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jeudi 6 janvier 2011

42% des Français ont peur de l'islam

Les musulmans ont-ils oui ou non d'autres valeurs ?

Les responsables politiques sont-ils responsables ?

Dounia Bouzar, expert pour l’Union Européenne sur la prévention de l’intégrisme rend nos élus responsables qui " ont fait beaucoup d'erreurs ": ils donnent du pouvoir aux groupuscules radicaux et "légitiment" les radicaux comme interlocuteurs. Elle les accuse également de confondre l'islam avec la représentation qu'en donnent les intégristes: "Présenter l'intégrisme comme l'application littérale de l'islam, c'est se fourvoyer d'emblée."

Ben Laden et les radicaux ont bon dos
Les musulmans sont, pour elle, "pris au piège" des " radicaux qui ont imposé leur définition de l'islam " "Pour les musulmans, 'La Vérité' n’est pas dans les lignes du Texte Sacré"...

Notre société, et non l'islam, est coupable de véhiculer des "représentations négatives"
Elle nie que les musulmans réclament des produits halal, un phénomène, selon elle, purement 'marketing': l'offre aurait créé la demande. Les prières de rue sont légitimes, selon elle, car "les musulmans souffrent de cette situation". L'expert dénonce les media qui "mélangent les intégristes et les pratiquants".

61% des Français pensent qu'ils refusent de s'intégrer

L'expert soutient que "les musulmans sont intégrés" et suggère que les jeunes se voient imposer (comme c'est le cas de cette détentrice des palmes académiques...) un " décalage entre la théorie et la pratique " sur les valeurs françaises de l'égalité, de la liberté de culte ou du droit au travail.
Elle insiste pour que les comportements délinquants des musulmans bénéficient d'un traitement de faveur et soient déconnectés de leur pratique religieuse, tant il serait vrai que, en revanche, les chrétiens dans leur ensemble ne seraient pas stigmatisés pour la conduite d'un seul grand croyant égaré.

40% des Français observent une mauvais intégration

Les 'souchiens' regrettent de trop fortes différences culturelles.

L'expert 'politiquement correct' soutient que ' l'islam ne détermine pas les gens ', comme si la pratique d'une religion n'avait aucun impact sur le pratiquant. S'il est musulman.

Le regard des 'autres', celui des Européens, est responsable
L'expert revendique ni laxisme ni diabolisation. Elle reproche alors au système éducatif d'ouvrir un débat confessionnel lorsqu'un élève musulman crache au sol pour une raison religieuse, plutôt que de lui donner 2 heures de colle, sans discussion ni commentaire, ni publicité.

Elle préconise aussi que les entreprises s'adaptent à l'islam.
L'experte réclame des "salles", dites "de repos", où toutefois, cinq fois par jour, les musulmans pourraient faire la prière.

VOIR et ENTENDRE l'entretien, le 4 janvier 2011, de Ménard avec cet expert, Dounia Bouzar, qui accuse les musulmans radicaux et défend l'idée de défaillances du pouvoir politique et d'un complot contre l'islam:


Exemple extrême de diversité

Née à Grenoble,
Dounia Bouzar cumule des origines marocaines, algériennes, italiennes et corses.
Son prénom est d'ailleurs la contraction des prénoms de ses parents (Amina, son père, et Dominique, sa mère). Convertie à l'islam à l'âge de 27 ans, elle fut d'abord éducatrice au sein de la Protection judiciaire de la jeunesse, emploi qui lui inspire une réflexion partagée dans plusieurs ouvrages. Le premier, paru en 2001, est une révélation pour quiconque sait lire entre les lignes: 'L' Islam des banlieues - Les prédicateurs musulmans, nouveaux travailleurs sociaux', une clé ouvrant sur les acteurs de l'incitation des jeunes en difficulté à se jeter dans les bras des associations religieuses.

Sa thèse d'anthropologie sur le fait religieux et consacrée aux Français de confession musulmane mène à la publication en 2003 d'un livre sur le sujet du voile, alors que le port de la burqa commence à poser problème. Elle est alors recommandée pour occuper un siège du Conseil français du culte musulman (CFCM), laissé vacant après la démission de Bétoule Fekkar-Lambiotte en février 2003. Elle y siège en tant que personnalité qualifiée, mais en claquera la porte deux ans plus tard, accusant le Conseil, dans sa lettre de démission, de ne pas assez agir sur les questions de fond.

