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jeudi 27 octobre 2011

Le PS cache bien sa joie de l'accord européen

Ce qu'a fait l'UMP ne serait pourtant plus à faire par la gauche

L'ombre chinoise fait peur à la gauche

Le plan annoncé à Bruxelles pour enrayer la crise de la dette en Europe a été applaudi jeudi à l'UMP qui a salué
la "détermination" du président Nicolas Sarkozy pour un accord "capital".
L'opposition s'est en revanche inquiétée de l'investissement de la Chine: elle reproche à l'Europe d'être allée "faire la quête" en Chine. Le président démocrate Obama - si chargé d'espoirs qu'il ait pu être a priori - a-t-il les moyens d'apporter sa contribution à l'équilibre financier mondial ?

Les socialistes grecs ne font pas tant la fine bouche

Les banques villipendées par la gauche paieront un peu plus de 50% des créances de la Grèce socialiste
, bien que ses responsables -essentiellement socialistes - aient menti sur leur endettement réel au fil des ans. Le président Nicolas Sarkozy a annoncé jeudi qu"elle va être réduite de 100 milliards d'euros et le gouvernement Papandréou fils n'a pas l'indécence de ses camarades français, ni des Indignés aussi bien espagnols que grecs.

Selon des diplomates européens, Pékin serait prêt à abonder le Fonds européen de stabilité financière (FESF), mais aucun responsable chinois n'a pour l'instant confirmé cette information.

Les observateurs critiquent de mauvaise foi

La future contribution de la Chine fait grincer la gauche

Les Cassandre qui, les babines frémissantes, prédisaient la chute de la zone euro, voient une soumission à Pékin dans le sauvetage qu'ils ne voulaient pas espérer cette nuit.
Gérard Longuet riposte: " on a besoin de partenaires. Il y a là une bonne affaire pour les deux".

La solidarité chinoise irrite le PS et Europe Ecologie-Les Verts, notamment

Dans le camp Hollande
, Jean-Marc Ayrault s'est inquiété au nom des députés PS d'une répartition de l'effort de "
plus en plus injuste, avec des taxes sur les mutuelles, les indemnités journalières ". Michel Sapin redoute quant à lui que la zone euro aille "faire la quête" en Chine et se mette vis-à-vis de ce pays en "situation de faiblesse".
Plus flou, François Hollande estime la participation de pays non-européens comme la Chine, "profondément troublante", pointant une "dépendance de fait". Mais le candidat PS à la présidentielle juge toutefois que "le pire a été évité".


Côté Aubry, à la mi-septembre, le perspicace père de l'amère de Lille critiquait les dirigeants de la zone euro : lien PaSiDupes
Dans le même style, au début août, Sa Cynique Majesté Royal dénonçait le "manque de courage" des Etats dans les réformes: lien PaSiDupes

Plus brutal, 'Schtroumpf grognon', l'euro-député EELV Daniel Cohn-Bendit - qui s'opposa violemment aux JO à Pékin - parle d'"aberration chinoise", considérant que la zone euro se livre "pieds et poings liés aux pays émergents". Tout comme la 'vieille éthique', Eva Joly, candidate EELV à la présidentielle, qui dénonce un "cautère sur une jambe de bois" et une "vente à la découpe de l'Europe à la Chine".

Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche (PCF et PG) à la présidentielle, emploie le mot de "désastre". Anti-européen, il juge que "le refus de faire intervenir directement la banque centrale pour prêter aux Etats est une erreur qui coûte chaque jour plus cher à la zone euro" et que "les banques et les agences de notation vont continuer à harceler les Etats". Si c'est l'avis des anarcho-révolutionnaires du mouvement des Indignés, le gouvernement grec ne le partage pas.

En revanche, les acteurs politiques les mains dans le cambouis sont soulagés

Plus nuancé, le ministre de la Défense Gérard Longuet prévient qu'il faudra "voir plus loin" dans la convergence des politiques économiques.

L'ex-ministre et eurodéputée UMP Rachida Dati, fait de même: " l'Europe apporte aujourd'hui une réponse globale et bien plus ambitieuse que certains ne l'imaginaient" et "les Français peuvent être fiers d'être dirigés par un président qui s'engage au quotidien pour les protéger ".
A la différence Libération: lien PaSiDupes

Bernard Accoyer, le président de l'Assemblée nationale, s'inscrit en faux contre l'image des forceps de l'agence de presse française. Pour sa part, plutôt que de dénigrer, il effectuera lundi un déplacement à Berlin "pour concrétiser ces avancées au niveau parlementaire".

Pour Christian Jacob, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, " on peut vraiment se féliciter de cet accord, les enjeux étaient d'une extrême importance ".

Pour Frédéric Lefebvre, secrétaire d'Etat aux PME, "défendre l'Europe, c'est défendre les Français", ce qui semble échapper à l'A*P, comme à l'ensemble de la gauche malfaisante restée sur les traces de la Ch'tite Brochen-Aubry.

Laurent Wauquiez, ministre de l'Enseignement supérieur, estime que " si la zone euro respire mieux ce (jeudi) matin, c'est grâce à la détermination dont ont fait preuve ensemble et Angela Merkel et le président de la République ".

Le président d'honneur du Parti Radical est sur la même longueur d'onde: pour André Rossinot (tendance Borloo) la réponse à la crise " est ambitieuse, globale et crédible ".

Jean-François Copé synthétise les avis des gens de bonne volonté
" Cette nuit, la zone euro a fait un pas décisif vers le sauvetage de la Grèce, de la zone euro et de notre système financier ", s'est félicite le secrétaire général de l'UMP.
Comme de nombreux élus UMP, il salue en outre " la détermination, l'engagement et le courage du président de la République qui s'est impliqué sans compter pour obtenir cet accord essentiel ".

A l'heure du sauvetage, le PS se livrait à sa petite cuisine intérieure...
Faire patienter les militants ou accéder au perchoir !
Mesquin et dérisoire...

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