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dimanche 23 octobre 2011

L'image de Hollande se construit sur le mensonge

Fabrication du portrait d'un présidentiable





L'Express prétend dévoiler sa face cachée,
mais pour mieux la brouiller.



Qui se cache derrière François Hollande ?

Il vient d'être désigné candidat du PS à la présidentielle. François Hollande est un homme beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît. Proche des gens, et pourtant très solitaire.
Voici uu portrait intime dressé par L'Express, une sorte de texte hagiographique sans flagornerie, mais nécessitant pourtant d'être revu et corrigé par PaSiDupes.


Les Segollande prennent la pose
devant l'Assemblée nationale,
le 17 juin 1988
alors que F. Mitterrand vient d'être réélu.


Décembre 2006
"Un hiver comme celui-là, aucun homme ne peut souhaiter le vivre une seconde fois. Dans son bureau de Solferino, François Hollande est en quête de lui-même. La politique ? Un mois plus tôt, Ségolène Royal a été plébiscitée par les militants socialistes pour les représenter à l'élection présidentielle. Portée par une incroyable ferveur, la victoire dès le premier tour de la candidate du PS a mis un point final aux velléités du premier secrétaire, longtemps persuadé pourtant qu'un front commun aurait pu stopper la résistible ascension de sa compagne. Le voilà condamné, au nom du parti, à mettre la machine au service d'une femme dont il sait le mépris pour l'appareil, aussi profond que sa volonté de s'en affranchir. Lui, le patron, le chef, le premier d'entre eux, n'est plus qu'un pion sur l'échiquier, un soutier, un obligé.

La vie privée ? A la veille de Noël, les aléas d'une histoire compliquée l'ont séparé de sa famille, de ses enfants - "Je suis seule à crever, et je sais où vous êtes", murmurait Françoise Hardy dans son Message personnel. Entre deux histoires, entre deux amours, entre deux foyers, il lui reste sa mère, présence indéfectible, et ses yeux pour pleurer. Dans le décor sans joie de ce grand bureau froid lui vient la certitude, viscérale, brutale, que de cette extrême solitude il lui faut faire une clef, qu'il lui faut chercher au plus profond de soi la force de continuer - de tout recommencer. L'hiver 2006 est l'une des dates charnières du destin de François Hollande. "Dès lors qu'on n'est pas mort, on est fort", dira-t-il, cinq ans plus tard, devant les caméras de Canal+. L'homme qui vient d'emporter les suffrages du peuple de gauche est un survivant de son propre naufrage. Increvable. Insubmersible.
" [Dans le néant de la rue de Solférino, parmi la pléthore de quinqua -inexpérimentés comme lui- mais avides de pouvoir]

Bonhomme, rigolo et paresseux, il est surtout transparent


Ici, Flamby 1er est assoupi à l'Assemblée nationale,
tandis que la Voix de son Maître, J.-Marc Ayrault, tente de rester... percutant !


"Etrange personnage que ce quinquagénaire à l'éternel sourire, sympathique et chaleureux. Il tutoie facilement, manifeste volontiers de l'empathie - pas le genre à se monter le col et à pointer la distance de sécurité. Un banquet républicain ? Il fait le tour de toutes les tables, salue un à un les 200 convives. Un meeting, une réunion publique ? Il peut perdre de longues minutes à papoter, au pied de la tribune. Il est simple d'abord, direct, disponible, d'humeur égale, loin de l'image du politicien dont la morgue, souvent, éloigne le passant. [Plus rôle d'appoint qu'acteur flamboyant] Rien de mondain ni de compassé chez ce député. Avec les journalistes, Hollande est encore en terrain connu. Non seulement il s'intéresse à leur travail, mais encore prend-il plaisir à passer du temps avec eux, à les regarder fonctionner, à comprendre leur façon de penser. Il aime plaisanter, il ne rechigne pas à perdre du temps. Il aime le contact. Il aime les gens. "Ce que j'apprécie chez François, résume son vieux camarade Michel Sapin, c'est qu'il est exactement ce qu'il a l'air d'être. Ce n'est pas un type colérique qui se dissimule derrière un visage avenant." [C'est un timide si peu sûr de lui-même qu'il cotoie les gens simples de peur de croiser les gens importants.
Avec les syndicats, qui l'apprécient moyennement, il fraie d'ailleurs le moins possible.]


