POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

vendredi 16 septembre 2011

DSK n'admet qu'une tentative de petit bisou volé à Tristane Banon

Dominique Strauss-Kahn prend vraiment le juge et la presse pour des billes

Le vieux pervers socialiste a déclaré aux policiers avoir essayé d'embrasser la jeune Tristane Banon lors d'une rencontre en février 2003 pendant lequel la jeune femme affirme avoir été victime d'une tentative de viol, rapporte vendredi l'Express.fr.

Ses avocats confirment que DSK est un modèle de vertu
Tout en disant n'avoir pas connaissance des documents de la police sur son audition, ils ont confirmé la teneur de cette information en date du lundi 12 septembre.
Henri Leclerc et Frédérique Baulieu déclarent dans un communiqué constater que les déclarations de leur client aux policiers sont "conformes à ce que leur client a toujours affirmé, à savoir que la scène décrite par Madame Banon est imaginaire, de l'ancien directeur général du FMIM. Dominique Strauss-Kahn contestant tout acte de violence de quelque nature que ce soit à son égard".

Pour preuve, ils brandissent le dépôt par DSK d'une plainte en dénonciation calomnieuse contre Tristane Banon !
Le Parquet de Paris doit trancher prochainement sur la suite à donner à sa plainte, ouverture d'une information judiciaire ou classement sans suite.

Avant cette décision, d'autres actes d'enquête, comme une confrontation, peuvent toutefois être ordonnés, les versions étant divergentes. La police a déjà auditionné le propriétaire du lupanar où la rencontre s'est déroulée.

L'ancien responsable socialiste se défend de sa bonne foi

Sans doute convaincu qu'aucune femme ne peur résister à son charme, celui que Michel Rocard soupçonna d'être "un malade mental" a déclaré qu'il pensait que la jeune femme était consentante. Devant son refus, il n'aurait pas insisté. La jeune femme serait partie, d'après lui, tout à fait normalement. Et parfaitement sereine, probablement... Voire épanouie !

Jusqu'ici, Dominique Strauss-Kahn avait déclaré que les accusations d'agression étaient imaginaires.
Un récit fait dans un livre et dans des déclarations rapportées par ses avocats, accréditent cette version.
Tristane Banon affirme en revanche qu'il s'est jeté sur elle et qu'elle n'a pu échapper au viol qu'après une bataille au sol.

Si les juges se laissent circonvenir par le puissant socialiste, les poursuites semblent juridiquement peu probables.

Si les faits sont qualifiés d'agression sexuelle, ils sont prescrits puisque, dans ce cas le délai, est de trois ans.
Pour que des poursuites soient possibles, il faut que le juge caractérise une tentative de viol. Dans cette hypothèse, le délai de prescription de ce crime est en effet de dix ans. C'est pourquoi DSK soutient que la jeune fille ne demandait que de connaître le loup.
Or, caractériser juridiquement une tentative de viol suppose que la victime démontre un début d'exécution et qu'elle puisse établir que la tentative a échoué pour une raison indépendante de la volonté de son agresseur. Cette démonstration semble compliquée, voire impossible, compte tenu de l'absence d'éléments matériels, hormis un mobilier réduit au strict minimum, mais suffisant à ce genre d'activité.

Deux semaines après son retour à Paris
Dominique Strauss-Kahn est revenu en France le 4 septembre, après l'abandon à New York des poursuites dans une autre affaire de tentative de viol sur une femme de chambre, laquelle est confirmé par un rapport médical.
Le socialiste doit venir se montrer à la télévision, pour la première fois dimanche soir, sur TF1.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):