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jeudi 26 mai 2011

Qui sont ces 10% de fraudeurs aux allocations familiales ?

La République politiquement correcte interdit de dévoiler l'identité des fraudeurs

La presse est généreuse avec l'argent de l'administration, mais fait peu cas de l'apport du contribuable

Son indulgence ne laisse de surprendre en temps de crise et d'efforts de résorption de la dette publique:
à l'heure de l'interdiction des statistiques éthniques, on peut même penser qu'elle entretient une embarrassante suspicion.
En effet, le coût réel des 10% de fraudes détectées en 2010 pèse moins sur la CAF que sur les nantis - d'un emploi - et davantage sur les allocataires exclus des prestations familiales, au profit des fraudeurs, en grande détresse sociale supposée, et dont la gauche démagogue fait son fonds de commerce. Le fisc sait où trouver les uns, mais la République généreuse peine à retrouver les autres et tient ces exploiteurs de la solidarité sociale dans un intolérable anonymat discriminatoire, paré des vertus probables du droit à la dignité, voire d'un humanisme dévoyé à toutes les sauces, si toutefois il ne s'agit pas de culpabilité post-coloniale.

Les 100 millions d'euros détournés de l'administration, c'est de la misère en plus pour la collectivité.

Tandis qu'en publiant un rapport de la Caisse nationale d'allocations familiales Le Parisien/Aujourd'hui en France estime que la fraude "reste toutefois faible", l'opposition responsable, que le dicton social (favori des anarcho-syndicalistes révolutionnaires) "qui sème la misère récolte la colère" arrange, assure les fraudeurs de sa compassion politicienne.

Les fraudes aux allocations familiales continuent de progresser
En 2010, 13.114 cas de fraudes ont été recensés contre 11.733 l'année précédente, soit une progression de 10%, selon Le Parisien/Aujourd'hui en France sur la foi d'un rapport de la Caisse nationale d'allocations familiales (CNAF). La progression atteint 5,3% en termes de masse financière, selon ce document qui a été présenté mardi aux administrateurs de la CNAF. Mais si le nombre de fraudes continue à croître, il progresse à un rythme moindre : en 2007, la hausse avait atteint 73%. Le taux actuel n'est pas communiqué...

En 2009, 96,16% des sommes auraient été versées à bon droit, mais environ 200.000 allocataires seraient auteurs d'une fraude, selon le rapport cité par le quotidien.


Et parmi les aides versées, le Revenu minimum d'insertion (remplacé depuis 2009 par le Revenu de solidarité active), l'allocation de parent isolé et l'allocation de soutien de famille sont les prestations qui font l'objet du plus grand nombre de fraudes. Au total, 563 amendes pénales et 362 peines de prison ont été prononcées pour ces fraudes. Impressionnant, non ?

La lutte contre les fraudes s'intensifie

Toutefois, les pertes réelles issues de ces fraudes sont minimes dans la mesure où près de 90% des sommes seraient ensuite récupérées.
Si on ne veut pas tenir compte des frais de personnel nécessaires aux contrôle et au recouvrement. Le quotidien souligne ainsi que moins de 100 millions d'euros sont effectivement perdus par les administrations. Et les administrations, c'est qui ?
Il faut toutefois y ajouter le coût de la lutte contre la fraude puisque plus d'un millier d'agents sont mobilisés pour remplir cette tâche soit un coût de gestion de la fraude de l'ordre de 32,3 millions.

Et la hausse du nombre de fraudes repérées s'explique notamment par une intensification de cette lutte. En 2010, 41,7% des informations fournis par les allocataires ont été contrôlées contre seulement 35% en 2007. Le président de la CNAF, Jean-Louis Deroussen, note en outre que « globalement les contrôles sont très efficaces ». Mais insuffisants et peu dissuasifs.

Autre élément : près d'un tiers des contrôles fait suite à des dénonciations.
Parmi les contribuables solidaires, la colère monte.



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