Dounia Bouzar retourne alors à l'enquête et à la dénonciation.
En 2006, une nouvelle publication interpelle les acteurs politiques sur la place de l'islam dans la société française d'aujourd' hui. Dans cet esprit, elle publie 'Quelle éducation face au radicalisme ?' Cette stigmatisation reçoit un prix de l'Académie des sciences morales et politiques et elle se voit également citée dans la liste des 'héros européens' (!) de Times Magazine.

Elle est également chercheuse associée au Cabinet d'études et cultures consulting et son essai, 'La République ou la burka, les services publics face à l'islam manipulé' paraît en janvier 2010. Elle affirme à ce propos: " Le voile symbolise, pour ces jeunes filles vivant en France, leur relation avec un Dieu créateur de liberté." (L'Islam des Banlieues)
Tariq Ramadan a longtemps fasciné la dame

Jusqu’à son cinquième livre, Dounia Bouzar a pris sa défense. Lorsqu'elle prit ses distances avec lui, ce fut à la suite d'une humiliation et non d'un sursaut de lucidité sur l’islamisme. Il la traita de « traître », après que celle-ci osa critiquer, de manière pourtant modérée, le travail de terrain du prédicateur au début des années 90, trop axé sur le repli communautaire, selon elle.
Sur Saphirnews.com, elle revient sur l’affaire :
" Moi qui l’ai défendu pendant des années contre ceux qui l'accusaient du fameux double langage, voilà dans quelle situation je me retrouve. Autant je l'estimais au moment de la sortie du livre, autant maintenant, son attitude m'a énormément déçue. Il a eu des propos erronés et même mensongers me concernant " (Tiré d'un "chat" du 17 juin 2005 sur Saphirnews)

Selon Tariq Ramadan, Dounia Bouzar a adopté nombre de ses positions, les plus susceptibles d'endormir l’opinion publique, pour se valoriser et faire carrière:
"Dounia Bouzar s’approprie même, mais sans le dire, mon vocabulaire et un certain nombre de mes thèses sur la nécessité de ne jamais essentialiser l’islam (un refrain repris par des sociologues de l'EHESS), de refuser les lectures uniques et figées et de reconnaître l’autonomie de l’individu et le besoin de réformes ", accuse Ramadan.

Dounia Bouzar n’a en revanche jamais critiqué les thèses de Tariq Oubrou, imam français né au Maroc qu’elle présente comme fréquentable au regard de ses écrits, selon lesquels il y aurait autant de pratiques de l’islam que de musulmans, mais qui sur le terrain est en fait un islamiste notoire, membre de l'AMG (Association des musulmans de la Gironde) affiliée à l'UOIF (Union des organisations islamiques de France) et préside actuellement l'association "Imams de France". Le Coran 'à la carte' n'existe pas.

Dounia Bouzar et ses protecteurs

Cette habile mais modeste sociologue a co-écrit avec:

- Jacqueline Costa-Lascoux, sociologue, directrice de recherche du CNRS (Centre national de recherche scientifique) et investie dans les questions de l'enseignement. Présidente de la Fédération nationale des écoles des parents et des éducateurs - FNEPE, elle a été présidente de la ...Ligue de l'enseignement, c'est-à-dire membre de la nébuleuse socialiste à la FSU.
En mai 2007, elle fut signataire d'un "appel du monde économique à voter Ségolène Royal (lien)"...

- Jean Baubérot: directeur jusqu'en 2001 du Groupe de Sociologie des religions et de la laïcité (CNRS-EPHE), il est appelé entre 1997 et 1998 comme conseiller technique au cabinet de Marie-sEGOlène Royal, ministre délégué chargé de l'Enseignement scolaire.

1 commentaire:

  1. les gens n'ont pas spécialement peur de l'islam. En revanche, la politique à géométrie variable des gouvernements successifs ont doté aux immigrés des droits incompatibles avec la situation du pays.
    De plus, il y a beaucoup d'endroits en France qui sont des ghettos à immigrés donc terreau d'un islam radical.
    Promenez vous dans Saint Denis en journée et surtout le soir, n'y êtes pas en sécurité le jour et la nuit c'est le Bronx.
    Pareil à Merseille, Nimes, Toulouse, Lille, Roubaix, Strasbourg.

    Il y 8 millions de musulmans en France ( et non 5 millions dont le compteur est bloqué depuis 1995 par les politiques)

    Et 20 millions en 2030......

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