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jeudi 9 septembre 2010

La femme n'est-elle pas un Homme comme un autre ?

Les féministes en guerre sont des femmes non assumées

Comme des hommes, n'ont-elles donc pas mieux à faire que la guerre ?

Il vous tombe parfois sous les yeux des textes qui vous font vous pincer, mais c'est devenu si fréquent et nous ne sommes plus qu'un bleu. Pardon, un rose, et vous allez comprendre pourquoi.
Voici en effet l'une de ces proses dont la conception sans joie, la gestation laborieuse et l'enfantement dans la douleur sont dus à une Isabelle Germain. Mais, considérant son état d'esprit affligeant, il faut envisager que la chirurgie mentale en cours puisse bientôt la faire changer de patronyme pour devenir Isabelle Germaine.
On en est là !

Attention, ce texte peut mener au déni de grossesse:

Les filles de la femme du soldat inconnu
rebaptisent la place des droits de l’homme

(Écrit anniversaire, rédigé en plein réchauffement climatique dans la touffeur estivale )
Le 26 aout 1970, le Mouvement de libération des femmes (MLF) naissait autour d’une action symbolique : à l’Arc de Triomphe, les fondatrices du Mouvement (majuscule) déposaient une gerbe à la femme du soldat (pas majuscule) inconnu - plus inconnue encore que lui ! Ce 26 août 2010, au Trocadéro à Paris, le mouvement rebaptisait symboliquement la « place des droits de l’homme » : « Place des droits des femmes et des hommes »
Un discours politiquement correct, mais lacunaire

Il y a 40 ans, les manifestantes, pourtant pacifiques [quoiqu'en guerre contre les hommes] étaient embarquées par la police. Cette fois-ci, la police ne s’est pas déplacée. Elles et ils n’étaient qu’une centaine à manifester au milieu des touristes . [espèce en voie de disparition: faut-il le regretter?]
Cela veut-il dire que la démocratie a triomphé et que les femmes sont, dans le droit et dans les faits, égales aux hommes ? [égales des beaufs, certaines le sont, c'est sûr] Bien sûr, sur beaucoup de sujets, la France a fait des sauts de géant en 40 ans : contraception, indépendance financière… Mais tout n’est pas gagné, martèlent les militantes. En 1970 elles disaient « à travail égal, salaire égal ». En 2010, l’écart de salaire est de 27 %. Elles voulaient en finir avec les violences. Aujourd'hui, en France, une femme meurt tous les deux jours et demi sous les coups de son conjoint [dont le politiquement correct interdit le plus souvent d'en divulguer les origines. L'inverse existe aussi]. Le droit à l’avortement est parfois menacé … Et dans certains pays la situation est bien pire.[On y lapide et des mères justifient les excisions sur leurs filles]
De la rue à la toile
Et pourtant, les jeunes étaient peu nombreuses à venir prendre la relève. Peut-être parce que le féminisme s’est déplacé. Il se pratique aujourd’hui beaucoup sur la toile. Créé tout récemment par la jeune association « Osez le féminisme » , le blog « vie de meuf » donne, au fil des témoignages, une idée du chemin qu’il reste à parcourir. Dans la vie et dans les esprits. Le féminisme se pratique aussi dans une forme d’activisme fait d’actions simples, drôles, rapides et efficaces avec la Barbe. Cette association provoque des électrochocs en s’invitant dans des assemblées très masculines [des intrusions sont-elles pacifiques ?]. Au moment où tout ronronne, elles se mettent une fausse barbe et s’installent devant des messieurs trop contents d’eux pour comprendre où elles veulent en venir. [Et si elles assumaient simplement leur féminité, comprendraient-ils mieux ?]

Féministe, un gros mot ?
Peut-être aussi parce que le féminisme est décrié et caricaturé [les féministes ont leur part de responsabilité dans ce rejet] au point qu’il faut être kamikaze aujourd’hui pour se revendiquer féministe [parano, de surcroît]. Les femmes disent souvent « je ne suis pas féministe mais… » , avant de prouver le contraire en général. (Dans le « dictionnaire iconoclaste du féminin *», nous expliquons qu’il faut entendre derrière cette phrase « je suis baisable mais… » ) [Les hommes ne sont certes pas macho, mais quand ils ne le sont pas sont-ils baisables ?] Le féminisme est presque [sic] devenu honteux. Toute demande de respect de quelques droits élémentaires à l’égalité [les devoirs, c'est pour les hommes ? Désormais, la galanterie, un acquis des luttes féministes, ça se justifie...] fait passer son auteure pour une pétroleuse [tout au plus une chieuse !] et la jette dans le camp des femmes à ne courtiser sous aucun prétexte… [Isabelle Germain aurait-elle étudié La Princesse de Clèves pour le concours d'attaché d'administration?...] Intimidant ! [Disons pathétique et affligeant]
Hommage à Olympe de Gouges

Comment en est-on arrivés là ? Par ignorance sans doute. « Mais qui est Olympe de Gouges ? » demandait une jeune journaliste qui a beaucoup plus que le baccalauréat. [C'est un homme, Julien Dray -cf. libellé PaSiDupes- qui l'a soufflée à Désirdavenir Royal qui a son bac et plus, dit-on] L’auteure des «droits de la femme et de la citoyenne » n’est pas une figure incontournable de nos manuels d’histoire. [Jeanne d'Arc l'est-elle ?] C’est pourquoi les manifestantes de ce 26 août 2010 ont lu le texte d’Olympe de Gouges. [Il était temps, depuis le XVIIIe !] La Révolutionnaire avait fait remarquer que si les femmes ont le droit de monter à l’échafaud [la reine Marie-Antoinette est morte sur l'échafaud -passe encore-, mais pas parce que femme], elles devaient bien avoir celui de monter à la tribune... [Ont-elle revendiqué le droit de monter au front en 1870?] Elle a fini guillotinée. [Ségol'haine Royal en aurait-elle jamais entendu parler sinon ?] Sur la future « place des droits des femmes et des hommes», plusieurs textes et déclarations de féministes ont été lues pour faire revivre ce passé ignoré de nos manuels scolaires et rendre aux féministes leur dignité. Ça se confirme : l’histoire est toujours écrite par les vainqueurs. Les féministes ont encore du pain sur la planche..

[Remarques
La dernière exécution, celle de Hamida Djandoubi, pour la torture et l’assassinat d’une jeune femme. En revanche, la parricide Violette Nozière, condamnée à la peine capitale en 1934, sera épargnée.
Faut-il en outre supprimer les centres pénitentiaires et les quartiers de femmes ? ]

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