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lundi 26 septembre 2011

Des enseignants du privé se laisseront-ils pousser à la grève du 27 septembre ?

Les profs du privé préparent-ils l'allumette qui mettra le feu à leurs contrats d'association avec l'État ?

Seront-ils à ce point inconscients?

Les cinq fédérations syndicales des établissements privés sous contrat appellent à rejoindre l’appel à la grève lancé par les syndicats du public
pour demain mardi. Dans le privé, les déficits publics, dans le contexte actuel de crise, conduisent aussi à des suppressions d’emplois .

Enseignants français du privé et public, tous des Espagnols ?
Mardi dernier, des enseignants ont déserté les écoles madrilènes pour une journée de grève contre les coupes budgétaires dans le secteur de l'éducation: ils sont au bord du goufre, mais n'ont trouvé que ce moyen pour s'y précipiter plus vite.

Mais croyez-vous que les enseignants français peuvent se montrer plus intelligents ?
Main dans la main, une fois n’est pas coutume ! Bien que leur statut "sous contrat" avec l'Etat oit soumis aux aléas des élections générales et présidentielles, les syndicats de l’enseignement privé appellent à la grève le 27 septembre, aux côtés du public. La Fep-CFDT, le Snec-CFTC, le Spelc, le SNPEFP-CGT et le Synep-CFE-CGC réclameront "zéro retrait d’emploi pour la rentrée 2012", comme les autres.

Oublieux de leurs différends idéologiques

Selon une estimation syndicale, “depuis 2008, plus de 5.000 emplois ont été retirés dans l’enseignement privé associé à l’Etat par la mise en oeuvre de la RGPP (Révision Générale des Politiques Publiques), alors que les prévisions d’effectifs sont fortement à la hausse”. Et “1.350 suppressions d’emplois sont à nouveau envisagées” en 2012.

Comptent-ils sur un retour de la gauche pour avoir droit à des créations de postes, le maintien de leurs horaires et la sauvegarde de leurs salaires ?
C'est leur pari sur l'avenir !

Visent-ils la suppression de leurs contrats par la gauche ?

Le ressenti de la situation dans le privé n’est pas plus positif que dans le public.
La campagne de dénigrement de la gauche aura-t-elle donc fini par produire les mêmes effets ? Reste à voir si les enseignants du privé sont aussi influençables et si cet appel aura parmi eux un écho favorable: qui sait ? Les syndicats d' "intello" du privé sont peut-être des kamikazes !...

Les enseignants du privé ignorent-ils tout des luttes de leurs prédécesseurs ?
Sans remonter à la séparation de l'Eglise et de l'Etat...

- la loi Debré (31 décembre 1959), qui porte le nom de Michel Debré, Premier ministre et ministre de l'Éducation nationale, instaura un système de contrats entre l'État et les écoles privées qui le souhaitent. Dès lors, l'État peut accorder son aide, avec la contre-partie que les programmes soient les mêmes que dans l'enseignement public (le catéchisme devenant une option). L'inspection devenait obligatoire et les enfants ne partageant pas la même religion que l'établissement ne pouvaient être refusés. Les enseignants sont rémunérés par l'État selon les mêmes grilles indiciaires. En revanche, leurs retraites dépendent du régime général et de caisses de retraites complémentaires...

- Alain Savary, ministre de l'Éducation (1981-1984), remit en question la possibilité de l'enseignement privé secondaire par le gouvernement socialiste de François Mitterrand. Des manifestations des écoles privées entraînèrent la chute du gouvernement Mauroy, prédécesseur de la Ch'tite Brochen-Aubry à la mairie de Lille, et le projet fut retiré.

Il appartient aux enseignants - en connaissance de cause - de décider - en leur âme et conscience - de l'opportunité de pactiser avec ceux qui veulent leur disparition.

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