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lundi 11 avril 2011

Provocation de musulmanes en niqab devant Notre Dame de Paris

Manifestation interdite: arrestations de deux militantes



Manifestation islamiste
sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame;
sans provocation aucune !



Résistance islamiste à la libération de la femme


La loi qui prohibe le port du voile islamique intégral – burqa ou niqab – dans tous les lieux publics est entrée en vigueur ce lundi. Le texte prévoit l'interdiction, sous peine d'amende, de se dissimuler le visage, que ce soit avec un voile, un casque ou une cagoule, dans l'espace public, c'est-à-dire la rue, les jardins publics, les gares, les commerces et les administrations.

Les musulmanes ont la liberté de conserver leur voile, mais les forces de l'ordre ont le pouvoir de faire appliquer la loi: les personnes récalcitrantes encourent en effet une peine maximale de 150 euros d'amende et/ou un stage de citoyenneté.
De plus, toute personne qui contraindrait une femme à se voiler risquerait quant à elle un an de prison et 30 000 euros d'amende, des peines doublées si la personne privée de son libre arbitre est mineure.

Des activistes musulmans ont manifesté sur le parvis de cathédrale

Interpellations devant Notre-Dame de Paris
Maintenu sans autorisation préfectorale
, un rassemblement hostile à cette loi parlementaire a été dispersé devant Notre-Dame de Paris et deux femmes du XXIe siècle en niqab et leur encadrement de plusieurs hommes ont été interpellés. "Aujourd'hui, il ne s'agissait pas d'interpeller ces gens sur la base du port du voile. C'est bien le non-respect de la déclaration de manifestation " qui est la raison de l'interpellation, a expliqué Alexis Marsan, commissaire divisionnaire à l'ordre public.

Rachid Nekkaz, organisateur de ce rassemblement de l'association Touche pas à ma constitution, a affirmé avoir été "interpellé en compagnie d'une amie en niqab" -puisque sa compagne est chrétienne- devant le palais de l'Elysée, vers 10 heures, avant la manifestation prévue à la cathédrale Notre-Dame. "Nous voulions nous faire verbaliser pour port du niqab, mais la police n'a pas voulu nous dresser un PV", a-t-il déclaré, assurant avoir été "emmené au commissariat".







Passer inaperçue (?)
et
échapper au regard libidineux
des hommes...





Parmi les activistes se trouvait Kenza Drider (ci-dessus, sauf erreur !), une mère de famille de 32 ans, d'origine marocaine, mais aussi assistante juridique de formation et ultra-médiatisée, que l'on a déjà beaucoup entendue pendant le débat sur l'interdiction du port du voile intégrale dans l'espace public. Arrivée d'Avignon en niqab brun et beige -selon la tradition afghane- par le train lundi matin pour participer à une émission de télévision, elle était escortée par la presse et a expliqué, d'abord en gare d'Avignon, puis en gare de Paris, que la loi était, selon elle, "une atteinte à (ses) droits européens", et qu'elle applique ses "droits en tant que citoyenne française", se défendant de toute "provocation", bien que manifestant sur le parvis de la cathédrale.
VOIR et ENTENDRE

Kenzah Drider, 1ère Partie par rmc

L'intéressée se défend d'avoir préparé un coup d'éclat et explique avoir répondu favorablement à une invitation du journaliste Robert Ménard, qui a prévu de lui donner la parole sur la chaîne i-télé (Canal+), cet après-midi à 17h45 dans son émission 'Ménard sans interdit'.
Mme Drider a précisé que si elle était "verbalisée, la loi s'appliquera, je prendrai l'amende". Mais "en tant que citoyenne française(...) mais je serai dans l'obligation de faire un recours devant la Cour européenne des droits de l'homme".

La laïcité en France n'est pas seulement un principe

Parmi les pays constitutionnellement laïcs dans le monde, on compte l'Inde, le Japon, le Mexique, le Brésil, la Bolivie, l'Uruguay,la Turquie et l'Ethiopie.

La France devient le premier des deux états laïcs en Europe (avec le Portugal) à appliquer une interdiction généralisée. Adoptée par le Parlement le 11 octobre 2010 à l'issue d'un vrai débat, cette loi concernerait moins de deux mille femmes, pour autant qu'on sache, dans un pays qui compte, selon les estimations, entre quatre et six millions de personnes de "tradition musulmane", mais jusqu'à dix , si on en croit les manifestants islamistes du samedi 9 avril dernier, déjà à Paris.
Lien PaSiDupes

Monsieur le commissaire a des préjugés syndicaux
Le syndicat des commissaires de la Police Nationale (SCPN), Manuel Roux, a d'ores et déjà décidé sur France Inter que cette loi allait être "infiniment difficile à appliquer" et "infiniment peu appliquée". Les Français ne pourront visiblement pas compter sur eux pour faciliter le mieux vivre ensemble.
Son secrétaire général adjoint n'est pas volontariste: très sensible à son image, il prévoit qu'"on va encore une fois considérer que les policiers sont en échec". Ces fonctionnaires de police se feront tirer l'oreille pour remplir leur tâche. "Très clairement, c'est pas aux policiers d'aller faire du zèle", a-t-il lancé, mais devant "des cas qui sont outrageusement provocateurs, on ne va pas rien faire non plus (...), on va lui faire comprendre, on va faire de la pédagogie (...) on va essayer de la convaincre", a expliqué ce partisan de la prévention et du laisser-faire. Les parlementaires de ce pays devront-ils désormais mettre en oeuvre eux-mêmes les lois qu'ils votent et que les forces de l'ordre regimbent à faire appliquer ?
Le journal Le Monde interroge le SCPN (adhérent à la Fédération générale autonome des fonctionnaires), parce qu'il est en conflit avec son ministère de tutelle sur la question de la parité police-gendarmerie.

Des commissaires de police plus craintifs que des femmes voilées
Ce syndicaliste rappelle que "la simple intervention de la police, par endroits, suffit à semer le trouble. Je n'ose même pas imaginer quand on va s'intéresser à une femme voilée (...) dans un milieu sensible avec des hommes qui sont très fiers, et des policiers qui auront fait le premier pas et ne pourront pas reculer."
Manuel Roux est-il bien à sa place à ce poste ?

L'islam tente d'imposer sa différence dans le paysage hexagonal

Cette législation répond à un besoin urgent au vu de la transformation de notre société.
Elle entre en vigueur au moment où l'islam menace la laïcité et où leurs conflits sont devenus des thèmes majeurs du débat politique hexagonal, à un an de la présidentielle de 2012, favorisant ainsi la montée du Front national.

L'internationale islamiste conteste la décision au-delà même des frontières de la France.
Avec la seule intention louable d'informer pleinement les Français, nos media sympathisants citent le cas isolé -mais certes symptomatique- des Frères musulmans de Jordanie qui ont dénoncé l'interdiction lundi, y voyant "l'amorce d'une bataille dangereuse". Le chef des Frères musulmans, Hammam Saïd, a estimé qu'elle est "contraire aux principes des droits de l'homme dont se targue la France". "Pour nous, cette décision porte atteinte à l'islam et à tous les musulmans dans le monde", a-t-il ajouté. L'interdiction du port du voile est "une violation d'un droit élémentaire (...). Si les femmes sont autorisées à se déshabiller sur les plages, il devrait être permis aux femmes de se couvrir et de porter le niqab".

La France laïque se laissera-t-elle dicter sa loi par les Frères musulmans ?
Par la grâce de Martine Brochen-Aubry ?...

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