Malgré sa pudeur, sa vie familiale est exposée [Sa compagne s'y emploie, ici en 1988]

"Et pourtant. "Jamais vu un type si sympa. En une heure, vous êtes son pote, résume un élu dont il a été proche. Il vous emballe l'affaire avec une stupéfiante dextérité. Vraiment, vous y croyez dur comme fer. Jusqu'au moment où vous vous rendez compte qu'il faut prendre ce qu'il vous donne, mais qu'il ne faut jamais rien attendre de lui. Si vous êtes en demande, tout à coup, il n'y a plus personne! Disparu, le François! Je pense qu'on peut compter sur les doigts d'une main - et encore! - les gens qui valent, à ses yeux, qu'il dévie du chemin qu'il s'est tracé."
[Tristane Banon a fait appel à lui en pure perte: il ne s'engage pas et ne se mouille surtout pas. En ne prenant jamais parti, il ne dérange personne. Et c'est ainsi qu'on le dit consensuel !]

"Il y a les amis d'une heure et les amis d'une vie. Même ceux-là n'échappent pas à la règle : la politique avant les sentiments. Quand Jean-Pierre Jouyet, son "copain de chambrée" de l'école d'officiers de Coëtquidan et camarade de l'ENA, a accepté la proposition de Nicolas Sarkozy d'être secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, François Hollande a eu du mal à cacher son chagrin. Mais il a aussitôt rompu le contact, et les deux hommes ne se sont plus croisés tant qu'a duré l'aventure de l'ouverture. De la même manière, il a perdu le lien avec un proche qui enterrait sa mère et comptait sur sa présence. Mais il n'a pas su voler à son agenda surchargé la demi-journée qui lui aurait permis d'assister à l'enterrement.Il lui est même arrivé, lorsqu'il dirigeait le PS, d'oublier la soirée d'anniversaire de l'un de ses fils et d'aller parler de son engagement à la tête du parti sur une radio du service public, à la grande fureur de Ségolène Royal !

La ministre s'exhibe ici
avec son dernier bébé Hollande
devant les caméras



Seuls ses enfants, les deux filles et les deux garçons qu'il a eus avec sa première compagne, demeurent malgré tout le point tendre de l'armure, la faille dans cette carapace qui le protège depuis longtemps, quoiqu'il en ait perdu les rondeurs. Toutes ces années, il a transporté sa tribu dans l'espace familial, jonché des miettes de gâteau du goûter. En vacances, du temps des étés à Mougins, il joue les taxis, le cours de tennis de l'un, la leçon de natation de l'autre, toujours le premier à taper dans le ballon pour faire dribbler une ribambelle de gosses. Il est l'âme de ces heures d'insouciance, le coeur de cette pagaille organisée.
Plus tard, comme beaucoup de parents séparés, il doit vivre avec la souffrance des enfants, leur colère face à des choix d'adultes, il doit répondre aux accusations de trahisons et aux fureurs d'adolescents. De cette blessure profonde jamais il ne dit un mot - interrogé, il y a quelques mois, sur l'engagement de sa progéniture dans la primaire, il expliquera juste pourquoi il ne souhaitait pas impliquer tel ou tel, soucieux de leur éviter de se trouver en porte-à-faux avec leur mère.
[Laquelle n'a pas versé d'huile dans les rouages !...]

De manière assez paradoxale [selon L'Express, qui ne reconnaît pas que Hollande n'intéresse personne], l'intimité de cet homme si pudique, si secret, dont on sait à peine qu'il ne s'est jamais entendu avec un père autoritaire [notable local] et qu'il a un frère aîné, est, depuis trente ans, l'une des plus exposées. [Et pourtant méconnu: ce qui, pour le coup, est en effet paradoxal!] En 1988, c'est en [jeune] couple qu'il entre et qu'il s'affiche devant l'Assemblée nationale [avec Marie-Ségolène Royal, encore non refaite]. A deux reprises, en mai 2001 et en décembre 2004, il pose en famille pour Paris Match. [Sans jamais atteindre le score de sa compagne]

En 2007, leur séparation est une donnée politique à part entière dans la campagne présidentielle. Cette année, c'est encore une grille de lecture privée qui a sous-tendu la campagne de la primaire, dans l'affrontement d'un homme avec son ex-compagne. Et le ralliement de Ségolène Royal à François Hollande est un soulagement personnel aussi important qu'une victoire politique
[c'est en fait une décision contrainte et intéressée de l'arrogante battue pour ne pas disparaître à jamais] : une ligne de front s'est éteinte. "Ne vous y trompez pas, insiste l'un de ses fidèles, si François l'emporte en 2012 contre Nicolas Sarkozy, il faudra se souvenir du 12 octobre. Parce qu'à partir de ce jour-là c'est un homme public totalement serein dans sa vie privée qui a pris le chemin de la guerre."

