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samedi 16 avril 2011

Gaz de schiste: tout est à l'arrêt mais la gauche est ballonnée

La gauche se mobilise bien que les recherches soient suspendues

Les opposants à tout instrumentalisent maintenant le gaz de schiste

Ils vont se mobiliser ce week-end à travers la moitié Est de la France.
Des marches conviviales avec repas tiré du sac sont organisées ici et là. Promettant de ne désarmer qu'avec un renoncement ferme et définitif à ces hydrocarbures, leur refus de se contenter des récentes déclarations du gouvernement est le prétexte à la fête jusqu'au 10 mai prochain et à maintenir les paranos en état de "vigilance".

La coordination nationale des collectifs opposés au gaz et à l'huile de schiste organise de vendredi à dimanche une série de rassemblements dans le Sud et l'Est, ainsi qu'en région parisienne, dans des zones où Jean-Louis Borloo a d'abord délivré quelques permis d'exploration ou en a ensuite étudié la possibilité, avant d'exprimer des regrets sur France 2.
A l'Assemblée nationale, le Premier ministre a également annoncé la suspension des recherches d'exploitation pour étudier les avantages et inconvénients des "énergies non conventionnelles".
Mais rien n'y fait ! Le député Richard Mallié (UMP) a pourtant déposé une proposition de loi: lien Pasidupes

L'opposition malveillante s'agite

Le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA)
a appelé vendredi à participer aux mobilisations prévues samedi et dimanche des collectifs opposés à l'exploration et l'exploitation des gaz et huiles de schiste.

José Bové, chef de file de la contestation
Il fait dire que à son assistante, Anne Lacouture, que les garanties gouvernementales ne leur feront pas baisser les bras !
"On ne dit pas que rien n'a avancé. On voit qu'on est entendu (...) Maintenant, nous, on demande l'abrogation et ce n'est qu'à ce moment-là que la mobilisation s'arrêtera", a-t-elle lancé.
Le député européen altermondialiste d'Europe Ecologie participera dimanche à la mobilisation dans son fief aveyronnais, qui avait donné son nom en mars 2010 à l'un des permis délivrés par l'ancien ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo et autorisant de grands groupes gaziers et pétroliers à prospecter le gaz de schiste aujourd'hui pourtant à l'arrêt.

Le Premier ministre François Fillon a pourtant annoncé mercredi l'annulation des permis déjà accordés

Avec la publication d'informations sur les difficultés d'exploitation de ces énergies nouvelles et les risques qu'elle comporte. Il a laissé la porte ouverte à une exploitation future des gisements, avec d'autres techniques. Mais, dans les faits, la France semble près d'interdire l'exploration et l'exploitation des gaz et des huiles de schiste. L'examen, selon la procédure d'urgence, d'une proposition de loi en ce sens est prévu le 10 mai.

Les contestataires n'offrent pas de solutions alternatives concrètes et réalistes.

Le chemin de fer aussi annonçait l'apocalypse

Considérant que les énergies nouvelles posent toutes des problèmes, depuis les barrages hydro-électriques et jusqu'aux éoliennes, en passant par le nucléaire, François Fillon n'a pas exclu mercredi que le gouvernement donne finalement son accord, "d'une façon peut-être un peu plus acceptable la prochaine fois", a soupçonné Mme Lacouture. "Pour nous, c'est pas acceptable, quelle que soit la façon dont ça se fait", a-t-elle ajouté. Elle a invoqué les techniques employées pour libérer l'hydrocarbure emprisonné dans la roche, l'injection à très forte pression d'eau mélangée à des produits chimiques toxiques, le risque de pollution des nappes, le saccage des paysages et de l'environnement par une industrie grande consommatrice d'espace, la mise en péril d'économies reposant, comme dans l'Aveyron, sur une agriculture de qualité et sur le tourisme.

Des rassemblements pour seules propositions
Après les rassemblements de vendredi sur le territoire de José Bové, bien qu'il ne soit pauvre en gaz de schiste, à Donzère, dont le maire est Eric Besson (Drôme), à Avignon (Vaucluse) plutôt que Montélimar, davantage concernée en Ardèche voisine, et à Brignoles, ville PCF du Var. D'autres sont prévus samedi à Marseille, alors que les Bouches-du-Rhône ne sont pas impliquées, Meaux, ville dont François Copé est le maire (Seine-et-Marne), Rousson (Gard) pour l'Ardèche, Lyon (Rhône) et Lons-le-Saunier (Jura, faiblement concerné). Dimanche, ce sera à Cahors où le syndicat CGT du Lot a exprimé son soutien au mouvement, et à Blyes (Ain) pour une rencontre pique-nique autour du gaz de schiste.

Les rassemblements ne sont pas nécessairement programmés dans des zones exposées, mais de préférences dans des communes UMP...

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