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dimanche 18 septembre 2011

Collèges: des profs nus dans le cartable

Des professeurs montrent leur "luc" (en verlan) à Chatel

Du bon usage des Ipad offerts par les Conseils généraux

Poser nu pour attirer l’attention ?
Ce n’est pas nouveau, mais cette fois, après celui des rugbymen et des pompiers dans le plus simple appareil, c'est le calendrier du pauvre, tout juste bon à émoustiller des fortes en thème. C'est triste comme un débat de candidatS à la primaire socialiste.

Cette rentrée, ce sont… des profs qui s’y mettent, rendant subitement caduque la rengaine potache de « à poil, la maîtresse ».
Depuis plusieurs semaines, quinze d’entre eux/elles, étalent leur anatomie, quoique pudiquement mise en scène, sur le Net. Ils ont même créé un site dans l'espoir que leur calendrier 2011-2012 soit téléchargé.
Le malheur, c'est qu'ils n'ont pas dû se voir et que les scolaires risquent d'avoir des cauchemars, des troubles de l'audition ou des traumatismes sexuels.
Ces enseignants ont posé devant un tableau noir où s’affichent autant de messages à la craie que de mois dans l’année: « Faisons de l’économie pas des économies » ou « L’école au bout du rouleau », affichant
leurs les attributs de leur matière (compas, pinceaux, roman classique ou traité d’économie) pour masquer leur anatomie. Nous allons devoir déplorer une recrudescence des traumatisme sexuel précoces, des névroses et des hystéries: le nombre des infirmières et psychologues scolaire ne suffira pas aux besoins.
La population enseignante n'accueille certes pas tous les pervers, puisque le monde politique nous montre le contraire depuis le 14 mai au Sofitel de Manhattan, mais elle concentre néanmoins une forte proportion d'inadaptatés sociaux et de perturbés psycho-sexuels.


Le calendrier Chaffoteaux
pour couler l'entreprise
plus sûrement


Le militantisme, facteur aggravant des psychoses sexuelles ?


Les "dépouillés", avatar des "Indignés"
Les « dépouillés » entendent somatiser leur ressenti d'un trouble imaginaire de l'Education nationale, tel que leur syndicat radical et la presse d'opposition les en a convaincus. Certains pensent d'ailleurs qu'ils effectuent plutôt un transfert de leur mal-être psychologique individuel sur l'école. Comme les alcooliques qui participent à des groupes de parole, ces professeurs se sont organisés en collectif militant. Leur thérapie consiste à illustrer leur " sentiment de dénuement ", leur " révolte contre le dépouillement de l’école ", et à faire signer un manifeste. Toutes leurs angoisses existentielles trouvent un exutoire dans des critiques qui font sourire leurs aînés. Jusque dans leur être le plus profond et intime, ils ressentent les attaques saisonnières de la rentrée, les divisions syndicales et même le syndrome public-privé : la campagne politicienne sur les réduction du nombre de profs les fragilise bien que le nombre d'élève diminue, la légende des classes trop chargées les affecte dans leur chair malgré la multiplication des demi-groupes et la conviction qui s'impose à eux que les enseignants sont mal formés leur monte au cerveau… Tout ce qui se dit, vrai ou faux, a prise sur les psychologies et les personnalités . Les agitateurs de ce collectif attirent à eux ceux et celles qui, se sachant vulnérables, ont peur d'être des victimes.



Qu'ont fait nos enfants

pour mériter ça !




La transgression comme thérapie
Les "dépouillés" sont capables de se dénuder, mais non pas d'assumer leur geste.

Des provocateurs à l’origine de ce sinistre calendrier, on ne sait pas grand-chose. Ils nous font dire qu’ils sont une quinzaine, « enseignants de base dans divers lycées en France, syndiqués ou non », mais, par chance, aucun de nos enfants n'est appelé à en croiser un seul. Ils n'existent pas en tant qu'enseignants et sont injoignables autrement que par messagerie électronique: ils répondent qu’ils se refusent à l’être individuellement : " En prêtant notre image à un calendrier subversif nous prétendons incarner symboliquement toute une profession ", ce qui est ambitieux et blessant pour sa majorité.
Ces anonymes prétendent aussi " fédérer des énergies jusque-là dispersées et inventer une nouvelle forme de lutte qui passe par l’image tout en échappant à la société du spectacle ". Un coup bas à la société en question qui a mieux à offrir !

Ils admettent un aspect de leur ambigüité: ils jouent de ses mécanismes.

L'image flétrie du corps enseignant
Déjà le buzz est retombé et la blogosphère se félicite d'avoir échappé à ça.
Les adultes qui ont eu peur de leur prof d'allemand ou garde un souvenir douloureux des maths modernes reconnaîtront que ce que subissent leurs enfants aujourd'hui est autrement plus traumatisant.

Quelle sera l'étendue des dégâts sur la jeunesse ?
Les films X font-ils plus de dommages que ces scènes tristes de la nudité grise ?
Qui peut croire que ce calendrier sordide fera monter les vocations en flèche ?...
De ce seul point de vue, le ministère serait bien avisé de porter plainte pour atteinte à l'intégrité de l'Education nationale.

Juin 2011 - Une élève de 11 ans d'un collège public de Villeparisis (Seine-et-Marne) a dû porter une blouse sur sa jupe, qu'une surveillante avait jugée trop courte au regard du règlement intérieur de l'établissement.
Avec son réglement, la surveillante va devoir aller se rhabiller.

2 commentaires:

  1. On sent bien tout le regret de l'auteur de ce billet que ces enseignants ne montrent pas leur "luc"! Billet tout aussi anonyme que les auteurs du manifeste mais bien inscrit à l'extrème droite... De la mauvaise fois en paquet et du voyeurisme sinon pourquoi publier les photos que vous trouvez si mauvaises et traumatisantes?

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  2. Ce qu'on en voit ne donne pas envie de plus, si c'est ce que certaines espéraient.
    L'objectif de l'article est donc atteint: les déçues doivent aller chercher ailleurs, puisque tous les goûts sont dans la nature !

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