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vendredi 6 août 2010

Sécurité: Xavier Bertrand défie Aubry en face à face télévisé

Finis les communiqués: la socialiste devra justifier ses accusations

On n'avait jamais vu de jeunes voyous, délinquants et braqueurs, ouvrir le feu avec des armes de guerre, en pleine rue, sur des policiers, comme à Grenoble… On n'avait jamais vu non plus une gendarmerie prise d'assaut comme à Saint-Aignan…
Confronté à des délinquants qui vont jusqu'à attenter à la vie des gendarmes et policiers, le chef de l'État a déclaré vouloir leur livrer « une véritable guerre… »
Confronté à l'incurie du maire de Grenoble qui d'une part a pris un lourd retard pour installer la videosurveillance et a argué que « l'on n'est pas ici pour faire la guerre à qui que ce soit, on est au contraire ici pour faire la paix », le pouvoir central doit compenser…

X. Bertrand dénonce le laxisme de Michel Destot (PS)
« L'élu local que je suis sait bien qu'il faut de la prévention, mais je sais tout autant que si l'on ne fait pas preuve de fermeté dans l'application des sanctions, il n'y a pas de réussite possible. Or nous devons manifester une fermeté renforcée ! »

Le PS attaque par communiqué

Bien que ces nouvelles formes de violence ne soient pas une spécificité française, la faisant fonction de premier secrétaire du parti socialiste a dénoncé le dimanche 1er août
- "la dérive anti-républicaine" du président Nicolas Sarkozy et de sa majorité sur les thèmes de la sécurité et de l'immigration
- Elle considère que cette dérive "abîme la France et ses valeurs par des lois d'exception aussi iniques que vraisemblablement anticonstitutionnelles." Même pas sûre!
- "La dureté des mots et la dérive des propositions n'ont d'égal que l'ampleur des échecs de Nicolas Sarkozy en matière économique et sociale comme en matière de sécurité. "

Prise de parole inutilement insultante

Au total, la Ch'tite Aubry n'exprime que des impressions personnelles, dans un style laborieux et agressif, sans présenter aucune proposition alternative.

Cette dernière déclaration de la patronne du PS marque donc un pas de plus dans l'outrance verbale et constitue une dérive anti-républicaine qui abîme la France et ses valeurs par des accusations aussi iniques qu'assurément irrespectueuses de la fonction présidentielle.
La dureté des mots et l'injustice des propos n'ont d'égal que l'ampleur
- des aigreurs de la laissée pour compte des législatives,
- de l'incompétence à gérer un parti politique
et à faire des propositions économiques et sociales, comme en matière de sécurité.

Le secrétaire général de l'UMP l'a rattrapée au vol

Xavier Bertrand a jugé cette dérive-là « extrêmement choquante »
« Martine Aubry et le Parti socialiste ne sont ni compétents ni crédibles pour parler sécurité. Elle oublie que la première des libertés dans la République c'est la sécurité et que le PS, quand il était au pouvoir a laissé exploser la délinquance, naïvement, de l'aveu de Jospin en 2002." Lire PaSiDupes
Le Mouvement populaire est à 100 % dans la ligne du président et de Brice Hortefeux. »

L'UMP estime que le PS se disqualifie
Xavier Bertrand estime que les "Français ne font pas confiance au Parti Socialiste pour les protéger" .

X. Bertrand invite Aubry à soutenir son regard

Dans un entretien paru jeudi 5 août dans le journal rémois L'Union, le Secrétaire général de l'UMP propose à Martine Aubry un débat public sur le thème de la sécurité.
"Concernant la sécurité, je suis prêt à en débattre publiquement avec Martine Aubry (...) car l'heure n'est plus aux colloques et mieux vaut un débat public qu'une surenchère polémique de leur part", a déclaré Xavier Bertrand lors de cet entretien.

X. Bertrand lui fournit des pistes de réflexion
"La nationalité française se mérite, je suis persuadé qu'il faut en renforcer le statut, le respect des droits et devoirs", a-t-il poursuivi.

Xavier Bertrand a réfuté "la théorie de l'excuse que pratiquent les associations de bien pensants, faux experts et surtout le parti socialiste" en matière de traitement social de la délinquance.

Le PS a fait les mauvais choix
"Le PS est complètement dépassé sur la question de la sécurité, car sa tradition remonte aux années Jospin, quand ils ont tourné le dos à la politique que voulait mener Jean-Pierre Chevènement", a souligné le porte-parole.
"A mon sens le traitement de la délinquance est surtout une question d'autorité, notamment de la part des parents dont il faut engager la responsabilité", a-t-il rappelé.

Les amateurs de la prévention n'ont rien vu venir
Selon Christophe Borgel, le secrétaire national aux élections du PS, le sujet Sécurité sera abordé fin 2010, début 2011, à l'occasion d'un « forum »…
« Le PS est complètement dépassé sur la question de la sécurité.[...] Ils en ont gardé une réelle difficulté à s'extraire de la théorie et du « colloque ».
Le colloque est un moindre mal, comparé à l'agression et à l'insulte.

X. Bertrand dénonce le passage socialiste du déni à la démission
« On ne peut pas opposer comme certains le prétendent, les « droits de l'homme » à la citoyenneté, car la Liberté est le premier des trois principes fondateurs de la République, et la première des libertés, pour le citoyen, c'est la sécurité. Les belles âmes des beaux quartiers peuvent en débattre à l'envi, mais pour la grande majorité des Français, ce qui prime c'est la sécurité des biens et de leur famille. »

Les socialistes sont en proie à une forme de fatalisme social
"Ils manifestent sur ces questions une forme de déni, ou plutôt de démission. Et
les Français ne font pas confiance au Parti Socialiste pour les protéger."

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