D'autant que, en artiste du compromis
[en vérité incapable de trancher]
, Hollande est passé maître dans l'esquive des conflits

La réalité (photo ci-contre) peut différer de la légende
Tous ceux qui le pratiquent le savent : c'est au ton de son "oui" qu'on peut entendre un "non", jamais prononcé clairement. "Un formidable professionnel de l'embobinage, un spécialiste de l'entourloupe, s'amuse un ancien membre de la direction du PS. Pas de cri, pas de colère, pas de drame - jamais de problèmes, que des solutions !" S'il compte tant d'ennemis dans le parti, c'est d'ailleurs à cause de ce qu'il n'a pas fait, bien plus qu'à cause de ce qu'il a fait : les coups de téléphone qu'il n'a pas passés, le coup de pouce qu'il n'a pas donné, les engagements qu'il n'a pas honorés, les mots qu'il n'a pas prononcés. Hollande ? Un "roublard madré", écrit sur son blog, en septembre dernier, l'ancien socialiste Jean-Luc Mélenchon, qui l'a beaucoup pratiqué. Madré : inventif et retors sous des dehors bonhommes. Le grand prix de camaraderie, et le premier à vous laisser tomber ! "Ce qui est exact, dit l'un de ses amis, c'est que François déteste se laisser coincer. S'il a le sentiment d'être enfermé, il commence à creuser pour sortir."

Ce refus d'aucune entrave
[c'est-à-dire " son refus de 'toute' entrave ? Ou son acceptation de toutes ? Il refuse en fait les contraintes], Hollande l'a théorisé jusque dans sa chair. Son poids, excessif, l'isolait dans la caricature du notable, rond de corps et d'esprit. Il a changé de peau, perdu des kilos. Il a pris ses marques dans l'anatomie d'un autre homme. [Marques qu'il a d'ores et déjà reperdues, si l'on veut bien être objectif un instant] Il a achevé sa mue [faux !], qui témoigne autant de sa ténacité [tout aussi faux] que de sa volonté d'engager le combat. [Faute de combattants]
Au point d'en être obnubilé, quitte à monter chaque matin sur la balance. Un vrai réflexe d'anorexique, tout entier concentré sur le contrôle de son désir - "Ça va beaucoup mieux, j'ai arrêté de me peser !" confiait-il devant une salade, comme on se moque de ses propres lubies, à quelques journalistes, en avril dernier.
Sa liberté, c'est aussi son scooter : "Avec ses aspirines, c'est à peu près le seul truc auquel il tienne vraiment, ironise un proche. François est un type qu'il ne sert à rien d'essayer d'accrocher, il vous filera toujours entre les doigts."

Solitaire par essence, blindé par expérience
Même lorsqu'il est touché par un propos blessant, le masque ne tombe pas. Et elles n'ont jamais manqué, les méchantes langues ! De "Flamby" à "Culbuto" en passant par "Monsieur petites blagues" et "la fraise des bois", jusqu'au cri du coeur d'Arnaud Montebourg, au printemps 2007 ("Le plus gros défaut de Ségolène Royal ? Son compagnon !"), ou, tout récemment, celui de Laurent Fabius ("Hollande président ? On rêve !"), l'ex-premier secrétaire a fait l'édredon. D'un mot, parfois, plus tard, lorsque l'agacement est passé, il botte en touche. Il y a quelques années, il a reproché à une journaliste, plusieurs semaines après son papier, d'avoir fait une allusion physique qu'il jugeait déplacée. Mais la plupart du temps, il se tait. Au fond, tout ça lui est un peu égal - François Hollande est un animal à sang-froid. La politique, chez lui, ne cède plus un pouce à l'affect. Solitaire par essence, blindé par expérience, il dissimule au plus profond tous ses anciens désarrois, les traces de ses tourments d'enfant, "Et les vagues terreurs de ces affreuses nuits/Qui compriment le coeur comme un papier qu'on froisse", chères à Baudelaire. Malgré les apparences, lui ne fendra jamais l'armure."



Les femmes de François Hollande

"D'un côté le "soutien inconditionnel" de la mère, de l'autre l'amour de "la femme de sa vie".
François Hollande se met à nu en avouant avoir "réussi sa vie personnelle".

