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mercredi 7 juillet 2010

Plenel assure vouloir porter plainte: chiche !

Mediapart calomnie mais se déclare diffamé...
Edwy Plenel se dresse sur ses ergots

Le journaliste Edwy Plenel, fondateur et président du site payant Mediapart, se sent acculé. Il devrait prendre garde à Didier Porte...
Lien PaSiDupes

L'arroseur arrosé n'aime pas l'eau

Plenel a annoncé mercredi son intention de "saisir la justice" pour diffamation après que Xavier Bertrand (UMP) a qualifié de "méthodes fascistes" la couverture de l'affaire Bettencourt par le site internet.
"Xavier Bertrand a parlé de « méthodes fascistes » et d'ailleurs je peux vous annoncer qu'avec nos avocats nous allons saisir la justice car c'est un propos évidemment diffamatoire", a estimé Edwy Plenel sur France Info.

Plenel n'a pas le sens de l'humour de Stéphane Guillon.

Carton jaune
Il a vu dans ces déclarations une "attaque concertée, non pas de la majorité (...) mais de la garde rapprochée du président".
Edwy Plenel, nombril du monde hexagonal, globalise au-delà de sa sinistre personne.
"Cette garde rapprochée, au bout de trois semaines de révélations [sans preuves, ce ne sont que de vulgaires allégations], manifeste un mépris profond de la démocratie et de la justice dans sa mauvaise foi", a affirmé le journaliste, démocrate justicier et paranoïaque.

Bon point

"Je trouve que François Fillon a été beaucoup plus modéré à l'Assemblée", a-t-il estimé.

Argumentaire fumeux

Edwy Plenel ne peut se contenter d'embrouiller l'opinion

Mediapart fut par deux fois assigné devant le tribunal de Paris
, jeudi matin 24 juin. Ces assignations visent Edwy Plenel et les journalistes Fabrice Arfi et Fabrice Lhomme.

Sur son site, Plenel a le sentiment que "comme nous l'avons expliqué constamment depuis notre premier article, mis en ligne le mercredi 16 juin, nous avons donc toujours veillé, dans cette affaire, à ne jamais porter atteinte à la vie privée de ses protagonistes." Des enregistrements clandestins au domicile des personnes privées respectent évidemment la vie privée. Mais Plenel n'a pas toujours partagé son propre avis... (voir ci-dessous)

Et de tirer d'hallucinantes conclusions de sa "bonne foi"
"L'ampleur prise, dans la pluralité des sensibilités et des opinions, par le débat politique et médiatique autour de nos informations confirme, s'il en était besoin, leur pertinence et leur nécessité." Cela va mieux en le disant, en effet !
"Il y a eu une décision de justice qui a été rendue il y a une semaine, par une vice-présidente du tribunal de Paris qui dit que les informations de Mediapart sont légitimes et d'intérêt public, que nous avons fait notre travail de manière rigoureuse. Elle déboute Mme Bettencourt et son chargé d'affaires, qui voulaient que nous enlevions nos informations", a-t-il ajouté.
=> Ce que Plenel ne précise évidemment pas c'est que la vice-présidente Isabelle Prévost-Desprez en a surtout profité pour tacler au passage le procureur de Nanterre, Philippe Courroye, avec lequel elle est dans les plus mauvais termes.
=> De plus, cette ancienne juge d'instruction n'a statué que sur "un abus de faiblesse sur des faits commis entre 2002 et 2009 et concernant le seul François-Marie Banier"... Plenel aurait-il encore amalgamé à son cas ?

La juge n'a pas jugé sur le fond, mais Plenel fait encore de l'amalgame
"Maintenant que la justice nous a donné raison, on en vient à la calomnie parce que c'est celui qui dit qui y est", a-t-il dit. Et on ne sait plus de quoi on parle. C'est la but recherché: profiter de la confusion pour avancer ses pions.

De la confusion au commentaire gratuit
"Actuellement, Eric Woerth est mis par ses amis dans la pire situation parce qu'il sert de bouclier au président de la République. Tout cela est assez indigne", a jugé Edwy Plenel. Si c'est lui qui le dit, c'est lui qui l'est !...

Un trotskiste qui fait confiance en la justice ?
"On devrait laisser la justice travailler, nommer un juge et respecter le travail, validé par la justice elle-même et par les citoyens, du journalisme", a-t-il dit.
Mais il lui faudrait un juge « indépendant ». Comment voulez-vous qu'un journaliste qui sait que 'journaliste indépendant' veut dire syndiqué au SNJ ne réclame pas un juge tout aussi indépendant du pouvoir, quitte en revanche à être dépendant du 'bon' syndicat de la magistrature ?

L'affaire ne profiterait pas à Mediapart
Le 7 juillet, sur son site payant, Plenel en profite pour réclamer des sous.
"Oui, la liberté a un prix, un prix inestimable, une utilité indispensable. Dès lors, si vous ne l'êtes pas encore, abonnez-vous à Mediapart, dont c'est la seule recette. Et si vos amis ne le sont pas encore, invitez-les à s'abonner."
Mediapart serait-il victime d'un tsunami que le site fait appel aux dons?...

Alors, en relevant les compteurs de son site, Plenel a eu cette idée.
"Je rappelle les faits que M. (Christian) Estrosi, que M. Bertrand, que tous les autres ignorent : nos révélations ont enrichi l'Etat. Elles ont servi l'intérêt public, elles ont permis de découvrir une évasion fiscale d'ampleur qui a été reconnue par Mme Bettencourt".
"Nos révélations ont mis en évidence [sans rien prouver] un conflit d'intérêt que M. Woerth a admis en annonçant lui-même la démission de sa femme" et, selon lui, ses allégations "posent la question de financements politiques illégaux".

