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mercredi 9 novembre 2011

Des radicaux font chanter Borloo au soutien à Hollande ou Bayrou

Jean-Louis Borloo refuse de choisir un candidat

Certains centristes menacent de faire le coup du Père François

Depuis le retrait surprise de Borloo de la course présidentielle, sa famille politique était déboussolée par sa décision d'octobre dernier.

Il a profité de la conférence de presse organisée par le
Parti radical mardi pour clarifier sa feuille de route et ses intentions pour la campagne.
" Ce n'est pas mon grand retour!, s'amuse Jean-Louis Borloo. Je ne suis pas vraiment parti longtemps." Malgré ses dénégations, l'ancien ministre et éphémère candidat à l'Élysée était bien le héros de la conférence de presse organisée par le Parti radical mardi.

Pas question, du moins pour l'instant, de se prononcer pour tel ou tel candidat encore en lice. Ni à titre personnel ni au nom de son parti. Dans un entretien au Figaro, le député de Seine-et-Marne Yves Jégo avait pressé ses amis radicaux de se rallier au président de la République. "Je plaide pour que le Parti radical s'engage sans tarder pour soutenir la candidature de Nicolas Sarkozy", nous avait expliqué l'ancien ministre de l'Outre-Mer.

" Il y a au Parti radical des représentants de toutes les sensibilités, a temporisé Borloo, mardi. Il y a ceux qui pourraient s'engager à titre personnel pour François Hollande. Il y a chez nous des gens qui souhaitent plutôt une candidature de Nicolas Sarkozy, d'autres qui sont plus à gauche, d'autres plus au centre. C'est normal. C'est le propre de notre formation politique. "

Le moment de s'engager derrière un candidat n'est pas venu pour le Parti radical, selon Borloo.
" Le choix des radicaux se fera après un débat à partir des propositions faites de part et d'autre, a-t-il expliqué. Nous discuterons, en toute indépendance, avec l'ensemble des formations politiques et ensuite nous voterons.

En attendant Nicolas Sarkozy

À ses côtés, le secrétaire général du parti ouvre même une autre possibilité. " Nous ne nous prononcerons qu'une fois les candidats déclarés et les programmes connus ", explique Laurent Hénart, qui, au final, "n'exclut pas de ne pas choisir».

Dominique Paillé, qui estime lui aussi qu'il est trop tôt pour se jeter dans les bras de quiconque ", souligne ainsi avec malice que le candidat du Parti socialiste, François Hollande, "a évolué dans son approche sur l'énergie et le nucléaire". Dans le bon sens, aux yeux de l'ancien porte-parole de l'UMP.

Des Valoisiens guignent-ils le pot de Flamby ?
Place de Valois, au siège du Parti radical, on ne se fait d'ailleurs guère prier pour expliquer, sur le ton de la confidence, que des "contacts" ont été pris avec la Rue de Solferino. "Penser qu'il y aura des automaticités, c'est ne pas comprendre qu'on est dans un nouveau monde", insinue Borloo à destination de ses amis de l'UMP.

L'UMP sera-t-elle plus goûteuse ?
Les enchères sont donc ouvertes, sur la base des propositions que le Parti radical présentera à l'occasion d'une convention, le 28 janvier, explique Borloo, qui tergiverse en attendant que Sarkozy se déclare.

En fonction, également, des tractations plus discrètes qui concernent les législatives. "
En cas de conflit ouvert, tout le monde sait bien que l'UMP peut faire tomber Laurent Hénart à Nancy, si elle le décide, glisse un négociateur.
Mais tout le monde sait également que les radicaux peuvent faire tomber Valérie Rosso-Debord et Nadine Morano en représailles.
"

Le jeu de la barbichette a repris.
Qui rira le dernier ?

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