"Quand on a un fils comme François, on réussit sa vie"
Pour lui aussi, il y eut "la promesse de l'aube". Comme Romain Gary, que sa mère adora, Hollande fut un enfant chéri: "Quand on a un fils comme François, on réussit sa vie. On n'a besoin de rien d'autre" avoua, un jour, Nicole Hollande à l'un des amis de son cadet, dont elle a toujours été très proche.
En juin 2008, mère et fils posent ensemble dans Marie-Claire: "Il sait qu'il peut compter sur mon soutien inconditionnel. On se parle au moins une fois par semaine", assure-t-elle à l'hebdomadaire féminin. Tous les amis de la promotion Voltaire, qui connurent Hollande à l'ENA, se souviennent d'une femme chaleureuse, qui leur apportait discrètement à dîner tandis qu'ils bâtissaient un monde meilleur autour de la table.
C'est d'ailleurs l'engagement de cette ancienne assistante sociale [et femme de médecin, précisons !] qui, très tôt, poussa François Hollande vers la gauche. A 80 ans, en 2008, elle demande à celui qui est encore premier secrétaire du PS la permission de figurer en dernière position sur la liste socialiste aux élections municipales : "Fais comme tu sens. C'est bien de t'engager, même à ton âge...", lui répond-il. Début octobre, Hollande, interrogé par lepoint.fr, confie son plus grand regret : "Ne pas avoir été là le jour de la mort de ma mère."


"C'est une chance exceptionnelle de rencontrer la femme de sa vie"
Ambiguïté: la mère de ses enfants ou la compagne ? Hollande serait-il un homme désabusé ?
"Avec l'amour maternel, la vie vous fait à l'aube une promesse qu'elle ne tient jamais. [...] Après cela, chaque fois qu'une femme vous prend dans ses bras et vous serre sur son coeur, ce ne sont que des condoléances." Romain Gary connut pourtant d'autres amours - François Hollande aussi: Ségolène Royal, avec qui il a passé près de trente ans et dont il a eu quatre enfants, et celle qui l'accompagne aujourd'hui, la journaliste Valérie Trierweiler. Plus disert sur elle qu'il ne l'a jamais été sur Royal, Hollande résumait dans Gala, en octobre 2010 : " C'est une chance exceptionnelle que de pouvoir réussir sa vie personnelle et rencontrer la femme de sa vie. Cette chance, elle peut passer, moi, je l'ai saisie."
Un verdict sans appel que l'Express qualifie de "mise à nu surprenante de la part d'un homme si pudique, si secret sur ses sentiments; une manière brutale, mais efficace, de clore publiquement le premier chapitre de sa vie d'homme. " Sa vie d'homme marié, devrait écrire Elise Karlin:
pour lui -comme pour les partisans de son ex-compagne-, Ségol'haine est une erreur de jeunesse.

Les lieux où il se réfugie

"Une chambre derrière sa permanence corrézienne ou un monospace, peu importe à François Hollande, qui chérit par dessus tout sa liberté.


Une chambre en Corrèze
Un matelas en mousse, une couette bas de gamme, une vieille télévision, un gros réveille-matin, des murs dépouillés et une salle d'eau planquée dans un coin : voilà le refuge où, depuis des années, François Hollande passe ses nuits quand il se trouve en Corrèze. L'entrée de ce qui ressemble plus à une chambre d'une quinzaine de mètres carrés qu'à un appartement se fait par l'intérieur de sa permanence, à Tulle. On a connu mieux pour se changer les idées... Qu'importe! Car le plus clair de son temps, le député et président du conseil général est en déplacement, loin de sa base électorale.

Un monospace
Il file sur les routes, d'une ville à une autre de l'Hexagone, dans un large monospace. Là, il se repose et réfléchit. "En voiture, il n'est lié par rien, il peut fixer son tempo, note la parlementaire Marysol Touraine. Il a besoin de sa liberté absolue."

Un appartement à Paris
A Paris, il habite avec sa compagne dans un appartement situé dans le XVe arrondissement, près du parc André-Citroën. "Ce n'est pas gigantesque, raconte un maire de grande ville. On n'est ni chez Jack Lang, ni chez DSK." Les soirs de vote à la primaire, Hollande réunit là ses plus proches alliés, avant de rejoindre ses partisans à la Maison de l'Amérique latine - "C'est un peu chez moi, ici", disait-il le 16 octobre. L'essentiel de ses réunions politiques se tient dans cet hôtel particulier, donnant sur un vaste jardin. Un QG situé à quelques mètres seulement de la Rue de Solferino, où il dirigea le PS pendant onze ans."


Hollande et son rapport à Dieu

"En 2002, François Hollande disait qu'il avait acquis
la "conviction que Dieu n'existe pas".
[Sur ce point, il diffère encore de Marie-sEGOlène Royal ici surprise en Italie (ci-contre) en pleines dévotions.]

