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samedi 27 août 2011

Immigration: la réalité de l'échec scolaire dépasse Guéant


Les deux tiers des élèves en échec scolaire sont issus de l'immigration


"Issu de l'immigration" veut aussi dire "clandestin"

Le ministre de l’Intérieur avait mis en garde: les deux tiers des élèves en échec scolaire sont issus de l’immigration et une part non négligeable est en situation irrégulière. Mais Claude Guéant a été bien modéré dans son domaine ministériel, car un rapport du Haut Conseil à l’Intégration montre combien la réalité est plus dure que des propos de ministre.

Et les syndicats d’enseignants, de la fédération dominante de parents d’élèves et des associations anti-racistes ont poussé les hauts-cris: « stigmatisation des immigrés », « propos dignes du Front National », « chiffres inventés » !
Le ministère de Claude Guéant a tenté d'ouvrir les yeux des démagogues en produisant les chiffres du Haut Conseil à l’Intégration que la gauche ne saurait croire. Le rapport est à la disposition de tout un chacun, mais certains préfèreront se voiler la face, à défaut de se couvrir de cendre. A celle des journalistes qui auraient pu le citer, à celle des associations indignées, à moi, à vous. Un clic sur HCI suffit.

Les révélations du rapport du HCI

Elles ne se trouvent ni dans Le Monde de l'Education, ni dans Libération ou Mediapart.

Il est d'ailleurs tellement préoccupant que la déclaration de Claude Guéant aurait pu passer pour laxiste.

Le terrain
Dans certaines villes comme Clichy-sous-Bois, Aubervilliers ou La Courneuve, plus des trois quarts de la jeunesse est d’origine étrangère et il n’est pas rare d’avoir des classes primaires et des collèges « entièrement composées d’élèves d’origine étrangère partageant la même confession ».
Et comme si le milieu n'était pas déjà suffisamment ingrat, le rapport confirme que « la montée du fondamentalisme et du communautarisme ouvre la porte à des contestations de cours de plus en plus nombreuses. » Pour développer leur influence, les islamistes ont en effet intérêt à maintenir le plus grand nombre dans l'hébêtude et l'analphabétisme.

Professeurs contestés
Dans certains quartiers, certaines classes se déclarent « 100 % musulmanes ».
Dans de nombreux cas, les enseignants d’Histoire ont du mal à aborder le fait religieux, la Shoah, le Proche-Orient. Des élèves dénient à un professeur européen le droit de traiter de l'islam introduit dans le programme pour leur complaire.
Mêmes difficultés pour les enseignants de SVT (Sciences de la Vie et de la Terre) : valorisant l'Homme et glorifiant les sciences, « l’évolutionnisme est remis en cause au profit d’une action divine ou créationniste » et les laïcs en sont pour leurs frais.
Bien que le HCI ne soit pas, jusqu'à plus ample informé, une officine de la place Beauvau, le rapport est explicite: le Haut Conseil à l'Intégration ne subit de pressions ni du Front national, ni des Identitaires ou de Riposte Laïque souvent stigmatisés pour leur radicalisme. Parmi ses membres actuels, des noms émergent qui ne sont pas étiquettés à l'extrême droite: Malika Sorel, Yazid Chir, Mohand Hamoumou, Nacer Meddah, Abdel Wahab Meddeb…

Le choc des civilisations

Réalité 'politiquement incorrecte'. Mot tabou !
Dû à Samuel Huntington, la réalité est antérieure aux attentats du World Trade Center. Or, les faits lui ontdonné raison depuis. Mais les gendarmes de la pensée n'ont eu de cesse de protester : Le choc des civilisations ? Nul besoin d’aller le chercher dans les montagnes de l’Afghanistan, dans les zones tribales du Pakistan, dans la charia, dans la burqa, près des églises coptes qui brûlent, dans les exécutions de chrétiens, dans les fatwa, dans les lapidations… Il est parmi nous: dans nos rues, nos quartiers et nos écoles passées à la loupe du Haut Conseil à l’Intégration.

L'échec scolaire n'est pas une fatalité
Même en milieu défavorable, aucune fatalité génétique, raciale ou religieuse ne pèse sur les gosses issus de l’immigration. Mais, s'ils ne sont pas redevables à notre société autant qu'on veut bien le dire à gauche pour nier l'échec d'une politique de luttes et de refus, le déni de l'ascenseur social et le repli identitaire et religieux peut être lourd de conséquence. Des enfants sont élevés dans cet esprit communautaire du rejet de l'Européen. Ali ou Fathia peut bien être appliqué, surdoué ou simplement brillant, ses parents peuvent être analphabète, sa famille modeste peut les tirer vers le haut : « tu es Arabe alors tu dois travailler deux fois plus, deux fois mieux que les autres » leur serine-t-on, aussi bien pour décourager que pour exhorter. Dans nos campagnes, nos grands parents n'avaient pas fait autrement, génération après génération, et pareillement les petits Juifs venus de l’Est, les petits Portugais, les petits Espagnols… L'ambition des parents étaient d'amener leurs enfants à un statut social supérieur au leur et ils luttaient pour y parvenir: c'était la fierté d'une vie de labeur, une réussite sans grands apports extérieurs. Et la plupart ont gravi l'échelle sociale à force de volonté et de persévérance, avec les encouragements de l'Etat. Désormais, la gauche avide de pouvoir et impatiente entrave l'action de l'Etat associé aux familles pour assurer son retour aux affaires.

Le communautariste est bloqué de l'intérieur
Que peut-on lire sur le site 'Santé Magazine' ? "Je suis tunisien d origine, mes 2 parents. mon probleme c est que tout le monde me prend pour un blanc, meme quand j affirme le contraire."
Au mérite, une Fathia peut parfaitement sauter une classe et, aussi bien, un enfant privilégié redoubler. La moquerie est un possible inconvénient commun: les élèves, issus de la même cité qu’elle, la harcelèrent jour après jour. Elle fut régulièrement traitée d’ « Arabe blonde » : l’équivalent de « bounty », noir à l’extérieur, blanc à l’intérieur, utilisé pour les « traitres » par certains enfants d’origine africaine. Comment, elle, une Arabe, pouvait-elle, osait-elle, être première ?

Fathia fit une dépression, sa mère alerta les profs. On ne fit rien, il ne fallait pas « stigmatiser »… Fathia a été retirée du collège (public). Elle est aujourd’hui dans un établissement catholique. Toujours première. Il y a une dizaine d’années parut un petit livre du sociologue Emmanuel Brenner, consacré à l'antisémitisme, au racisme et au sexisme en milieu scolaire (octobre 2002 aux éditions Mille et une nuits) et qui réunit des témoignages de professeurs de collège et de lycée,« Les Territoires perdus de la République ». Il disait déjà tout ce qu’on peut lire dans le rapport du HCI. Tout ce qui devait arriver à une Fathia. En dix ans la République a encore perdu beaucoup de ses territoires.


Le fatalisme social, développé par ceux qui y ont intérêt, gauche radicale et islamistes, est destructeur d'espoir et de réussite, mais pourvoyeur de vote contestataire et de violences urbaines.


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