ENTENDRE Edwy Plenel

Le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, ne s'est pas laissé enfumer

Il a critiqué mardi soir au Raincy (Seine-Saint-Denis) le rôle des socialistes dans l'affaire Bettencourt ainsi que celui du site d'information Médiapart, l'accusant d'user de "méthodes fascistes".

Le journalisme « indépendant » n'a pas qu'à se féliciter de compter Plenel dans ses rangs

Journalisme d'investigation ou face cachée du terrorisme
S'il a gardé une image de journaliste cabochard, c'est qu'il a tenu tête à Mitterrand, auteur des écoutes illégales de l'Élysée dans les années 1980. Plenel a été mis sur écoute en raison de ses enquêtes sur la cellule dite anti-terroriste de l'Élysée, notamment son implication dans le dévoilement de l'affaire des Irlandais de Vincennes, mais aussi de sa crainte qu'il révèle l'existence de sa fille cachée.

Indépendant ne veut pas dire objectif
Il devrait prendre sa retraite à 60 ans, en 2012.
Né à Nantes en 1952, il commença des études universitaires à Alger, mais nul ne sait où il les acheva et avec quel diplôme. En 1970, à l'âge de 18 ans, il arriva à Paris pour rejoindre la Ligue communiste révolutionnaire. En 1976 il fut journaliste de la LCR (sous le pseudonyme de Joseph Krasny) à l'hebdomadaire Rouge,
Dissout avec la LCR lors de la fondation du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) d'Olivier Besancenot (le nouvel hebdomadaire Tout est à nous !) L'Oréal inclus ...

Après son service militaire, il s'éloigna de la LCR et pratiqua l'entrisme aux dépens du Monde en 1980. Son livre Secrets de jeunesse (2001) revient sur une jeunesse militante trotskiste qu'il n'a jamais reniée.

=> Dans les années 70, la LCR était alors sur une position proche de thèses insurrectionnelles, défendant les prises d'otages des Jeux olympiques de Munich de 1972, soutenant certaines actions de guérillas, notamment celles de l'ERP en Argentine (Hubert Krivine participa à la fondation de l'ETA en Espagne).

Plenel est-il le mieux placé pour enseigner le journalisme 'indépendant' ?

Plenel fut aussi accusé d'autoritarisme dans sa gestion de la rédaction du Monde.
La fin de sa carrière à sa direction a été précipitée par les révélations de Pierre Péan et Philippe Cohen dans le livre La Face cachée du Monde, du contre-pouvoir aux abus de pouvoir (Mille-et-une nuits, 2003). Contestant ce réquisitoire, qu'il juge semé d'inexactitudes ou de calomnies (déjà), Plenel s'est fait justice dans un bouquin où il qualifie d'« attentat éditorial » (c'est un révolutionnaire nostalgique) la contestation de ses procédés.
Trotskiste vertueux, il pose son engagement professionnel au Monde en exemple et tente d'imposer sa conception du métier de journaliste sans foi ni loi. L'autocrate satisfait justifie ses divergences avec ceux qui au Monde lui tenaient tête.

Radicaux, voire évolutionnaires, mais bénéficiaires de cooptations
Certes, Edwy est fils de...
Pour commencer, son papa, Alain Plenel, était anti-colonialiste, mais vice-recteur de la Martinique ! Toujours est-il que ça donne des passe-droits en « république bananière », mais Nono Mamère ne touche pas à ces cas-là...

Pour avoir participé, auprès du professeur Paul Alliès, à la création du Master II professionnel « Métiers du journalisme » à la faculté de Droit de Montpellier, il y a été nommé « professeur associé » en 2006, sur proposition des instances universitaires. Plenel enseigne au sein du département de sciences politiques de l'Université Montpellier 1.
Les professeurs associés sont cooptés et non recrutés sur diplômes. Benoît Hamon (bac +3) enseigne pour compenser le manque à gagner d'un échec aux élections. Et il ne manque plus qu'un autre petit coup de pouce démocratique pour passer d'agent non titulaire de l'Etat à titulaire. Ce qu'ils appellent l'égalité des chances.
Les principaux cours de Plenel ont pour intitulé : « Philosophie du journalisme », « Sociologie du journalisme », « Presse et pouvoir », « Communication et politique ». Aucun sur « Ethique du journalisme »... Un pointe de pudeur ? Ce sera pour l'année prochaine, à condition de racler les fonds.

« Qui était ce Joseph Krasny dont l’auteur, dans sa jeunesse, adopta le pseudonyme ? » (BHL)
Regard fuyant et moustache épaisse dissimulant son mal être, Plenel menace de traîner ses opposants devant les tribunaux, mais règle ses comptes à coups de bec et de sa plume.
2010 : Edwy Plenel annonce qu’il est sur le point de gagner le pari de Médiapart. Montée de toutes pièces, l'affaire Bettencourt sera un beau coup marketing: son site Mediapart – réservé aux nantis - est payant.

Petit retour sur Paul Allies

Ce piston de Plenel-le-jeune était certes professeur de droit à l'Université Montpellier 1 , mais en 2008, Paul Alliès était au côté d'...Arnaud Montebourg, secrétaire national adjoint du Parti Socialiste au sein du secrétariat national à la rénovation du parti.
Aux dernières régionales en Languedoc-Roussillon, Alliès (PS)avait singé Nono Montebourg(PS)en appelant à voter pour René Revol (Parti de gauche de Mélenchon-Buffet)contre Jojo Frêche (PS).
Ainsi donc, dans l'affaire Bettencourt, la collusion entre Mediapart et le socialiste Montebourg serait pure affabulation ? Allons donc !
Mais c'est à vous de voir...

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