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lundi 29 août 2011

La galéjade médiatique de l'affrontement Aubry-Guéant à Marseille



Le PS parle de défi, mais Aubry n'a pas aperçu Guéant

La sardine PS n'a pas réussi à boucher le port de Marseille



Un défi ? En retrait,
derrière sa protection rapprochée...
Il manquait Jean-Noël Guérini !


La gauche syndicale est plus habile à bloquer l'économie
A en croire la Rue de Solférino, reprise en coeur par les dépêches d'agences et copiée-collée par les journalistes paresseux, Claude Guéant et Martine Aubry se seraient affrontés - à distance !... C'est nouveau et grotesque, car il ne suffit pas en effet que la candidate socialiste soit arrivée à Marseille lundi, en même temps que le ministre de l'Intérieur, pour qu'elle soit plus crédible sur le terrain de la sécurité. A force de dénoncer systématiquement tout dans la politique du gouvernement, elle n'est plus audible. D'ailleurs, l'est-elle au PS, pour commencer, où François Hollande la tient à distance respectable de 10 points dans les sondages...

Guéant fait son métier, Aubry fait sa promotion
Le ministre de l'Intérieur est venu installer un nouveau préfet à la sécurité, à qui il a confié la difficile mission d'"innover".

Alain Gardère, jusqu'ici directeur adjoint de son cabinet, devra "innover sur le plan stratégique et méthodologique à Marseille, pour qu'une situation maîtrisée de la sécurité règne dans cette ville enfin", a dit le ministre. M. Guéant est allé se rendre compte sur place, dans le quartier maghrébin de la Porte d'Aix, puis il a remonté la rue du Bon Pasteur pour rencontrer la population, et le cortège est ensuite allé au siège de la gendarmerie où le ministre a félicité les hommes à l'origine de la mise en échec, début août, de l'attaque d'une société de transport de fonds.
Il s'est enfin rendu en préfecture pour annoncer l'arrivée de deux compagnies de CRS, en plus d'une centaine de policiers attendus d'ici fin septembre, qu'il avait annoncées lors de sa précédente venue avant les vacances.

La candidate socialiste s'est intronisée "candidate de la sécurité"

Les deux derniers patrons du PS ont pourtant brillé par leur laxisme
, mais, depuis qu'elle est en disponibilité, la Ch'tite Aubry aurait fait sa mue: "Il va falloir tout reprendre à zéro en 2012": "la droite a baissé les bras à Marseille comme ailleurs", selon elle.
Mme Brochen-Aubry a promis de créer plus de dette publique en annonçant le rétablissement de " 10.700 policiers et gendarmes perdus" en France depuis 2007 et la réorganisation des forces de l'ordre en fixant des priorités, notamment "des zones de sécurité". On en saura davantage quand il sera trop tard !

Le ministre prend des mesures pour remettre de l'ordre dans cette ville portuaire ouverte au Maghreb
La candidate en campagne - hors campagne présidentielle- est venue hausser le ton, encadrée de trois gros gardes du corps: Michel Destot, Pierre Cohen et François Pupponi.
" Le 'fiasco' dénoncé par Martine Aubry est en réalité un très grand succès ", a fait valoir le ministre, évoquant "un recul substantiel de la délinquance de 17% depuis 2002 en France[...] et de 7,5% à Marseille" après une augmentation "de 25%" dans cette ville de 1997 à 2002, lorsque les socialistes étaient au gouvernement, a fait valoir le ministre de l'Intérieur en réponse aux critiques.

Un défi ?
Claude Guéant aurait pu citer Jacques Chirac et dire: " ça m'en touche une sans faire bouger l'autre " !

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