"Avant que Dieu ne lui inspire un bref
[laconique et courageux!] "Pas de réponse", dans le dernier questionnaire auquel il s'est soumis sur le site du Point, François Hollande avait accepté d'en parler.
C'était avec Jean-Yves Boulic, dans un livre paru en 2002 chez Grasset, Ceux qui croient au ciel et ceux qui n'y croient pas. "Je suis arrivé à un point où ce qui s'impose, disait-il, c'est plutôt la conviction que Dieu n'existe pas, que le contraire."

Question: "Etes-vous quelqu'un qui ne croit qu'à la raison?"
Réponse: "Pour bien appréhender une situation, mieux vaut expurger tout ce qui provient de la passion, de l'emportement, parfois même des sentiments. Je préfère me fonder sur l'intelligence que sur l'intuition."

Question: "Est-ce aussi parce que la rationalité gouverne votre esprit que Dieu, même à titre d'hypothèse, n'y a plus sa place ?"
Réponse: "Dieu a été, et reste encore, une facilité. Il permet à l'homme de penser, ou du moins d'espérer, que toutes choses n'étant pas de ce monde, ses insuffisances et ses limites peuvent être dépassées par un au-delà prometteur. Le fait d'avoir adopté le principe que la vie est ici et maintenant [...] m'a rendu plus exigeant à l'égard de moi-même [...].
"

Hollande serait un footeux

On l'imagine mal en rugbyman
, mais la construction de sa légende est en marche et L'Express publie une photo de Hollande qui le présente en maillot, mais coupée à mi-poitrine, juste au-dessus de la bedaine, pour l'authenticité ! L'auto-censure partisane commence à ces détails, comme l'agression politique sur le physique avec les talonnettes du président sortant qu'il dépasse de seulement trois centimètres.

"Fan de foot, François Hollande a joué ailier droit à Rouen quand il était adolescent. [C'est bien la preuve !]

Petit, déjà, il collectionnait les numéros de France Football.
(La presse people atteint des sommets] Le ballon rond, c'est sa passion. Primaires ou pas, François Hollande suit de près les résultats du championnat de France. L'autre soir, après un meeting à Rennes, il avale des huîtres avec le maire de Brest, François Cuillandre. De quoi parlent-ils? Du Stade brestois, dont les résultats fluctuent en Ligue 1: "Cette fois, ça va être juste, pour rester en première division", constate le candidat. "Ne t'inquiète pas, on s'en occupe", lui répond l'élu breton.

Pendant la Coupe du monde de 2010, François Hollande avait participé à des émissions d'après match, sur le même plateau que d'anciens joueurs. Footballeur, une vocation ratée? Dès 1967, ado, il avait joué ailier droit dans une équipe du FC Rouen. Son idole d'alors s'appelait Raymond Kopa.



Les Français se reconnaissent-ils en lui ?



Le prochain pilote de la France ?...


La photo du candidat à la primaire socialiste sur son scooter
, casqué et vêtu d'un trench noir contraste avec l'image de DSK et de sa Porsche Panamera. Pour autant Mme Trierweiler n'est pas non plus une femme de ménage ghanéenne immigrée.
Bien qu'en outre les journaux demandent aux intéressés l'autorisation de publication de leurs photos, l'attaché de presse du candidat "normal", Faouzi Lamdaoui, affirme pourtant que "François Hollande n'a pas été informé par le Parisien du choix de cette photo de Une mais ça ne nous dérange pas plus que cela, l'important pour nous, c'est le fond." L'action de la presse est au diapason de la campagne de presse de Hollande, puisque le candidat socialiste investi se présente en Français non pas moyen, mais normal.

François Hollande a même déclaré au Parisien qu'il veut parler à "Madame Dugenou". "Eh bien oui, mon rôle en ce moment, c'est de convaincre Madame Dugenou", déclare-t-il. Même s'il n'est pas certain que la ménagère de moins de 50 ans ciblée apprécie la reprise de cette formulation. Dans le genre populo, flou et attrape-tout, nous ne voyons que la campagne des Indignés.

Mais un président "mou du genou" en temps de crise dure, c'est ce que la gauche a de mieux à nous offrir !

Un montage humoristique
qui donne un coup de jeune au pépère socialiste.
A moins qu'il ne souligne
le décalage du personnage avec les jeunes !


"Après avoir réaffirmé ses propositions de lutte contre l'endettement, en direction de la jeunesse et pour une réforme fiscale, une lectrice du Parisien le renvoie une fois de plus à son image. "Quel est votre secret pour avoir perdu autant de poids?"
Un sujet auquel François Hollande répond avec gourmandise: "Je veux rassurer tous ceux qui m'aiment, je n'ai suivi que mon propre régime
Le régime socialiste de Hollande, c'est se serrer la ceinture.

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