importantes saisies réalisées dans le cadre d'un démantèlement de trafic de drogue, selon une source judiciaire. Au total, 980.000 euros, entre 1,5 et 2 kg de cocaïne, 300 à 400 grammes d'héroïne, la même quantité de cannabis et un pistolet automatique ont été mis au jour par les policiers dans plusieurs appartements.
La politique de prévention de la gauche tarde à produire d'autres fruits que ceux de la violence. La solution réside-t-elle dans la suppression -en urgence- du bouclier fiscal ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):