POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

jeudi 15 décembre 2011

Bartolone (PS) préside la commission sur les emprunts toxiques dont il se dit victime

La commission d’enquête de Bartolone rend son rapport

La commission d’enquête parlementaire sur les produits financiers à risque publie son rapport adopté à l’unanimité le 6 décembre dernier et publié le 15 décembre dernier.

Ce rapport chiffre à 18 milliards d’euros le montant des prêts toxiques accordés à 1800 communes françaises au cours des années 2000. Certes, il établit la responsabilité des banques qui ont vendu ces emprunts aux collectivités locales, mais n’exclut pas le manque de vigilance des élus qui ont souscrits à ces prêts à risque.
Lien PaSiDupes: "Alain Marleix perce à jour les Conseils généraux rebelles ", mais branquignoles

Ironie de la situation, la commission est présidée par Claude Bartolone, le président socialiste du Conseil Général de Seine-Saint-Denis, qui établit une double responsabilité : celle des banques, Dexia en première ligne, mais aussi celle des élus, dont Bartolone, qui n’ont pas été assez vigilants avant de contracter ces prêts.
Lien PaSiDupes : "9.3: Bartolone donne l'exemple de la rebellion "

Qu’est-ce qu’un emprunt toxique ?
Il s’agit de produits financiers très complexes indexés à différentes devises dont le franc suisse par exemple. Ces prêts à taux variable contractés par de nombreuses collectivités locales à bas prix au cours des années 2000 ont explosés en une dizaine d’année. A tel point que certaines collectivités locales sont aujourd’hui dans l’incapacité de rembourser leurs prêts. Claude Bartolone, le président de la commission, est directement concerné par cette affaire en tant que président du Conseil général de Seine-Saint-Denis.
En 2008, mais un peu tard, il a réalisé sa légéreté, mais aujourd'hui la presse partisane lui prête de la clairvoyance et le présente comme celui qui a mis en garde contre les produits financiers à risque qui ont pénétré de nombreuses dettes de collectivités locales, à commencer par la sienne !

Dexia pointée du doigt

L’une des banques pointée de doigt est la banque historique des collectivités locales, Dexia. Aujourd’hui démantelée, la banque franco-belge a vendu à de très nombreuses communes ces prêts contaminés. La commission d’enquête a auditionné les dirigeants de la banque dans les années 2000 dont Pierre Richard, ancien président de Dexia et Gérard Bayol, ancien directeur général de Dexia Crédit local. Pour eux, la crise économique et financière de 2008 est en grande partie responsable de l’envolée des taux. Ils assurent que les communes de moins de 10 000 habitants n’ont pas été touchées par ces produits structurés. Une affirmation démentie par la commission qui a auditionné plusieurs maires de communes de moins de 10.000 habitants concernées.


Saint-Étienne et Argenteuil
Saint Étienne est la première ville à avoir porté plainte contre la Deutsche Bank, afin de se faire rembourser un emprunt toxique de 20 millions d’euros. La commission d’enquête a auditionné le maire de la ville, Maurice Vincent, le 27 septembre dernier. Le maire PS pris au piège est docteur en économie et enseignait à l' Université Jean Monnet de Saint-Étienne ... et soutient aujourd'hui François Hollande !

A Argenteuil dans le Val d’Oise, le cas est aussi emblématique. Cette commune doit rembourser 33 millions d’euros d’intérêts pour un emprunt de 44 millions. Son maire, Philippe Doucet, est membre du Parti socialiste dont il est Secrétaire national chargé du droit des ...consommateurs ! Ils l'avaient préféré à Georges Mothron et s'en mordent les doigts.


Ce rapport propose aux collectivités locales de se regrouper pour négocier avec ...l’État

Bartolone a bonne mine:
le socialiste fait maintenant appel à l'Etat contre lequel il a mené la fronde des collectivités territoriales. Leurs dettes sont toujours contaminées par ces emprunts.

Le député-maire UMP 'vigilant' de Saint-Maur (en 1997, contre Mme Sabban, soutien fanatique de DSK, et en 2007), Henri Plagnol, vice-président de cette commission, a exercé les fonctions de secrétaire d'État à la Réforme de l'État dans le second gouvernement Raffarin et a démontré que si l'élu était avisé - contrairement à Bartolone - il ne se laissait pas fatalement piéger par Dexia.

4 commentaires:

  1. Cet article est mensonger. Le président du Conseil général de Seine-Saint-Denis, comme les maires d'Argenteuil, Saint-Etienne et Saint-Maur-des-Fossés, ont hérité de dettes toxiques lors de leurs élections. Les propos de cet article sont donc diffamatoires.

    RépondreSupprimer
  2. Andy Famationdécembre 20, 2011

    @ rigolo anonyme ci-dessus
    Le piège des emprunts toxiques est apparu au grand jour fin 2008, en même temps que la crise financière.
    A St Maur, comme à Saint Etienne et ailleurs, l'augmentation de l'endettement financier de la ville date de 2008.
    Bartolone sévit depuis mars 2008 dans le 9.3, à la suite de son camarade communiste Hervé Bramy à compter de 2004...
    S'il faut remonter plus haut, à Argenteuil, Mothron, prédécesseur de Doucet, a succédé à une série de maires communistes (de 1945) jusqu'en 2001...
    On ne peut pas toujours et dans tous les cas dire que c'est la faute aux autres ?

    RépondreSupprimer
  3. Bartolone est le petit Sarkosy de gauche, il mène une politique similaire au CG93, il va bcp plus loin dans les règles du non remplacement des départs en retraite que l'actuel président

    RépondreSupprimer
  4. Pas sympa pour Bartolone qui s'est fait avoir sur les "prêts toxiques": pas terrible pour rédibiliser Hollande ...
    Sur sa politique de "non remplacement des départs en retraite " dans son département, vous manquez de précisions !

    RépondreSupprimer

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):